SĂ©ance11 (2 heures) PrĂ©paration au bac Un tableau et son commentaire (pages 26-27) – Mettre en relation un texte et un support iconique. – DĂ©velopper le sens de l’observation. – Permettre l’expression d’une sensibilitĂ© personnelle. – S’entraĂźner Ă  rĂ©pondre Ă  une exigence possible du bac : la suite de texte. Montre plus.
"Tout l’automne Ă  la fin n’est plus qu’une tisane froide. Les feuilles mortes de toutes essences macĂšrent dans la pluie. Pas de fermentation, de crĂ©ation d’alcool il faut attendre jusqu’au printemps l’effet d’une application de compresses sur une jambe de bois. Le dĂ©pouillement se fait en dĂ©sordre. Toutes les portes de la salle de scrutin s’ouvrent et se ferment, claquant violemment. Au panier, au panier ! La nature dĂ©chire ses manuscrits, dĂ©molit sa bibliothĂšque, gaule rageusement ses derniers fruits. Puis elle se lĂšve brusquement de sa table de travail. Sa stature aussitĂŽt paraĂźt immense. DĂ©coiffĂ©e, elle a la tĂȘte dans la brume. Les bras ballants, elle aspire avec dĂ©lices le vent glacĂ© qui lui rafraĂźchit les idĂ©es. Les jours sont courts, la nuit tombe vite, le comique perd ses droits. La terre dans les airs parmi les autres astres reprend son air sĂ©rieux. Sa partie Ă©clairĂ©e est plus Ă©troite, infiltrĂ©e de vallĂ©es d'ombre. Ses chaussures, comme celles d'un vagabond, s'imprĂšgnent d'eau et font de la musique. Dans cette grenouillerie, cette amphibiguĂŻtĂ© salubre, tout reprend forces, saute de pierre en pierre et change de prĂ©. Les ruisseaux se multiplient. VoilĂ  ce qui s’appelle un beau nettoyage et qui ne respecte pas les conventions ! HabillĂ© comme nu, trempĂ© jusqu’aux os. Et puis cela dure, ne sĂšche pas tout de suite. Trois mois de rĂ©flexion salutaire dans cet Ă©tat ; sans rĂ©action vasculaire sans peignoir ni gant de crin. Mais sa forte constitution y rĂ©siste. Aussi, lorsque les petits bourgeons recommencent Ă  pointer, savent-ils ce qu’ils font et de quoi il retourne — et s’ils se montrent avec prĂ©caution, gourds et rougeauds, c’est en connaissance de cause. Mais lĂ  commence une autre histoire, qui dĂ©pend peut-ĂȘtre mais n’a pas l’odeur de la rĂšgle noire qui va me servir Ă  tirer mon trait sous celle-ci." Francis PONGE, Le parti pris des choses
3 Marcel Spada, Francis Ponge, Paris, Seghers, coll. «PoĂštes d'aujourd'hui», 1974, p. 12 . L'auteur y emploie cet adjectif pour le remettre en question. 4. AndrĂ© Pieyre de Mandiargues, «Le Feu et la Pierre», dans un numĂ©-ro d'hommage Ă  Francis Ponge de la Nouvelle Revue française, n° 4, sept. 1956, Études françaises, 25, 1, 1989 La fin de l'automne . . Tout l’automne Ă  la fin n'est plus qu’une tisane froide. Les feuilles mortes de toutes essences macĂšrent dans la pluie. Pas de fermentation, de crĂ©ation d'alcool; il faut attendre jusqu'au printemps l’effet d’une application de compresses sur une jambe de bois1. . . Le dĂ©pouillement se fait en dĂ©sordre. Toutes les portes de la salle de scrutin s’ouvrent et se ferment, claquant violemment. Au panier, au panier! La Nature dĂ©chire ses manuscrits, dĂ©molit sa bibliothĂšque, gaule rageusement ses derniers fruits. . . Puis elle se lĂšve brusquement de sa table de travail. Sa stature aussitĂŽt paraĂźt immense. DĂ©coiffĂ©e, elle a la tĂȘte dans la brume. Les bras ballants, elle aspire avec dĂ©lices le vent glacĂ© qui lui rafraĂźchit les idĂ©es. Les jours sont courts, la nuit tombe vite, le comique perd ses droits. . . La terre dans les airs parmi les