L'avortement médicamenteux consiste à prendre des comprimés qui provoquent l'interruption de la grossesse et l'expulsion de l' est aujourd'hui proposé à l’hôpital, en centre de santé ou de planification familiale ayant conclu une convention avec un établissement de santé, mais aussi en cabinet de ville par un médecin ou une sage-femme ayant également conclu une convention avec un établissement de santé.L'IVG médicamenteuse est la méthode la plus utilisée pour avorterLes femmes doivent en théorie pouvoir choisir entre l’interruption volontaire de grossesse IVG médicamenteuse et l'interruption volontaire de grossesse instrumentale, réalisée à l’hôpital, qui consiste à l’aspiration du contenu utérin sous anesthésie locale ou générale."L’IVG est d’autant mieux vécue par une femme qu’elle en a choisi la méthode. Or, de plus en plus, le choix dépend de l’offre de soins", souligne la Dre Sophie Gaudu, gynécologue-obstétricienne."La solution sous anesthésie locale est plus rapide et moins douloureuse, mais elle est peu proposée", précise-t-elle. Quant à celle sous anesthésie générale, elle est essentiellement pratiquée dans des établissements publics et les délais sont parfois très longs. Prescrire des médicaments demande moins de ressources que les IVG instrumentales, ou chirurgicales, ce qui explique que l'IVG médicamenteuse soit la plus proposée aux savoir le fait d'empêcher, ou de tenter d'empêcher une IVG délit d'entrave est puni de 2 ans d'emprisonnement et de 30 000 € d' délais pour une IVG médicamenteuse à domicile ou à l'hôpital ?En centre hospitalier, l'IVG médicamenteuse est possible jusqu'à 9 semaines après les dernières avril 2020, pour limiter les conséquences des mesures prises face à l'épidémie de Covid-19, le délai de recours à l’IVG médicamenteuse en ville à domicile et en cabinet est également passé à 9 semaines d'aménorrhée au lieu de 7 semaines habituellement arrêté paru le 7 novembre 2020 au Journal officiel - source 2. Un nouveau texte de loi adopté ce mercredi 23 février 2022 par le Parlement, pérénnise cette mesure en allongeant le délai de recours à l'IVG médicamenteuse en ville jusqu'à sept semaines de grossesse. "On estime que la méthode médicamenteuse est acceptable par les femmes jusqu’à 9 semaines, tant sur le plan de la douleur que de l’hémorragie, explique la Dre Marie-Laure Brival, gynécologue obstétricien à l'AP-HP. Elle s’apparente alors à une fausse couche. Au-delà, on inflige à la femme un mini-accouchement, surtout entre 12 et 14 semaines les douleurs sont importantes, l’attente est longue – jusqu’à 8 heures d’hospitalisation – et les hémorragies sont conséquentes. Toutes les femmes n’ont pas envie de vivre ça, cela doit rester un choix. Si c’est le cas, il faut les accompagner aussi bien dans la prise en charge de la douleur, jusqu’à la péridurale, que sur le plan psychologique".IVG médicamenteuse jusqu’à 9 semaines en ville la HAS souhaite pérenniser ce délaiDans un communiqué paru le 12 avril 2021 source 1, la Haute autorité de santé HAS recommandait différentes reformes concernant l'IVG. Objectifs "Réduire le délai d’accès à l’IVG médicamenteuse, élargir l’offre de soin qui doit être possible en ville comme à l’hôpital mais aussi alléger la charge des établissements de santé qui doivent pouvoir se concentrer sur les IVG chirurgicales", explique la HAS. Elle considérait que Les IVG médicamenteuses peuvent être réalisées jusqu’à 7 semaines de grossesse par un médecin ou une sage-femme, dans le cadre de son activité en cabinet de ville, dans un centre d’éducation et de planning familial CPEF ou dans un centre de santé. Chaque femme doit obtenir un rendez-vous dans les 5 jours suivant son appel. Précisant que "les consultations médicales préalables à l’IVG peuvent se faire en présentiel ou en téléconsultation, avec l’accord de la femme et si le médecin ou la sage-femme l’estiment possible".Deux consultations préalables sont nécessaires avant une IVG médicamenteuseLa première consultation permet de recueillir des informations concernant les antécédents et l'état de santé de la patiente, mais aussi de vérifier l'absence de contre-indications allergies aux médicaments, troubles de la coagulation, grossesse extra-utérine, etc. et d'effectuer les examens nécessaires avant l'IVG