Accueil> Textes lĂ©gaux > Code de SantĂ© Publique > Code de SantĂ© Publique Article L1111-13. Code de SantĂ© Publique Article L1111-13 | mardi 17 mars 2015. VĂ©rifiĂ© le 21 juillet 2022 - Direction de l'information lĂ©gale et administrative Premier ministreQuelles informations sont couvertes par le secret mĂ©dical ? Qui doit le respecter ? Peut-il ĂȘtre levĂ© ? Qu'est-ce que le secret mĂ©dical partagĂ© ? Nous vous indiquons ce qu'il faut savoir sur le secret mĂ©dical secret professionnel et comment porter plainte en cas de secret mĂ©dical couvre toutes les informations que le professionnel de santĂ© a sur vous votre Ă©tat de santĂ© diagnostic, traitement..., votre identitĂ©, ce que vous avez confiĂ©, ce que le professionnel a vu, entendu, compris....Chaque professionnel qui connaĂźt ou suit votre Ă©tat de santĂ© doit respecter le secret mĂ©decin, infirmier, kinĂ©sithĂ©rapeute, psychologue, assistant un professionnel qui a des informations sur vous ne doit pas les communiquer Ă  d'autres professionnels qui vous suivent peuvent Ă©changer entre eux les informations nĂ©cessaires pour vous soigner secret mĂ©dical partagĂ©.Toutefois, vous pouvez vous y opposer Ă  tout loi prĂ©voit des situations dans lesquelles le mĂ©decin doit communiquer certaines le mĂ©decin doit notamment DĂ©clarer les naissancesDĂ©clarer les dĂ©cĂšsDĂ©clarer aux autoritĂ©s sanitaires certaines maladies graves ou contagieuses qui nĂ©cessitent une intervention urgenteÉtablir des certificats mĂ©dicaux pour les soins psychiatriques sans consentementFaire une dĂ©claration mĂ©dicale au procureur de la RĂ©publique titleContent lors de la mise en place d'une sauvegarde de justiceÉtablir des certificats pour les accidents du travail et les maladies professionnellesFournir des informations Ă  l'administration pour les dossiers de pension militaire et civile d'invaliditĂ© ou de retraiteTransmettre Ă  l'expert les documents qu'il dĂ©tient sur la personne s'estimant victime d'un dommage liĂ© Ă  une activitĂ© de prĂ©vention, de diagnostic ou de soins accidents mĂ©dicaux, VIH, amiante...La loi prĂ©voit des situations dans lesquelles le mĂ©decin est autorisĂ© Ă  communiquer certaines le mĂ©decin peut notamment Signaler au procureur de la RĂ©publique titleContent les sĂ©vices ou privations infligĂ©s Ă  une personne majeure, avec son accordSignaler au procureur de la RĂ©publique titleContent les sĂ©vices ou privations infligĂ©s Ă  une personne majeure, sans son accord, dans certaines situations personne qui n'est pas en Ă©tat de se protĂ©ger, victime de violences conjugalesSignaler au procureur de la RĂ©publique titleContent les sĂ©vices ou privations infligĂ©s Ă  un mineurTransmettre des informations relatives Ă  la situation d'un mineur en danger ou en risque de danger Ă  la Cellule de recueil, de traitement et d'Ă©valuation des informations prĂ©occupantes CRIPSignaler au prĂ©fet Ă  Paris, au prĂ©fet de police le caractĂšre dangereux d'une personne dont il sait qu'elle dĂ©tient une arme ou qu'elle a l'intention d'acquĂ©rir une armeLe mĂ©decin doit respecter le secret mĂ©dical d'un mineur vis-Ă -vis de ses lorsque l'intĂ©rĂȘt du mineur l'exige ou qu'une dĂ©cision importante doit ĂȘtre prise, le mĂ©decin doit essayer de convaincre le mineur de tenir ses parents au le mineur maintient son refus, le mĂ©decin peut mettre en Ɠuvre le traitement ou l'intervention Ă  condition que le mineur soit accompagnĂ© d'une personne majeure de son cas de diagnostic ou de pronostic grave, votre famille, vos proches