ÀBangkok, Julian, qui a fui la justice amĂ©ricaine, dirige un club de boxe thaĂŻlandaise servant de couverture Ă  son trafic de drogue. Sa mĂšre, chef d’une vaste organisation criminelle
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\n\n only god forgives bande annonce vostfr
Bandeannonce 00:00 / 00:00. Vendu et expĂ©diĂ© par Diced Deals 4,5 128 045 ventes. État du produit Neuf Pays d'expĂ©dition ONLY GOD FORGIVES , leur deuxiĂšme collaboration confirme leur talent, Ă  travers un thriller d'une violence esthĂ©tique unique et radicale. Deux films Ă©lectrisants qui rĂ©volutionnent les codes du cinĂ©ma, deux claques cinĂ©matographiques, deux
News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse Streaming VOD Blu-Ray, DVD Spectateurs 2,4 8993 notes dont 1590 critiques noter de voirRĂ©diger ma critique Synopsis Interdit aux moins de 12 ans avec avertissement À Bangkok, Julian, qui a fui la justice amĂ©ricaine, dirige un club de boxe thaĂŻlandaise servant de couverture Ă  son trafic de mĂšre, chef d’une vaste organisation criminelle, dĂ©barque des États-Unis afin de rapatrier le corps de son fils prĂ©fĂ©rĂ©, Billy le frĂšre de Julian vient en effet de se faire tuer pour avoir sauvagement massacrĂ© une jeune prostituĂ©e. Ivre de rage et de vengeance, elle exige de Julian la tĂȘte des devra alors affronter Chang, un Ă©trange policier Ă  la retraite, adulĂ© par les autres flics 
 Regarder ce film En SVOD / Streaming par abonnement Amazon Prime VideoAbonnement Voir toutes les offres de streaming Acheter ou louer sur CANAL VOD VIVA Location dĂšs 2,99 € HD Filmo Location dĂšs 2,99 € UniversCinĂ© Location dĂšs 2,99 € PremiereMax Location dĂšs 2,99 € HD Voir toutes les offres VODService proposĂ© par Nicolas Winding Refn Drive + The Neon Demon + Only God Forgives - Pack DVD Voir toutes les offres DVD BLU-RAY Bande-annonce Interviews, making-of et extraits 11 vidĂ©os DerniĂšres news 33 news sur ce film Acteurs et actrices Casting complet et Ă©quipe technique Critiques Presse LibĂ©ration Mad Movies Positif 20 Minutes Ecran Large Le Monde Les Inrockuptibles TĂ©lĂ©CinĂ©Obs TĂ©lĂ©rama Cahiers du CinĂ©ma L'HumanitĂ© Les Fiches du CinĂ©ma Metro Ecran Large L'Express Studio CinĂ© Live Chaque magazine ou journal ayant son propre systĂšme de notation, toutes les notes attribuĂ©es sont remises au barĂȘme de AlloCinĂ©, de 1 Ă  5 Ă©toiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus. 18 articles de presse Critiques Spectateurs "Only God Forgives" est un film dont on ne ressort pas indemne ! Rarement une telle violence contenue puis ensuite montrĂ©e sans concession aucune, est aussi prĂ©sente et palpable Ă  ce niveau ! La forme trĂšs importante, le rythme lent, trĂšs lent, cette mise en scĂšne théùtrale apporte une intensitĂ© fantastique Ă  ce film oĂč la vengeance est implacable tant les personnages sont, sous une apparente maĂźtrise Ă©tonnante, d'une cruautĂ© Ă  ... Lire plus Ahaha sacrĂ© Nicolas. Le succĂšs public c'est pas bon pour la crĂ©ativitĂ© et l'image d'artiste maudit que depuis toujours tu te traĂźnes, sans compter qu'on te pardonnera moins aisĂ©ment tes dĂ©pressions si jamais l'argent et les spectateurs commencent Ă  abonder. Quoi de mieux dĂšs lors que de saccager violemment la recette de ton film prĂ©cĂ©dent, ce succĂšs surprise qui t'aura sans doute toi-mĂȘme dĂ©contenancĂ© ? Quoi de mieux que de ... Lire plus Dommage, j'ai pourtant