autres astres reprend son air sĂ©rieux. Sa partie Ă©clairĂ©e est plus Ă©troite, infiltrĂ©e de vallĂ©es d’ombres. Ses chaussures, comme celles d’un vagabond, s’imprĂšgnent d’eau et font de la musique. . . Dans cette grenouillerie2, cette amphibiguĂŻtĂ©3 salubre, tout reprend forces, saute de pierre en pierre et change de prĂ©. Les ruisseaux se multiplient. . . VoilĂ  ce qui s’appelle un beau nettoyage, et qui ne respecte pas les conventions! HabillĂ© comme nu, trempĂ© jusqu’aux os. . . Et puis cela dure, ne sĂšche pas tout de suite. Trois mois de rĂ©flexion salutaire dans cet Ă©tat; sans rĂ©action vasculaire, sans peignoir ni gant de crin. Mais sa forte constitution y rĂ©siste. . . Aussi, lorsque les petits bourgeons recommencent Ă  pointer, savent-ils ce qu’ils font et de quoi il retourne, – et s’ils se montrent avec prĂ©caution, gourds et rougeauds, c’est de connaissance de cause. . . Mais lĂ  commence une autre histoire, qui dĂ©pend peut-ĂȘtre mais n’a pas l’odeur de la rĂšgle noire qui va me servir Ă  tirer mon trait sous celle-ci. Ultima modifica Guernes Sab, 06/01/2018 - 2137 traduzione in ItalianoItaliano La fine dell'autunno . . Tutto l’autunno infine non Ăš che una tisana fredda. Le foglie morte d’ogni arbusto macerano nella pioggia. Non c’ù fermentazione, nĂ© formazione d’alcol; bisogna attendere fino a primavera l’effetto di unapplicazione di compresse su una gamba di legno.. . Lo spoglio avviene in disordine. Tutte le porte della sala dello scrutinio s’aprono e si chiudono, sbattono violentemente. Scartare, scartare! La Natura straccia i suoi manoscritti, demolisce la sua biblioteca, rabbiosamente butta giĂč i suoi ultimi frutti.. . Poi si alza sgarbatamente dal suo scrittoio. La sua statura di botto appare immensa. Spettinata, ha la testa nella nebbia. Le braccia ciondoloni, aspira deliziata il vento gelido che le rinfresca le idee. I giorni sono brevi, la notte scende lesta, la comicitĂ  perde i suoi diritti.. . La terra per aria fra gli altri astri riprende la sua aria seria. Il suo lato illuminato Ăš piĂč stretto, solcato da valli d’ombra. Le sue scarpe, come quelle di un vagabondo, s’inzuppano d’acqua e producono musica.. . In questo ranocchioso pantano, in quest’anfibiguitĂ  salubre, tutto riacquista forza, salta di sasso in sasso e cambia di prato. Si moltiplicano i rigagnoli.. . Questa sĂŹ che si chiama una bella ripulita e che non rispetta le convenzioni! Vestiti come nudi, zuppi fino all’osso.. . E poi tutto questo dura, non asciuga in un momento. Tre mesi di salutare riflessione in questo stato; senza reazione vascolare, senza accappatoio nĂ© guanto di crine. Ma la sua forte costituzione non s’arrende.. . CosĂŹ, quando le piccole gemme ricominciano a far capolino, sanno quello che fanno e di cosa si tratta, - e se si mostrano con prudenza, turgide e rubizze, Ăš con cognizione di causa.. . Ma lĂŹ comincia un’altra storia, che forse Ăš collegata, ma non ha lo stesso odore del righello nero che mi servirĂ  a tirare il tratto qui Aggiunto su richiesta di Guernes LabriĂšvetĂ© de nombre de poĂšmes du recueil, de fait, rĂ©sulte moins de circonstances ou de 1. Francis Ponge, Le Parti pris des choses, suivi de ProĂȘmes, Paris, PoĂ©sie / Gallimard, 1977, p. 33. Toutes les rĂ©fĂ©rences de pages, pour ce recueil, renverront Ă  cette Ă©dition. 2. « La fin de l’automne », p. 34. 3. « Le pain », p. 46. 