ou votre personne de confiance peuvent ĂȘtre informĂ©s de votre Ă©tat de santĂ© pour vous vous pouvez vous y mĂ©decin ne doit pas donner d'informations vous concernant Ă  une compagnie d' assureur ne peut pas demander au mĂ©decin des informations ou des documents mĂ©dicaux vous ne peut pas exiger de vous des informations sur votre Ă©tat de mĂ©decin du travail ne doit pas communiquer Ă  l'employeur les informations qu'il recueille au cours d'une visite dossier mĂ©dical est Ă©galement couvert par le secret mĂ©dical et ne doit pas ĂȘtre communiquĂ© Ă  l' cas de dĂ©cĂšs, le conjoint titleContent et les ayants-droits titleContent peuvent obtenir des informations mĂ©dicales pour connaĂźtre les causes de la mort du dĂ©funt, dĂ©fendre sa mĂ©moire ou faire reconnaĂźtre ses le dĂ©funt ne doit pas s'y ĂȘtre opposĂ© de son noter en cas de dĂ©cĂšs de votre enfant mineur, vous avez accĂšs Ă  toutes les informations le concernant. Toutefois, vous n'avez pas accĂšs aux dĂ©cisions mĂ©dicales pour lesquelles votre enfant a refusĂ© de vous pouvez porter plainte si vous estimez qu'un professionnel a violĂ© son obligation de secret placeVous devez vous adresser Ă  un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie de votre s’adresser ?La rĂ©ception de la plainte ne peut pas vous ĂȘtre plainte est ensuite transmise au procureur de la RĂ©publique par la police ou la courrierVous pouvez porter plainte auprĂšs du procureur de la faut envoyer une lettre sur papier libre au tribunal judiciaire du lieu de l'infraction ou du domicile de l'auteur de l' lettre doit prĂ©ciser les Ă©lĂ©ments suivants Votre Ă©tat civil et vos coordonnĂ©es complĂštes adresse et numĂ©ro de tĂ©lĂ©phoneRĂ©cit dĂ©taillĂ© des faits, date et lieu de l'infractionNom de l'auteur supposĂ© si vous le connaissez sinon, la plainte sera dĂ©posĂ©e contre XNoms et adresses des Ă©ventuels tĂ©moins de l'infractionDescription et estimation provisoire ou dĂ©finitive du prĂ©judiceDocuments de preuve certificats mĂ©dicaux, arrĂȘts de travail, factures diverses, constats ...VolontĂ© de se constituer partie civilePorter plainte auprĂšs du procureur de la RĂ©publiqueVous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception, par lettre simple ou par lettre pouvez aussi dĂ©poser votre plainte directement Ă  l'accueil du tous les cas, un rĂ©cĂ©pissĂ© vous est remis dĂšs que les services du procureur de la RĂ©publique ont enregistrĂ© votre pouvez aussi envoyer un courrier au conseil dĂ©partemental de l'ordre des lettre doit prĂ©ciser que vous formulez une obtenir la rĂ©paration du prĂ©judice subi, vous pouvez assigner le professionnel de santĂ© devant la justice violation du secret mĂ©dical, sauf dans les cas autorisĂ©s, est sanctionnĂ©e par une peine maximale d'1 an de prison et de 15 000 € d' peut m'aider ?Trouvez les acteurs qui peuvent rĂ©pondre Ă  vos questions dans votre rĂ©gionCode de la santĂ© publique articles L1110-1 Ă  L1110-13Droit du patient au secret mĂ©dical article L1110-4Code de la santĂ© publique articles L1111-1 Ă  L1111-9Secret mĂ©dical et mineurs articles L1111-5 et L1111-5 -1Code de la santĂ© publique articles R4127-1 Ă  R4127-31Secret professionnel mĂ©dical du mĂ©decin article R4127-4Code de la santĂ© publique articles R4127-32 Ă  R4127-55Obligation d'information du patient article R4127-35Code de la santĂ© publique articles R4127-69 Ă  R4127-84Exercice du secret professionnel par le mĂ©decin articles R4127-72 et R4127-73Code de la sĂ©curitĂ© sociale articles L162-2 Ă  L162-5-19Principe