groupe sanguin et datation échographique de la grossesse.Informer la patiente sur le plan médicalElle a aussi pour but d'informer la patiente sur différents aspects médicaux, notamment la nécessité du contrôle après 2 semaines en raison d’un risque possible de poursuite de grossesse, et l’obligation – en cas d’échec par méthode médicamenteuse - d’avoir recours à une méthode chirurgicale si la femme souhaite toujours interrompre sa grossesse Proposer un soutien psychologiqueCette consultation permet aussi au médecin ou à la sage-femme de proposer un entretien de soutien et d’écoute avec une conseillère conjugale et familiale aux patientes qui décident, ou non, d'en bénéficier. Cet entretien n'est désormais plus obligatoire pour les mineures, selon un nouveau texte de loi adopté par le Parlement ce mercredi 23 février 2022. À noter l'autorisation parentale n'est pas nécessaire pour une mineure, mais l'IVG médicamenteuse nécessite la présence d'un accompagnant majeur. "Cette première consultation doit également être l’occasion de rechercher auprès de la femme d’éventuelles violences conjugales afin de pouvoir l’aider le cas échéant" indique la HAS source 3.Quand passer la deuxième consultation préalable à une IVG ?Suite à un entretien psycho-social, un délai de réflexion de 48 heures est prévu entre la première et la deuxième l’absence d’entretien, il n’y a plus de délai minimal avant la deuxième de la deuxième consultation, le médecin ou la sage-femme remet l'attestation de première consultation. Chaque patiente doit ensuite confirmer sa demande par écrit et définir la méthode d'avortement et le lieu de l'intervention, en consultation avec le médecin ou la sage-femme. À l'issue de la consultation, elle reçoit une deuxième attestation lui permettant d'accéder à l' et misoprostol les comprimés utilisés pour l'IVG médicamenteuseL'interruption médicale de grossesse médicamenteuse se déroule en deux temps prise d’un premier comprimé, la mifépristone une antiprogestérone. Ce médicament interrompt la grossesse, provoque des contractions de l’utérus et l’ouverture du col. Il est pris par voie orale au cours d'une consultation en présence d'un médecin ou d'une sage-femme. puis prise d'un second comprimé, 24 à 48 heures plus tard, le misoprostol une prostaglandine. Ce médicament augmente les contractions et provoque l’expulsion de l'embryon. Il peut être pris par voie orale à domicile après prescription, en cabinet, ou à l'hôpital, si la patiente en fait la noter le médicament Cytotec misoprostol, longtemps utilisé pour les IVG médicamenteuses, a été retiré du marché en mars 2018. Il ne disposait pas d'autorisation de mise sur le marché dans cette indication et occasionnait des risques graves pour la santé des femmes. Ses concurrents MisoOne et Gymiso restent posologie pour une IVG médicamenteuse ?Pour les femmes qui sont à moins de 7 semaines d’aménorrhée, la HAS recommande soit la prise 600 mg de mifépristone par voie orale suivie, 24 à 48 h plus tard, de 400 µg de misoprostol par voie orale ;soit la prise de 200 mg de mifépristone par voie orale suivie, 24 à 48 h plus tard, de 400 µg de misoprostol par voie transmuqueuse orale ou sublinguale hors AMM.Pour les femmes qui sont entre 7 et 9 semaines d’aménorrhée, la HAS recommande une prise de 200 mg de mifépristone par voie orale suivie, 24 à 48 h plus tard, de 800 μg de misoprostol en une seule prise, par voie transmuqueuse orale ou sublinguale hors AMM.Dans la seconde partie du protocole, la HAS recommande d'administrer le misoprostol ​​​par voie transmuqueuse orale ou sublinguale non par voie vaginale. Elle déconseille également l’utilisation du géméprost, "en raison de ses effets secondaires".L'IVG médicamenteuse est-elle douloureuse ?"Les femmes s’interrogent sur la quantité de sang qu’elles vont perdre et sur le temps que cela va durer, observe le Dr Teddy Linet, gynécologue obstétricien. Quelque 60 % des expulsions de l’œuf se font dans les 4 heures suivant la prise du second médicament, dans 40 %, elle a lieu dans les 24 à 72 heures." Elle s’accompagne de saignements qui peuvent être conséquents et douleur peut être très forteLes contractions utérines induisent des douleurs ressemblant à celles des règles, plus ou moins fortes en fonction des femmes. Selon