4 PremiĂšre partie NĂ© Ă  Montpellier en 1899, Francis Ponge est issu d’une famille protestante. Il fait des Ă©tudes brillantes avant de se prĂ©senter au concours de l’École Normale SupĂ©rieure oĂč il Ă©chouera Ă  l’oral. Francis Ponge se dit lui-mĂȘme de la gĂ©nĂ©ration surrĂ©aliste. A la fin de la premiĂšre guerre mondiale, il adhĂšre au parti socialiste et entre chez Gallimard suite Ă  sa rencontre avec Paulhan. En 1926, il publie Douze Petits Écrits que l’on peut dĂ©finir comme le fondement de sa poĂ©tique. L’auteur joue avec les formes dĂ©jĂ  consacrĂ©es de la littĂ©rature telles que la satire ou l’apologue. En 1937, il entre au Parti Communiste Français et en 1942, il publie Le Parti Pris des Choses qui marque son entrĂ©e dans le monde littĂ©raire. Il dira plus tard de ce recueil C’est le livre de moi qui m’a fait connaĂźtre un peu.. Il quitte le PCF en 1947. Il publie ProĂȘmes en 1948, La Seine en 1950, La Rage de l’Expression en 1952, Le Soleil placĂ© en abĂźme en 1954, Pour un Malherbe en 1965 ainsi que divers textes sur la peinture. Il Ă©crira jusqu’à sa mort, expliquant sa recherche de l’épaisseur des mots et son approche de la littĂ©rature, sa maniĂšre d’écrire que l’on retrouve dans La Fabrique du PrĂ© 1971. Il meurt Ă  Bar-sur-Loup le 6 aoĂ»t 1988. Les tires des poĂšmes, me font penser a des ouvrages monographiques c'est-Ă -dire Ă©crit par un auteur et qui fait l'Ă©tat de connaissances Ă  un moment prĂ©cis sur un sujet dĂ©limitĂ©; des ouvrages de littĂ©rature qui reposent sur l'imagination et prennent divers genre exles recueils de poĂ©sies;les ouvrages documentaire qui sont fondĂ©s sur la description de la rĂ©alitĂ© et leur contenu est objectif; un dictionnaire. Les diffĂ©rents thĂšmes sont des espĂšces de la faune la plus courante la Crevette, le Papillon, Escargots, l’HuĂźtre, Notes pour un coquillage, des minĂ©raux le Galet, des objets fabriquĂ©s par l’homme le Cageot, la Bougie, des comestibles le Pain l’Orange, des phĂ©nomĂšnes naturels Pluie, le Cycle des saisons mais aussi des lieux familiers le Restaurant Lemeunier rue de la ChaussĂ©e-d’Antin, les Trois Boutiques, Seine n° ou des attitudes humaines caractĂ©ristiques la Jeune MĂšre, le Gymnaste. objets naturels ou ordinaires, et dĂ©libĂ©rĂ©ment antipoĂ©tiques, comme la Mousse , la Cigarette , le Cageot , que des phĂ©nomĂšnes physiques le Cycle des saisons ou des ĂȘtres humains figĂ©s en stĂ©rĂ©otypes la Jeune MĂšre , le Gymnaste . Ce recueil va donc parler d'objets poĂ©tiques crĂ©es, d'objets poĂ©tiques de consommation et d'objets poĂ©tiques de la nature. 4 Oui, les tires sont bien choisis par rapport Ă  leur contenu. 5 Le Parti pris des choses tente de rendre compte des objets de la maniĂšre la plus prĂ©cise et la plus rigoureuse possible, cherchant en particulier Ă  exprimer leurs qualitĂ©s caractĂ©ristiques. Ce compte rendu porte sur les qualitĂ©s physiques de l'objet Ponge recourt volontiers au vocabulaire technique des sciences expĂ©rimentales. Il construit des “dĂ©finitions-descriptions” de l'objet et consacre son Ă©criture aux “choses” familiĂšres qui nous entourent. Jeux avec la langue, les mots. Dans son projet, Ponge dit que il faut que mon livre remplace 1 le dictionnaire encyclopĂ©dique; 2le dictionnaire Ă©tymologique; 3le dictionnaire des synonymes,etc; 6 toute poĂ©sie lyrique Ă  partir de la Nature, des objets,etc.. Il fait des Ă©loges. Le terme proĂȘmes est un mot-valise associant proses te poĂšmes. Il rassemble ses poĂšmes sous le titre de ProĂȘmes , ces travaux Ă  valeur de manifeste ne paraĂźtront en effet