accrochĂ© pendant la quasi totalitĂ© du film, hypnotisĂ© par cette trĂšs lente atmosphĂšre, cette photo superbe, ces scĂšnes minimales mais percutantes, un peu comme une heureuse rencontre entre Lynch et Tarantino. Et puis arrivent les 2 derniĂšres minutes et c'est le drame, le gaspillage total et irrĂ©versible. On pense Ă  un bout de pellicule dont le rĂ©al ne savait pas quoi faire, il le colle Ă  la fin, les spectateurs ... Lire plus Je viens de voir ce film...comment dire.. C'est embarrassant. Je tiens d'abord Ă  prĂ©ciser que j'aime beaucoup le travail de Nicolas Winding Refn depuis la trilogie de Pusher, c'Ă©tait sec, tendu et dotĂ© d'un vĂ©ritable scĂ©nario. J'ai continuĂ© Ă  apprĂ©cier son travail avec Bronson et le guerrier silencieux. Mais lĂ , c'est insupportable. Evidemment qu'il y aura toujours des critiques pour souligner la "radicalitĂ©" du film, comme il y aura ... Lire plus 1590 Critiques Spectateurs Photos 28 Photos Secrets de tournage Des chiffres qui envoient du Refn Only God Forgives est le neuviĂšme long mĂ©trage de Nicolas Winding Refn, le huitiĂšme qu'il Ă©crit lui-mĂȘme seul Drive ne l'avait pas Ă©tĂ©, et le troisiĂšme dans lequel il dirige Gordon Brown, aprĂšs Bronson et Valhalla Rising. Cannes 2013 Only God Forgives est prĂ©sentĂ© en compĂ©tition au Festival de Cannes 2013. Cannes sensation PrĂ©sentĂ© en compĂ©tition au Festival de Cannes 2013, Only God Forgives avait dĂ©jĂ  fait l'Ă©vĂ©nement lors de la prĂ©cĂ©dente Ă©dition du Festival, via la projection de quelques minutes du film qui n'ont pas manquĂ© de soulever l'enthousiasme des heureux privilĂ©giĂ©s. 17 Secrets de tournage Infos techniques NationalitĂ©s France, Danemark, Distributeur Wild Side Films / Le Pacte RĂ©compenses 9 nominations AnnĂ©e de production 2013 Date de sortie DVD 02/10/2013 Date de sortie Blu-ray 02/10/2013 Date de sortie VOD 02/10/2013 Type de film Long-mĂ©trage Secrets de tournage 17 anecdotes Box Office France 445 665 entrĂ©es Budget 4 800 000 $ Langues Anglais, ThaĂŻ Format production - Couleur Couleur Format audio - Format de projection - N° de Visa 136486 Si vous aimez ce film, vous pourriez aimer ... Commentaires LaBande annonce de « Only God Forgives », le nouveau film de Nicolas Winding Refn, avec Ryan Gosling. 12 avril 2013 | PAR Camille Hispard Le beau gosse et talentueux Ryan Gosling sera Ă  l
Mondo-mĂštre Carte d’identitĂ© Nom Only God Forgives PĂšre Nicolas Winding Refn Livret de famille Ryan Gosling Julian, Kristin Scott Thomas Crystal, Vithaya Pansringarm Chang, Tom Burke Billy
 Date de naissance 2013 NationalitĂ© France, Danemark Taille/Poids 1h30 – 4,8 millions $ Signes particuliers + Brillant dans l’idĂ©e soutenant un arc narratif dramatico-psychologique existentialiste, extrĂȘmement courageux dans le contrepied inĂ©dit qu’il tente et magistral dans sa plastique façonnĂ©e aux symbolismes. Only God Forgives propose une antithĂšse au cinĂ©ma classique dĂ©fiant les conventions pour Ă©lever le spectateur en faisant appel Ă  son intelligence. Signes particuliers - Le rĂ©sultat est trop dĂ©routant pour convaincre en plus de manquer d’émotion, sorte d’exercice de style narratif auteurisant figĂ© et couchĂ© sur papier glacĂ© avec l’étalage complaisant de la technique d’un Refn trop extrĂȘme d’autant que dans le fond. Reste un film ambitieux mais s’appuyant sur une psychologie faussement fine pour illustrer un rĂ©cit redondant. QUAND REFN S’EXPRIME DANS LE CONTREPIED ABSOLU. GÉNIE OU ESCROQUERIE ? RĂ©sumĂ© Suite au meurtre de son frĂšre par un pĂšre revanchard aprĂšs le viol et la mise Ă  mort cruelle de sa fille, Julian voit dĂ©barquer en ThaĂŻlande sa mĂšre, chef mafieuse d’une organisation criminelle. Elle lui impose la lourde tĂąche d’aller rĂ©clamer vengeance auprĂšs d’un flic mystĂ©rieux et dangereux