dĂ©ontologique du secret professionnel du mĂ©decin article L162-2Code pĂ©nal articles 226-13 Ă  226-14Sanction et principales dĂ©rogations au secret professionnelCode civil articles 55 Ă  59DĂ©rogation au secret mĂ©dical dĂ©claration de naissance par le mĂ©decin article 56Code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales articles L2223-38 Ă  L2223-42DĂ©rogation au secret mĂ©dical dĂ©claration de dĂ©cĂšs par le mĂ©decin article L2223-42Code de la santĂ© publique article L3113-1DĂ©rogation au secret mĂ©dical obligation de signalement des maladies contagieusesCode de la santĂ© publique article L3211-1 Ă  L3211-6DĂ©rogation au secret mĂ©dical placement sous sauvegarde de justice article L3211-6Code de la santĂ© publique articles L3212-1 Ă  L3212-12DĂ©rogation au secret mĂ©dical admission en soins psychiatriquesCode du sport articles L232-1 Ă  L232-4DĂ©rogation au secret mĂ©dical signalement des pratiques de dopage article L232-3Code de l'action sociale et des familles article L226-1 Ă  L226-12-1DĂ©rogation au secret mĂ©dical protection des mineurs en danger article L226-2-2Code de l'action sociale et des familles article L241-5 Ă  L241-12DĂ©rogation au secret mĂ©dical Ă©valuation et plan personnalisĂ© de compensation du handicapLoi n°78-17 du 6 janvier 1978 - Informatique et libertĂ©sDĂ©rogation au secret mĂ©dical recherches dans le domaine de la santĂ© article 55ArrĂȘt du Conseil d'État N°407856 du 26 septembre 2018 relatif Ă  l'Ă©tendue du secret mĂ©dical identitĂ© des patientsQuestions ? 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Codede la santé publique : articles L1110-1 à L1110-13 Droit du patient au secret médical (article L1110-4); Code de la santé publique : articles L1111-1 à L1111-9 Secret médical et mineurs

Le 26 septembre 2005, le Conseil d’Etat, sur le fondement des articles L111-7 et L1110-4 du Code de la santĂ© Publique, validait la transmission d’un dossier mĂ©dical Ă  un mandataire de son patient, pourvu que ce mandataire justifie de son identitĂ© et d’un mandat exprĂšs dudit patient en ce sens CE, N°270234. Dans une dĂ©cision en date du 18 juillet 2018, le Conseil d’Etat a validĂ© la sanction disciplinaire prononcĂ©e Ă  l’encontre d’un mĂ©decin qui avait transmis directement le dossier mĂ©dical de son patient, dĂ©cĂ©dĂ©, Ă  l’avocat des ayants droits de celui-ci, sur simple demande de sa part. Il lui Ă©tait reprochĂ© de ne pas avoir sollicitĂ© pour lui mĂȘme, au prĂ©alable, un mandat exprĂšs des ayants droits pour procĂ©der Ă  cette communication, constituant ainsi une violation du secret mĂ©dical. Cette affaire ne portait cependant pas directement sur la question de la validitĂ© du mandat par l’avocat. Elle fut nĂ©anmoins l’occasion pour le Conseil National de l’Ordre des MĂ©decins de saisir la Commission d’accĂšs aux documents administratifs CADA afin de savoir si des informations mĂ©dicales peuvent ĂȘtre transmises Ă  l’avocat de l’ayant droit d’un patient dĂ©cĂ©dĂ©, en l’absence de mandat exprĂšs de cet ayant droit. Dans sa dĂ©cision du 24 janvier 2019, qu’il est important de reprendre in extenso, la CADA valide pleinement la transmission d’informations mĂ©dicales Ă  un avocat, en raison de la prĂ©somption qu’il tire, de par sa qualitĂ©, d’ĂȘtre investi d’un mandat. Il n’a donc pas Ă  justifier d’un mandat exprĂšs de ses clients La commission d’accĂšs aux documents administratifs a examinĂ© dans sa sĂ©ance du 24 janvier 2019 votre demande de conseil relative au caractĂšre communicable Ă  l’avocat de