qu'en 1948, aprĂšs que Ponge, presque quinquagĂ©naire, exprima son impatience et son mĂ©contentement dans des termes extrĂȘmement vifs. Non, je n'ai pas eu l'impression de lire de la poĂ©sie lors de ma premiĂšre lecture. J'avais plutĂŽt l'impression de lire des dĂ©finition, en plus il n'y a pas de vers et parfois ses poĂšmes font plusieurs pages. Francis Ponge pensait que ses poĂšmes pouvaient et devaient ĂȘtre lu comme des fables. Il s'agit pour lui d'explorer la naissance perpĂ©tuelle de la parole, comme objeu contraction d'objet et jeu. Ce concept est illustrĂ© dans la Rage de l'expression, la parole est comme une "obsession", les rĂ©pĂ©titions et les variantes se lisent comme la preuve du mouvement perpĂ©tuel, d'Ă©ternel recommencement tendant Ă  l'infini de l'Ă©criture, montrant ainsi que la crĂ©ation a pour corollaire indispensable le non-achĂšvement. Le matĂ©riau poĂ©tique apparaĂźt donc comme objet de jouissance pour le poĂšte lui-mĂȘme en train d'Ă©crire qu'il appelle l'objoie. Par rapport Ă  ce que j'ai lu, cela signifie que les objets ont une nouvelle dĂ©finition. Le rapport entre l'objet, son nom et du texte Ă©crit prend le nom d'objeu. 6 Les liens perçue entre les poĂšmes sont, des lieux communs par exemple la fleur, qui se limite bien souvent, en poĂ©sie, Ă  une Ă©vocation miĂšvre; l'abolition de la distinction entre le mot et la chose dĂ©signer. Ces courts poĂšmes en prose pleins d'ironie et de pittoresque comportent toujours une prosodie cachĂ©e, rimes internes, rythmes qui accompagnent l'objet. 7 Pour moi, le titre du recueil signifie parvenir Ă  une leçon c'est-Ă -dire avoir une leçon de choses et une fable. Un parti pris est une opinion prĂ©conçue souvent due Ă  l'Ă©ducation et non Ă  une observation impartiale des faits,dĂ©cision inflexible, prĂ©jugĂ©. Une leçon de chose est un procĂ©dĂ© d'enseignement. 8 Le ready made est dans les arts plastiques un objet pris au hasard et prĂ©sentĂ© comme Ɠuvre d'art. L'Ă©dition Folioplus a choisi d’illustrer sa premiĂšre de couverture avec Le balai de R. Chaissac par pur hasard. DeuxiĂšme partie 1 Oui, il est seulement question des mĂ»res dans ce poĂšme car le poĂšme refigure l'objet ainsi que son rapport intĂ©rieur/extĂ©rieur. Il le nomme d'abord puis le dĂ©finit. goutte d'encre dĂ©crit le peu d'encre qui parsĂšme l'image du poĂšme. A propos de l'orange, il Ă©voque la lanterne vĂ©nitienne des saveurs. À l'aide de mĂ©taphores, comparaisons, le poĂšte tente de restituer aux objets leur entiĂšre originalitĂ©. En effet, certaines choses ne sont plus perçues qu'Ă  travers le filtre des lieux communs par exemple la fleur, qui se limite bien souvent, en poĂ©sie, Ă  une Ă©vocation miĂšvre. C'est par un effet de surprise que le poĂšte entend renouveler notre perception du monde. Le papillon se fait ainsi lampiste, la fleur est une tasse mal lavĂ©e ou une lampe. Le papillon est Ă©galement un minuscule voilier des airs malmenĂ© par le vent ou mĂȘme une allumette volante. Il crĂ©e ses propres objets poĂ©tiques poĂ©sie du cageot, paradoxale; poĂ©sie des objets de consommation le pain; poĂ©sie de la nature enfin, dans ce qu'elle a de plus concret. 