 Nouveau messie d’un cinĂ©ma total alliant formalisme exacerbĂ© sublime, rĂ©fĂ©rences ingĂ©nieusement assimilĂ©es et utilisĂ©es, symbolisme appelant Ă  l’intelligence du spectateur au lieu de le tirer vers le bas et rĂ©cits torturĂ©s maĂźtrisĂ©s et millimĂ©trĂ©s, le danois Nicolas Winding Refn s’est imposĂ© en quelques films comme un gĂ©nie des temps modernes, prophĂšte en son art cherchant Ă  Ă©lever le spectateur pour l’amener dans une dimension cinĂ©philique ambitieuse oĂč jamais il ne sera considĂ©rĂ© comme plus bĂȘte qu’il n’est. La diversitĂ© de son cinĂ©ma conjuguĂ© Ă  son talent infini, en a fait un authentique metteur en scĂšne parmi les plus passionnants Ă  suivre. AprĂšs la rugueuse et impactante trilogie Pusher, aprĂšs le virtuose et dĂ©jantĂ© Bronson, aprĂšs l’envoutant et expĂ©rimental Valhalla Rising ou l’hypnotisant rĂ©tro Drive, Refn passe cette fois Ă  la radicalitĂ© avec un Only God Forgives dĂ©routant qui ne pourra laisser tiĂšde ou sans impression. Partisans ou dĂ©tracteurs, le dernier film du petit prodige divise clairement la critique comme le public, tĂ©moin son passage au Festival de Cannes 2013 oĂč il a dĂ©barquĂ© en grande pompe malgrĂ© l’absence de son interprĂšte principal, probablement trop occupĂ© sur le tournage de son premier film en tant que rĂ©alisateur Ă  la mesure de l’attente qu’il suscitait depuis des mois. Nicolas Winding Refn retrouve sa muse avec le comĂ©dien chouchou d’Hollywood, Ryan Gosling, acteur aussi talentueux que tombeur de ces dames qui endosse une fois de plus un costume dont il devient spĂ©cialiste, celui d’un personnage torturĂ© taciturne, ici faussement charismatique. Un Gosling qui vient remplacĂ© un Luke Evans initialement prĂ©vu, ce qui donne lieu au final Ă  un choix aussi logique qu’improvisĂ© tant l’acteur semble ĂȘtre l’interprĂšte idĂ©al pour matĂ©rialiser ce personnage de Julian et ses difficultĂ©s Ă  exister et Ă  se mouvoir dans le monde physique qui l’entoure et le hante en raison d’un mal-ĂȘtre qui fondera l’entiĂšre histoire d’un film prenant des allures de tragĂ©die freudienne. Et il n’y pas que Julian qui est hantĂ© puisque c’est Ă©galement le terme employĂ© par Refn pour qualifier un film dont le scĂ©nario avait Ă©tĂ© Ă©crit depuis longtemps et qui ne faisait que prendre de plus en plus de place dans son esprit. Le tournage aura Ă©tĂ© le seul moyen d’exorciser ce qui s’annonçait comme une brutale rĂ©flexion existentielle rĂ©solument ancrĂ© dans le drame malgrĂ© un univers prenant place dans le film de genre, Ă  cheval sur plusieurs registres et inspirations, du thriller hard boiled au film de gangster et passant par le polar, le vigilante flick et le film de triades. Direction la ThaĂŻlande en compagnie de son comĂ©dien qui a dĂ» s’initier aux arts martiaux, mais aussi de la classieuse Kristin Scott Thomas qui se glisse dans la peau d’une mĂšre mafieuse et du mĂ©connu Vithaya Pansringarm aperçu auparavant dans de petits ou seconds rĂŽles comme dans Largo Winch II ou la suite de Very