l’ayant droit d’un patient dĂ©cĂ©dĂ©, d’informations Ă  caractĂšre mĂ©dical relatives Ă  ce patient en l’absence de mandat exprĂšs de l’ayant droit. La commission rappelle que l’article L1111-7 du code de la santĂ© publique reconnaĂźt, d’une part, le droit Ă  toute personne d’accĂ©der aux informations concernant sa santĂ©, dĂ©tenues par des professionnels ou des Ă©tablissements de santĂ©, Ă  l’exception des informations mentionnant qu’elles ont Ă©tĂ© recueillies auprĂšs de tiers n’intervenant pas dans la prise en charge thĂ©rapeutique ou concernant un tel tiers. Le dernier alinĂ©a du V de l’article L1110-4 du code de la santĂ© publique, auquel renvoie l’article L1111-7 du mĂȘme code, prĂ©voit, d’autre part, que le secret mĂ©dical ne fait pas obstacle Ă  ce que les informations mĂ©dicales concernant une personne dĂ©cĂ©dĂ©e soient dĂ©livrĂ©es Ă  ses ayants droit, son concubin ou son partenaire liĂ© par un pacte civil de solidaritĂ©, dans la mesure oĂč elles leur sont nĂ©cessaires pour leur permettre de connaĂźtre les causes de la mort, dĂ©fendre la mĂ©moire du dĂ©funt ou faire valoir leurs droits, sauf volontĂ© contraire exprimĂ©e par la personne avant son dĂ©cĂšs. La commission prĂ©cise que le Conseil d’État, dans sa dĂ©cision du 26 septembre 2005, Conseil national de l’ordre des mĂ©decins, n° 270234, a interprĂ©tĂ© les dispositions du code de la santĂ© publique comme ayant entendu autoriser la personne concernĂ©e Ă  accĂ©der aux informations mĂ©dicales relatives Ă  sa santĂ© dĂ©tenues par des professionnels et Ă©tablissements de santĂ© en recourant, dans les conditions de droit commun, Ă  un mandataire, dĂšs lors que ce dernier peut justifier de son identitĂ© et dispose d’un mandat exprĂšs, c’est-Ă -dire dĂ»ment justifiĂ©. La commission en dĂ©duit qu’il appartient Ă  l’administration, saisie d’une telle demande, de s’assurer tant de l’identitĂ© du mandant que, le cas Ă©chĂ©ant, de sa qualitĂ© d’ayant droit, ainsi que de la rĂ©gularitĂ© du mandat. Pour ce qui concerne toutefois la demande prĂ©sentĂ©e par un avocat, la commission relĂšve que, par une dĂ©cision du 5 juin 2002 n° 227373, le Conseil d’État a jugĂ© qu’il rĂ©sulte des dispositions des articles 4 et 6 de la loi du 31 dĂ©cembre 1971 portant rĂ©forme de certaines professions judiciaires et juridiques que, sous rĂ©serve des dispositions lĂ©gislatives et rĂ©glementaires l’excluant dans les cas particuliers qu’elles dĂ©terminent, les avocats ont qualitĂ© pour reprĂ©senter leurs clients devant les administrations publiques sans avoir Ă  justifier du mandat qu’ils sont rĂ©putĂ©s avoir reçu de ces derniers dĂšs lors qu’ils dĂ©clarent agir pour leur compte. Comme vous le soulignez, la commission estime de maniĂšre constante, depuis un avis n° 20081938 du 19 juin 2008, qu’il rĂ©sulte de la combinaison de ces jurisprudences que, lorsqu’ils demandent Ă  exercer pour le compte de leur client le droit d’accĂšs aux informations mĂ©dicales prĂ©vu par les articles L1110-4 et L1111-7 du code de la santĂ© publique, les avocats n’ont pas Ă  justifier du mandat qu’ils sont rĂ©putĂ©s avoir reçu de ces derniers dĂšs lors qu’ils dĂ©clarent agir pour leur compte. La commission constate que, dans la dĂ©cision du Conseil d’État du 18 juillet 2018 n° 406470 que vous citez, le mĂ©decin sanctionnĂ© par la chambre nationale disciplinaire de l’ordre des mĂ©decins avait Ă©tĂ© sollicitĂ© par les ayants droit d’une patiente dĂ©cĂ©dĂ©e pour une analyse de sa prise en charge mais n’avait pas reçu de mandat exprĂšs de leur part