2 - La pluie MĂ©canisme compliquĂ©, comparĂ©e Ă  une horlogerie dont le ressort est la pesanteur d'une masse donnĂ©e de vapeur e prĂ©cipitation, la pluie est dĂ©crite comme une machinerie dans des termes techniques qui en fait un poĂšme objectif. Il y a des prĂ©cisions topographiques comme au centre, a peu de distance des murs de droite et de gauche, ici, lĂ , sur des tringles, sur les accoudoirs de la fenĂȘtres... des prĂ©cisions gĂ©omĂ©triques comme un fin rideau discontinu, fraction intense du mĂ©tĂ©ore pur, berlingots convexe... Or toute cette description relĂšve d 'un sujet qu'on peut voir dĂšs le dĂ©but du poĂšme La pluie, dans la cour oĂč je la regarde tomber, descend Ă  des allures trĂšs diverse. L'objet-pluie se retrouve rapporter au caractĂ©ristique d'un sujet humain. L’huĂźtre description complĂšte en rĂ©fĂ©rence Ă  un galet, accumulation de comparatifs ; dĂ©couverte sensorielle taille, toucher, aspect. Description extĂ©rieure assez nĂ©gative quasi laideur de l’huĂźtre ; allitĂ©ration en G, en R ; comparaison avec un galet; hostilitĂ©, adverbe opiniĂątrement ; oxymore brillament blanchĂątre , qui insiste sur la dualitĂ© de l’huĂźtre + ironie, pĂ©joratif. - Dans Le mollusque, la dĂ©finition proposĂ©e est Le mollusque est un ĂȘtre-presque une qualitĂ©. Il n'a pas besoin de charpente mais seulement d'un rempart, quelque chose comme la couleur dans le tube. ; Ce n'est donc pas seulement un crachat, mais une rĂ©alitĂ© des plus prĂ©cieuses. Le mollusque est douĂ©e d'une Ă©nergie puissante Ă  se renfermer.... Non, ce n'est pas celle que j'aurai proposĂ©e car celle ci est beaucoup plus dĂ©taillĂ©. Je l'aurai simplement dĂ©finit en disant que le mollusque est un animal invertĂ©brĂ© au corps mou, souvent pourvu d'une coquille comme l’escargot par exemple ou ,que c'est une personne molle sans aucune Ă©nergie. Ponge pose explicitement l'analogie avec les paroles humaines dans ce poĂšme. Il exprime les qualitĂ©s physique et linguistique du mot, il veut nous rendre compte de sa beautĂ©. - Dans Le galet, on parle de la perfection du galet en ce moment jusqu'Ă  l'histoire de la pierre depuis son origine volcanique. Pour le temps Qu'on ne me reproche pas en cette matiĂšre de remonter plus loin mĂȘme que le dĂ©luge. c'est-Ă -dire retourner encore plus dans le passĂ©; aprĂšs une pĂ©riode de torsionsc'est-Ă -dire le temps que sa a mis pour se dĂ©former; Telle est aujourd'hui l'apparence du globe cela signifie que on connaĂźt maintenant la nouvelle apparence de la pierre soit le galet... Pour la vie Toute la gloire et toute l'existence, tout ce qui fait voir et tout ce qui fait vivre, la vie fait voir aussitĂŽt qu'elle n'a rien de commun avec elle.... Pour la mort dĂ©couvre le pĂ©trin affreux d'un lit de mort; conserve un public et des objets, morts ou sur le point de l'ĂȘtre; un pareil sacrifice, l'expulsion de la vie; un effet brisant; Lui mort et elle chaotique; la grandeur morte... Dans La bougie, l'obscuritĂ© fait penser au conflit entre la vie et la mort. La bougie a Ă©tĂ© inventĂ©e au milieu du Moyen Âge. Pour le temps La nuit; dĂ©compose; brĂ»lĂ©s aussitĂŽt ou vannĂ©s dans la bagarre. Pour la vie ravive une plante signifie la rafraĂźchie. Pour la mort La bougie s'inclinant dans son assiette et se noie dans son aliment signifie la mort de la flamme; la nuit donne une forme de danger. Dans Le pain dans la vie elle s'est façonnĂ©e en vallĂ©es, crĂȘtes, ondulations, crevasses...; dans la mort couche ses feux; Lorsque le pan rassit ces fleurs fanent et se rĂ©trĂ©cissent elles se dĂ©tachent alors les unes des autres, et la masse en devient friable...; brisons-la - Dans le Le pain, Ponge prĂ©sente le pain comme s’il s’agissait de la Terre que l’on examinait de plus ou moins loin. Le pain est comparĂ© Ă  la Terre. La surface