Bad Trip, pour Only God Forgives, un film profondĂ©ment existentialiste et philosophique convoquant fortement Nietzsche notamment oĂč finalement tout sera dans le titre, sorte de rĂ©flexion ultra-ambitieuse sur les questionnements d’un homme qui n’a jamais trouvĂ© sa place dans un monde qui l’a vu naĂźtre avec des cartes faussĂ©es Ă  la base ayant perturbĂ© sa construction mentale, le façonnant avec un dĂ©sespoir ressenti palpable Ă  chaque instant et des handicaps psychologiques fragilisants et bloquants. Cet anti-hĂ©ros, c’est Julian Gosling, fils d’une chef de gang international qui n’a jamais eu une grande considĂ©ration pour son second rejeton, lui prĂ©fĂ©rant son frĂšre aĂźnĂ© omniprĂ©sent et adulĂ© dans son cƓur. Ce dĂ©samour d’une mĂšre restera le traumatisme d’une existence complexĂ©e et inaboutie et donnera lieu Ă  un anti-hĂ©ros paumĂ©, impuissant, instable et en errance Ă  la recherche d’un quelque-chose d’inexpliquĂ© auquel il n’aura la rĂ©ponse qu’en toute fin de film aprĂšs une trajectoire existentielle ancrĂ©e dans le renoncement le plus absolu et l’acceptation de son dĂ©sespoir. Nicolas Winding Refn aborde son mĂ©trage avec une radicalitĂ© perturbante, livrant un film prenant un contrepied extrĂȘmement courageux dans l’arc narratif soutenant tout son exercice. Film d’anti-vengeance par excellence, Only God Forgives ne sera pas le choc frontal attendu sur le dĂ©chaĂźnement d’un homme en quĂȘte de vengeance menant une croisade violente et brutale sur les responsables de la mort de son frĂšre afin d’assouvir les exigences de sa mĂšre, mais un profond drame humain intimiste et rĂ©flexif sur un homme troublĂ© qui va aller dans l’acceptation de ses maux pour trouver l’apaisement de son mal-ĂȘtre en s’abandonnant Ă  une forme de croyance suprĂȘme dans le renoncement Ă  une relation mĂšre-fils complexe et oedipienne. Et pour cela, il va devoir se confronter Ă  un dieu purificateur fait homme, qui va nourrir sa trajectoire Ă©volutive. Les ambitions thĂ©matiques de Refn sur ce dernier travail sont Ă  la fois passionnantes et dans le mĂȘme temps difficiles Ă  atteindre. Le cinĂ©aste a visĂ© haut en voulant partir d’une idĂ©e philosophico-existentialiste qu’il va nourrir d’un symbolisme plus fort que jamais, traitĂ© avec son style qui a fait sa renommĂ©e d’artiste plasticien, dominĂ© par des fulgurances esthĂ©tiques et une mise en scĂšne ultra-lĂ©chĂ©e renforçant la symbolique de chaque plan qui s’inscrivent tous dans un tout pas forcĂ©ment perceptible de premier abord, mais prenant du sens dans sa globalitĂ© lorsque les diffĂ©rentes sĂ©quences s’assemblent, interagissant les unes avec les autres, Ă  la lumiĂšre d’une millimĂ©trisme » prodigieux oĂč rien n’est laissĂ© au hasard, du moindre cadrage au moindre Ă©clairage en passant par la moindre et rares ligne de dialogues d’un film silencieux » qui se refuse au sur-explicatif pour interpeler l’intelligence du spectateur en lui proposant toutes les clĂ©s de comprĂ©hension pour interprĂ©ter la psychĂ© et l’évolution de son personnage. Le rĂ©sultat est peut-ĂȘtre abscons et pas facile Ă  apprĂ©hender mais bel et bien le rĂ©sultat d’un travail de pensĂ©e monstre, oeuvrant dans une Ă©puration narrative radicale se concentrant sur l’affect et la psychologie pour matĂ©rialiser un cheminement intĂ©rieur complexe. Les thĂ©matiques mises en perspective par Nicolas Winding Refn sont