pour communiquer des informations mĂ©dicales concernant cette patiente Ă  un tiers, en l’espĂšce l’avocat desdits ayants droit. La commission relĂšve que dans cette dĂ©cision, le Conseil d’État n’a pas eu Ă  trancher la question du mandat qui aurait ou non Ă©tĂ© donnĂ© par les ayants droit Ă  leur avocat pour accĂ©der aux informations mĂ©dicales concernant la patiente dĂ©cĂ©dĂ©e, question qui n’est Ă  aucun moment Ă©voquĂ©e. La commission estime que, contrairement aux conclusions que vous semblez tirer de cette dĂ©cision, le fait que le mĂ©decin ne puisse pas, sans violer le secret professionnel ni le secret mĂ©dical, communiquer Ă  un tiers, fut-il avocat, des informations mĂ©dicales sans autorisation expresse de la personne ou de ses ayants-droits, ne remet pas, par lui-mĂȘme, en cause la prĂ©somption lĂ©gale dont bĂ©nĂ©ficie l’avocat lorsqu’il reprĂ©sente son client devant les administrations publiques d’agir avec l’accord de son client. Elle relĂšve Ă  cet Ă©gard, que les dispositions du code de la santĂ© publique relatives Ă  l’accĂšs aux informations mĂ©dicales ne prĂ©voient aucune rĂ©serve quant Ă  cette prĂ©somption dont bĂ©nĂ©ficient les avocats. La commission estime, par suite, que cette dĂ©cision n’infirme pas la doctrine de la commission selon laquelle un avocat qui formule une demande d’accĂšs Ă  des informations mĂ©dicales concernant un patient dans le cadre des dispositions des articles L1110-4 et L1111-7 du code de la santĂ© publique, n’a pas Ă  justifier du mandat qu’il est lĂ©galement rĂ©putĂ© avoir reçu de son client dĂšs lors qu’ils dĂ©clare agir pour son compte. En cas de doute sĂ©rieux, il est en revanche possible Ă  l’administration de s’assurer auprĂšs du client, dans le dĂ©lai qui lui est imparti pour rĂ©pondre Ă  la demande de communication, que l’avocat qui la saisit agit bien Ă  sa demande. » CADA, conseil n° 20185934, 24 janv. 2019.

ArticleL1111-4 du Code de la santé publique - Toute personne prend, avec le professionnel de santé et compte tenu des informations et des préconisations qu'il lui fournit, les décisions concernant sa santé. Toute personne a le droit de refuser ou de ne pas recevoir un traitement. Le suivi du malade reste cependant assuré par le
Article L1111-22 - Code de la santé publique »Version à la date format JJ/MM/AAAAou du
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Codede la santĂ© publique. Recherche par : Document - NumĂ©ro d'article. Table alphabĂ©tique. Sommaire. Code de la santĂ© publique. PREMIÈRE PARTIE - LÉGISLATIVE Le droit du malade au libre choix de son praticien et de son Ă©tablissement de santĂ© est un principe fondamental de la lĂ©gislation sanitaire. Les limitations apportĂ©es Ă  ce principe par les diffĂ©rents rĂ©gimes de protection sociale ne peuvent ĂȘtre introduites qu'en considĂ©ration des capacitĂ©s techniques des Ă©tablissements, de leur mode de tarification et des critĂšres de l'autorisation Ă  dispenser des soins remboursables aux assurĂ©s sociaux. Codede SantĂ© Publique Article L1111-10. Lorsqu’une personne, en phase avancĂ©e ou terminale d’une affection grave et incurable, quelle qu’en soit la cause, dĂ©cide Code de la santĂ© publiqueChronoLĂ©gi Article L1111-13 - Code de la santĂ© publique »Version Ă  la date format JJ/MM/AAAAou duVersion en vigueur depuis le 01 janvier 2022 Naviguer dans le sommaire du code Le dossier mĂ©dical partagĂ© mentionnĂ© Ă  l'article L. 1111-14 est intĂ©grĂ© Ă  l'espace numĂ©rique de santĂ© dont il constitue l'une des Ă  l’article 45 