du pain est dĂ©crite comme la gĂ©ographie physique de la Terre. Pour Ă©voquer le pain on parle de chaine de montagnes et des types de reliefs. Il y a un champs lexical du relief vallĂ©es , crĂȘtes , crevasse . Il y a Ă©galement une rĂ©fĂ©rence Ă  un sous-sol. lumiĂšre qui couche ses feux signifie le soleil qui se couche. La mie est dĂ©crite comme un vĂ©gĂ©tal et animal Ă©ponge animal mais aspect vĂ©gĂ©tal marin. On nous dĂ©crit le processus de fabrication du pain = crĂ©ation de la Terre avec four stellaire qui renvoie aux Ă©toiles et donne une dimension cosmique. La dimension cosmique revient avec façonnĂ©e en vallĂ©es, crĂȘtes , et lumiĂšre.... Dans L'huĂźtre, il y a une façon de voir et de dire le monde. cieux d’en dessus, des cieux d’en dessous, du firmament, nous montre qu'il s’agit du cosmos. On peut Ă©galement voir l’expression tout un monde. - Dans Escargots, des passages passent du concret Ă  l'abstrait, ils passent de l'objectif au subjectif, de l'abstrait Ă  l'objet et du physique au moral qui donnent l'intervention d'un je qui prend appuie sur un jeu de mots comme avec un Ă©lĂ©ment passif, un Ă©lĂ©ment actif,le passif baignant Ă  la fois et nourrissant l'actif. On peut Ă©galement trouver un jeu sur l'homonymie comme et de recoller au sol oĂč le sort. Dans La fin de l'automne, on trouve un mot valise, un nĂ©ologisme amphibiguitĂ© et grenouillerie pour unir le sens, la signification de l'automne. Dans le pain il y a Ă©galement un jeu de mots, ex brisons-la , stellaire , merveilleuse , amorphe ,
 3 Le papillon s'apparente Ă  une fable aprĂšs la dĂ©finition-description , le poĂšte, en tire, de la rencontre entre l'objet et les mots de l'objet, une morale qui est aussi une leçon rhĂ©torique. Le Parti pris des choses cĂ©lĂšbre avec humour le monde muet auquel il rend la parole . La description du papillon est plutĂŽt construite qu’empruntĂ© Ă  la rĂ©alitĂ© tĂȘte noire; corps amaigri;ailes flamboyantes. Oui, j'ai lu d'autre poĂšme qui me faisait penser Ă  des fables comme La mousse, La cigarette, Le cageot. 4 Dans La crevette, on peut voir que s'est un narrateur qui parle puisqu'on trouve je parlais; Admettons-le ce qui nous le prouve. La crevette est reprĂ©sentĂ©e comme un ĂȘtre vivant. Dans La cigarette, on ne retrouve pas un je comme dans La crevette, mais seulement un Rendons qui ne nous dis pas combien de personnes parlent. Dans Le pain, le poĂšte veut faire un poĂšme sans lyrisme. Pas de je . On a en effet l’impression que le poĂšte ne s’implique pas dans le poĂšme. Le narrateur est prĂ©sent Ă  certains endroits ex brisons-la . Dans De l'eau, le narrateur est prĂ©sent plus bas que moi; que je la regarde sans que j'y puisse grand chose; elle m'Ă©chappe... Dans la derniĂšre partie de Le galet, le narrateur est Ă©galement prĂ©sent Je; me donne; mes critiques. 5 Ponge a crĂ©e se recueil en ayant pour objectif le fait que son recueil remplacerai les dictionnaires et mĂȘme les encyclopĂ©dies Trop heureux seulement d'avoir pour ces dĂ©buts su choisir le galet. Commentairesur le poĂšme La Fin De L'automne de Francis Ponge - Documents Gratuits - dissertation « Tout l'automne Ă  la fin n'est plus qu'une tisane froide. » Citation de Francis Ponge ( 1988 Ă  89 ans) ~ Toux ~ Tout ~ Sans ~ Plus ~ Automne ~ Froid « La fonction de l'artiste est fort claire: il doit ouvrir un atelier, et y prendre en rĂ©paration le monde, par fragments, comme il lui 2tlS.
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