puissantes, lourdes, fortes, ambitieuses et donnent lieu Ă  un film qui finalement a tout du gĂ©nie pur en soi sur un plan abstrait et dans ce qu’il veut dire et mettre en exergue. Un film qui aurait pu ĂȘtre fascinant, envoutant, dĂ©mentiel d’autant qu’il s’appuie pour se faire, sur des choix quasi-inĂ©dits de narration, hissant le spectateur vers le haut pour lui proposer un anti-divertissement facile, un film unique, singulier et en marge des codes et conventions traditionnelles, plus extrĂȘme encore qu’un Valhalla Rising oĂč dĂ©jĂ  Refn dĂ©tournait les codes classiques d’un genre. C’est d’ailleurs ici que prend place Only God Forgives, Ă  mi-chemin entre ce dernier film Ă©voquĂ© et le style qu’il emploiera sur Drive. Film d’auteur dans la plus pure expression du terme, Only God Forgives ne donne jamais ce que le cinĂ©ma commercial classique donne, mais essaie de s’aventurer sur des terrains inĂ©dits en prenant des dĂ©cisions aussi radicales que courageuses. L’exploit de rĂ©ussir le pari aurait Ă©tĂ© le triomphe absolu d’un artiste qui serait parvenu Ă  conjuguer Ă  l’exigence, la profondeur et le symbolisme chers Ă  un Kubrick avec un film palpitant sur la forme s’essayant Ă  renouveler le cinĂ©ma. Sauf que Refn y parvient dans la thĂ©orie mieux que dans la pratique oĂč plutĂŽt dans le fond plus que dans la forme mĂȘme si son sous-texte reste un peu de la psychologie de comptoir sur-imagĂ©e replonger dans le ventre de la mĂšre pour retourner Ă  l’état pur originel, la violence comme la traduction d’une psychĂ© mal aboutie, la faute Ă  une mĂšre Ă  l’amour soit ambigu pour un frĂšre, soit inexistant pour l’autre, l’impuissance du hĂ©ros mis en image avec par la volontĂ© de plonger la main dans l’intĂ©rieur maternel. Car Only God Forgives est peut-ĂȘtre trop extrĂȘme et radical pour convaincre. Le cinĂ©aste fait preuve d’un maniĂ©risme Ă©puisant dans sa mise en scĂšne sur-lĂ©chĂ© Ă  l’excĂšs, emplissant chaque plan, chaque scĂšne, chaque sĂ©quence, de quantitĂ© de symbolisme alourdissant un rĂ©cit au final coincĂ© dans son idĂ©e gĂ©nĂ©rale et dans ses thĂ©matiques. Only God Forgives est un superbe objet mais un objet figĂ©, qui pour se conduire Ă  bon port en suivant comme un ascĂšte les visĂ©es qu’il s’est fixĂ©es, bascule dans l’indigeste du pire du cinĂ©ma d’auteur dans le mauvais sens du terme pompeux et pesant. On n’ira pas jusqu’à accuser Refn de prĂ©tention mĂȘme sil n’en est pas loin mais force est d’admettre que l’objet dĂ©routant qu’il nous livre, est une pĂ©nible traversĂ©e Ă©puisante et difficile faisant abstraction du plaisir cinĂ©matographique pour se focaliser simplement et uniquement sur son postulat d’existence. Le rĂ©sultat est un film seulement basĂ© sur une idĂ©e psychanalytique ultra-intellectualisĂ©e qu’incarne tout un ensemble d’effets de rhĂ©toriques et de dispositifs de mise en scĂšne mais qui ne dĂ©passera jamais ce stade pour se conjuguer Ă  une histoire qui ne serait pas seulement apprĂ©ciable sous couvert de fascination pour une Ɠuvre en marge. Refn frĂŽle l’auto-parodie de lui-mĂȘme en assommant le spectateur d’un film pesant, lent, tortueux, oĂč l’on est Ă  la fois sous l’émerveillement d’un artiste qui compose brillamment mais dont on connaissait dĂ©jĂ  les capacitĂ©s sur ce registre et dans le mĂȘme temps rebutĂ© par un mĂ©trage trop dĂ©routant pour convaincre, manquant de gĂ©nĂ©rositĂ© pour tempĂ©rer la lourdeur