II de la loi n° 2019-774 du 24 juillet 2019, ces dispositions entrent en vigueur Ă  une date fixĂ©e par le dĂ©cret en Conseil d'Etat prĂ©vu au V de l'article L. 1111-13-1 du code de la santĂ© publique, et au plus tard le 1er janvier au I de l'article 4 du dĂ©cret n° 2021-1048 du 4 aoĂ»t 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier en haut de la page ArticleL1111-28 EntrĂ©e en vigueur 2017-01-14 La signature apposĂ©e sur un document mentionnĂ© Ă  l'article L. 1111-25 signifie, selon le cas, que : 1° La personne prise en charge Librairie Imprimer Vous devez ĂȘtre connectĂ© et disposer d'un compte personnalisĂ© pour effectuer cette action. Connectez-vous Enregistrer Vous devez ĂȘtre connectĂ© et disposer d'un compte personnalisĂ© pour effectuer cette action. Connectez-vous RĂ©initialiser Retour Filtres avancĂ©s Revues NumĂ©ro de revue NumĂ©ro de page Type de gazette spĂ©cialisĂ©e Revues Les critĂšres de recherche sĂ©lectionnĂ©s ne retournent pas de numĂ©ro de revues. Jurisprudence Juridiction Formation NumĂ©ro de dĂ©cision NumĂ©ro ECLI Jurisprudence Les critĂšres de recherche sĂ©lectionnĂ©s ne retournent pas de dĂ©cisions de Jurisprudence. Formules Joly Type de sociĂ©tĂ© Type d'acte Formules Joly Les critĂšres de recherche sĂ©lectionnĂ©s ne retournent pas de formules. Codes Titre du code NumĂ©ro d'article Codes Les critĂšres de recherche sĂ©lectionnĂ©s ne retournent pas de codes. Afficher rĂ©sultats Recherche avancĂ©e Tout sĂ©lectionner Imprimer Vous devez ĂȘtre connectĂ© et disposer d'un compte personnalisĂ© pour effectuer cette action. Connectez-vous Enregistrer Vous devez ĂȘtre connectĂ© et disposer d'un compte personnalisĂ© pour effectuer cette action. Connectez-vous Section 1 Principes gĂ©nĂ©raux Articles L1111-1 Ă  L1111-9 Code de la santĂ© publique Version en vigueur au 18 aoĂ»t 2022 LEGISCTA000006185255 urnLEGISCTA000006185255 Vos outils pratiques Imprimer Vous devez ĂȘtre connectĂ© et disposer d'un compte personnalisĂ© pour effectuer cette action. Connectez-vous Enregistrer Vous devez ĂȘtre connectĂ© et disposer d'un compte personnalisĂ© pour effectuer cette action. Connectez-vous Voir le sommaire de ce code

ArticleL1111-4 du Code de la santé publique (Nouvelle partie Législative) Toute personne prend, avec le professionnel de santé et compte tenu des informations et des préconisations qu'il lui fournit, les décisions concernant sa santé. Le médecin doit respecter la volonté de la personne aprÚs l'avoir informée des conséquences de ses

La loi de modernisation de notre systĂšme de santĂ© n°2016-41 vient d’ĂȘtre promulguĂ©e le 26 janvier 2016 et publiĂ©e au journal officiel le 27 janvier 2016. Rappelons que la procĂ©dure d’agrĂ©ment des hĂ©bergeurs de donnĂ©es de santĂ© Ă  caractĂšre personnel a Ă©tĂ© instaurĂ©e par la loi n°2002-303 du 4 mars 2002, dite "loi Kouchner". Elle vise Ă  assurer la sĂ©curitĂ©, la confidentialitĂ© et la disponibilitĂ© des donnĂ©es de santĂ© Ă  caractĂšre personnel, lorsque leur hĂ©bergement est externalisĂ©. de l'HĂ©bergement de donnĂ©es de santĂ© Ă  caractĂšre personnel PilotĂ©e par l’ASIP SantĂ©, elle s’impose dans les conditions suivantes "Les professionnels de santĂ© ou les Ă©tablissements de santĂ© ou la personne concernĂ©e peuvent dĂ©poser des donnĂ©es de santĂ© Ă  caractĂšre personnel, recueillies ou produites Ă  l'occasion des activitĂ©s de prĂ©vention, de diagnostic ou de soins, auprĂšs de personnes physiques ou morales agréées Ă  cet effet. Cet hĂ©bergement de donnĂ©es, quel qu'en soit le support, papier ou informatique, ne peut avoir lieu qu'avec le consentement exprĂšs de la personne concernĂ©e" art. Code de la SantĂ© Publique. Selon l’interprĂ©tation pragmatique de l’ASIP SantĂ©, la rĂ©glementation art. L1111-8 et R1111-9 Ă  14 CSP s’applique Ă  tout responsable de traitement, au sens de la loi Informatique et libertĂ©s n°78-17 du 6-1-1978 qui externalise l’hĂ©bergement des donnĂ©es de santĂ© Ă  caractĂšre personnel qu’il traite, incluant notamment les mutuelles et assurances. L'agrĂ©ment est dĂ©livrĂ© aprĂšs instruction 8 mois maximum d’un dossier remis par le candidat Ă  l’ASIP SantĂ©, s’articulant autour de 6 principaux formulaires dĂ©taillant les caractĂ©ristiques techniques, juridiques et Ă©conomiques de la prestation d’hĂ©bergement. D’aprĂšs l’ASIP SantĂ©, le candidat Ă  l’agrĂ©ment doit couvrir l’ensemble des obligations rĂ©glementaires, par lui-mĂȘme ou en en reportant expressĂ©ment certaines sur son client ou ses sous-traitants, dans le cadre du contrat d’hĂ©bergement ou du/des contrats de sous-traitance. Une Ă©valuation de conformitĂ© technique remplace l’agrĂ©ment La loi de janvier 2016 modifie substantiellement l’art. 1111-8 CSP. Son article 96 I 5° a prĂ©voit ainsi "Toute personne qui hĂ©berge des donnĂ©es de santĂ© Ă  caractĂšre personnel recueillies Ă  l'occasion d'activitĂ©s de prĂ©vention, de diagnostic, de soins ou de suivi social et mĂ©dico-social, pour le compte de personnes physiques ou morales Ă  l'origine de la production ou du recueil desdites donnĂ©es ou pour le compte du patient lui-mĂȘme, doit ĂȘtre agréée Ă  cet effet. Cet hĂ©bergement, quel qu'en soit le support, papier ou Ă©lectronique, est rĂ©alisĂ© aprĂšs que la personne prise en charge en a Ă©tĂ© dĂ»ment informĂ©e et sauf opposition pour un motif lĂ©gitime". Cette nouvelle formulation Ă©tend le pĂ©rimĂštre de l’obligation, pour les responsables de traitement, en cas d’externalisation de l’hĂ©bergement, de recourir Ă  un hĂ©bergeur agréé, dĂšs lors qu’elle s’impose dorĂ©navant au secteur de la santĂ©, mais aussi Ă  celui du secteur social. Par ailleurs, le consentement de la personne concernĂ©e par les donnĂ©es - dĂ»ment informĂ©e - n’a plus Ă  ĂȘtre recueilli il est prĂ©sumĂ©. Enfin, l’article 204 I 5° c de la loi habilite le gouvernement, par voie d’ordonnance, dans un dĂ©lai d’1 an Ă  compter de la promulgation de la loi, Ă  remplacer l'agrĂ©ment par une "Ă©valuation de conformitĂ© technique". 3 types de certification Recommandations - Anticiper sur le pĂ©rimĂštre de certification concernĂ© par sa prestation d’hĂ©bergement - Mettre en conformitĂ© sa prestation d’hĂ©bergement avec la norme ISO27001, qui constituera le socle de la nouvelle certification - S’il Ă©tait confirmĂ© que les agrĂ©ments en vigueur Ă  la date de mise en place de la nouvelle certification le restaient jusqu’à leurs termes, anticiper sur le renouvellement des agrĂ©ments en cours. L’ASIP SantĂ© a anticipĂ© sur la procĂ©dure de certification et segmentĂ© les services des hĂ©bergeurs. Elle envisage 3 types de certification - HĂ©bergeur d’infrastructure, incluant la fourniture de l’hĂ©bergement physique ainsi que la mise en Ɠuvre des matĂ©riels informatiques, leur maintenance, et Ă©ventuellement l’activitĂ© de sauvegardes externalisĂ©es - InfogĂ©rance d’hĂ©bergement, incluant l’activitĂ© d’infogĂ©rance hors infogĂ©rance de l’application mĂ©tier, et Ă©ventuellement l’activitĂ© de sauvegardes externalisĂ©es - HĂ©bergeur de donnĂ©es de santĂ©, regroupant les deux premiĂšres