de son dispositif visuel comme narratif. On ne pourra que voir les qualitĂ©s Ă©videntes d’un film qui, au-delĂ  de la merveille plastique qu’il est, est un brillant exercice refusant une forme de naturalisme visuel pour en accepter une autre plus narrative afin de dessiner un fond lourd de sens, mais l’absence de charnel, y prĂ©fĂ©rant une ambiance fantomatique sans cesse rĂ©duite Ă  ses questionnements, ne laisse au final entrevoir qu’un film dĂ©plaisant et coincĂ© par sa structure idĂ©ologique qui le rend aussi rigide que froid et abscons. Refn ne parvient pas Ă  judicieusement se tempĂ©rer dans sa façon de tout complexifier Ă  l’extrĂȘme dans un film se baladant dans le labyrinthe d’une Ăąme humaine perdue et tombe dans la facilitĂ© » d’un cinĂ©ma qui applique de belles images sans cesse construites sur de la symbolique tout azimut Ă  une idĂ©e dominante qui ne s’intĂšgre que bien mal dans un film de genre dont ne ressort que la partie dramatique Ă©crasant tout ce qui l’entoure. L’idĂ©e Ă©tait brillante mais la forme avec laquelle elle est retranscrite laisse une impression de long tunnel ironiquement de seulement 1h30 assommant rappelant le cinĂ©ma d’un Wong Kar-Wai, d’un David Lynch ou d’un Gaspard NoĂ©, quand il dĂ©nie au spectateur toute notion de plaisir pour seulement chercher Ă  se positionner au-dessus de lui avec une pointe de prĂ©tention pour dĂ©verser sur lui toute son intelligence rĂ©flĂ©chie. On comprend bien pourtant que Refn ne nous regarde pas de haut mais veut nous tirer avec lui vers ce haut, mais l’expĂ©rience auteurisante dĂ©sincarnĂ©e qu’il propose souffre d’un terrible manque d’émotion, de romanesque, de sĂ©duction et d’immersion et d’empathie pour des personnages peu expressifs si ce n’est dans encore une fois l’idĂ©e » et la mĂ©taphore et encore. Only God Forgives est au final un film au ralenti sur papier glacĂ©, peu vivant, peu chaleureux, seulement rĂ©duit Ă  ses prodigieux partis pris narratifs sous-tendant une idĂ©e intĂ©ressante et traitĂ©e avec un style qui a fait ses preuves et qui est resservi non sans une pointe de cynisme artificiel. Bande-annonce
Regardezla vidéo Only God forgives - Bande-annonce cannoise (VOST) - Only God Forgives (2013) réalisé par Nicolas Winding Refn avec Ryan Gosling et Kristin Scott
CINÉMA- Probablement un des films les plus attendus de l'annĂ©e 2013, Only God Forgives rĂ©unit l'Ă©quipe de Drive avec Ryan Gosling en hĂ©ros mutique et Nicolas Winding Refn Ă  la rĂ©alisation.
RyanGosling amochĂ© dans la bande-annonce de "Only God Forgives" Ça se joue avec un homme de loi qui se prend pour Dieu. Sans discours, mais en geste, il fait valoir sa justice, comme un contre

OnlyGod Forgives. À Bangkok, Julian, un trafiquant de drogue qui a fui la justice amĂ©ricaine, dirige un club de boxe thaĂŻlandaise. Il organise des combats dans les quartiers chauds de la ville. Son frĂšre Billy l'aidait, mais aprĂšs avoir assassinĂ© une jeune prostituĂ©e, il

Labande annonce d' "Only God Forgives" Teaser Only God Forgives. Pour voir ce contenu, connectez-vous gratuitement. Connectez-vous. PARTAGER; Sur le mĂȘme sujet. GB: la Reine honore les acteurs OnlyGod Forgives, dans lequel tu dois avoir Ă  peu prĂšs cinq lignes de dialogues, ne SĂ©ries La bande-annonce de la saison 4 d'Atlanta est lĂ , avec la date. CinĂ©ma Bong Joon-ho a dĂ©butĂ© KoLeW4.
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