certifications. Ainsi, tous les acteurs de la chaĂźne seraient dĂ©sormais certifiĂ©s pour leur pĂ©rimĂštre de responsabilitĂ©s, Ă  l’exclusion du pĂ©rimĂštre de son client ou de ses sous-traitants. De la sorte, les contrats d’hĂ©bergement et de sous-traitance n’auront plus Ă  intĂ©grer les reports d’obligations Ă  leur Ă©gard et s’en trouveront donc largement simplifiĂ©s. Certification pour 3 ans Les hĂ©bergeurs seraient dĂ©sormais certifiĂ©s pour 3 ans par un organisme certificateur, lui-mĂȘme accrĂ©ditĂ© par un organisme accrĂ©diteur pour 5 ans en France, le COFRAC. La nouvelle procĂ©dure de certification serait mise en place aprĂšs la publication de l’ordonnance du gouvernement et aussi de rĂ©fĂ©rentiels par l’ASIP SantĂ©, soit Ă  une Ă©chĂ©ance de 2 ans Ă  compter de la promulgation de la loi le 26 janvier 2016. Les agrĂ©ments en vigueur Ă  cette date devraient rester valables jusqu’à leur terme. Marguerite Brac de la PerriĂšre, Aude Latrive, avocats, cabinet Alain Bensoussan Avocats Laloi de 4 mars 2002, relative aux droits des malades et la qualitĂ© de systĂšme de santĂ© et les recommandations de la Haute AutoritĂ© de SantĂ© prĂ©cisent que toute personne a dĂ©sormais accĂšs Ă  son dossier mĂ©dical. « Toute personne a accĂšs Ă  l'ensemble des informations concernant sa santĂ© dĂ©tenues Article L1111-9 Un dĂ©cret en Conseil d'Etat fixe les conditions d'application de la prĂ©sente section. Les modalitĂ©s d'accĂšs aux informations concernant la santĂ© d'une personne, et notamment l'accompagnement de cet accĂšs, font l'objet de recommandations de bonnes pratiques Ă©tablies par la Haute AutoritĂ© de santĂ© et homologuĂ©es par arrĂȘtĂ© du ministre chargĂ© de la santĂ©. Article prĂ©cĂ©dent Article L1111-8-1 Article suivant Article L1111-10 DerniĂšre mise Ă  jour 4/02/2012 ArticleL1111-1 du code de la santĂ© publique « Les droits reconnus aux usagers s'accompagnent des responsabilitĂ©s de nature Ă  garantir la pĂ©rennitĂ© du systĂšme ï»żActions sur le document Article L1111-14 Afin de favoriser la coordination, la qualitĂ© et la continuitĂ© des soins, gages d'un bon niveau de santĂ©, chaque bĂ©nĂ©ficiaire de l'assurance maladie dispose, dans les conditions et sous les garanties prĂ©vues Ă  l'article L. 1111-8 et dans le respect du secret mĂ©dical, d'un dossier mĂ©dical personnel constituĂ© de l'ensemble des donnĂ©es mentionnĂ©es Ă  l'article L. 1111-8, notamment des informations qui permettent le suivi des actes et prestations de soins et comportant la mention "a Ă©tĂ© informĂ© de la loi sur le don d'organes". Le dossier mĂ©dical personnel comporte Ă©galement un volet spĂ©cialement destinĂ© Ă  la prĂ©vention. Ce dossier mĂ©dical personnel est créé auprĂšs d'un hĂ©bergeur de donnĂ©es de santĂ© Ă  caractĂšre personnel agréé dans les conditions prĂ©vues Ă  l'article L. 1111-8. L'adhĂ©sion aux conventions nationales rĂ©gissant les rapports entre les organismes d'assurance maladie et les professionnels de santĂ©, prĂ©vues Ă  l'article L. 162-5 du code de la sĂ©curitĂ© sociale, et son maintien sont subordonnĂ©s Ă  la consultation ou Ă  la mise Ă  jour du dossier mĂ©dical personnel de la personne prise en charge par le mĂ©decin. Les dispositions de l'alinĂ©a prĂ©cĂ©dent sont applicables dĂšs que l'utilisation du dossier mĂ©dical personnel est possible sur l'ensemble des territoires auxquels s'applique la prĂ©sente section. DerniĂšre mise Ă  jour 4/02/2012 TmRZ.
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  • article l1111 4 code de la santĂ© publique