une étude menée dans 11 centres d’IVG, par une équipe de l’Inserm pour la Fondation de l’avenir en 2016 source 3, 27 % des femmes ayant réalisé une IVG médicamenteuse ont ressenti des douleurs très intenses après la prise du second comprimé. Quelque 83 % ont pris des antidouleurs. Et 88 % ont ressenti une grande fatigue. L’utilisation d’antalgiques est recommandée par le Collège national des gynécologues et obstétriciens français CNGOF, l’ibuprofène étant plus efficace que le effets secondaires peuvent survenir nausées, vertiges, maux de tête, diarrhées et vomissements. "Il peut être nécessaire de prendre un antinauséeux notamment quand on fait fondre le misoprostol sous la langue ou entre les joues et les gencives", indique le Dr l'interruption de grossesse médicamenteuse se déroule à domicile, "si les femmes utilisent plus de deux serviettes par heure pendant plus de 2 heures ou si elles souffrent de douleurs persistantes malgré les antalgiques, nous leur conseillons de venir en urgence au centre", poursuit-il."Certaines femmes ont besoin de voir l’œuf expulsé pour s’assurer que tout s’est bien passé, d’autres préféreraient ne rien voir", ajoute le conseils pour vivre au mieux une IVG médicamenteuseChoisissez bien la date pour être certaine de pouvoir rester chez vous tranquillement et ne prévoyez rien, même le soir, en cas de grosse fatigue ou de complication d’avoir un proche près de vous pour qu’il soit en mesure de réagir si la situation se importe l’heure que vous choisissez, vous pouvez manger normalement, pas besoin d’être à jeun. Pensez à prendre les antalgiques quinze minutes avant la prise du second médicament misoprostol.Gardez le numéro du centre référent que le médecin ou la sage-femme vous ont fourni, vous pouvez y être prise en charge à n’importe quel moment de la journée ou de la nuit. Le médecin ou la sage-femme va vous fournir un arrêt de travail, mais vous pouvez vous organiser pour prendre le comprimé un week-end. Dans ce cas, la prise du premier médicament lors de la consultation se fera le jeudi ou le vendredi, et vous pourrez prendre le second médicament chez vous pendant le week-end, entre 24 et 48 heures après la perte de sang, la chute d’hormones et la fatigue, sans compter le bouleversement émotionnel pour certaines femmes, peuvent rendre cette journée difficile à vivre. Essayez de la rendre la plus confortable possible. Le soutien de vos proches, ainsi que des petites choses qui font plaisir, comme un bon plat, un film qu’on aime ou une soirée jeux de société si vous voulez vous changer les idées aideront à traverser ce moment au mieux. La consultation de contrôle permet de vérifier que la grossesse a bien été interrompue. "Que ce soit pour une IVG en ville ou à domicile, cette visite doit avoir lieu entre le 14e et le 21e jour suivant la première prise de médicament", insiste la médecin ou la sage-femme peut à nouveau proposer un entretien psycho-social et s'assure qu'elle bénéficie d'un moyen de contraception efficace. Pour le Dr Linet, "les femmes ont souvent envie de laisser tout cela derrière elles". Aussi, de plus en plus, la confirmation de l’interruption de la grossesse se fait grâce à une prise de sang une baisse du taux de l’hormone de grossesse d’au moins 80 % au bout de 15 jours par rapport au moment où la grossesse a été confirmée permet de conclure au succès de la médicamenteuse est efficace à près de 95 %Le risque d’échec est de 2 à 5 %. "Un risque que certaines ne souhaitent pas prendre car, dans ce cas, il faut avoir recours à une IVG chirurgicale par aspiration, rappelle le Dr Danièle Gaudry, gynécologue au Planning Familial. Pour plus d'informations, rendez-vous sur Sources "Les deux méthodes d’IVG et le suivi", Assurance-maladie, 2 janvier 2021.

En faisant quelques recherches sur le net, je suis tombé sur un forum, et j’y ai trouvé le témoignage d’une personne qui souffrait de la goutte. Pour ceux et celles qui ne savent pas ce qu’est la goutte, voici un petite présentation. Pour les autres rendez-vous directement à l’astuce. Qu’est-ce que la goutte? La goutte est une sorte d’arthrite qui est la conséquence d’un excès d’acide urique dans le sang l’hyperuricémie. Les crises de goutte sont soudaines, très fortes et font très mal aux articulations touchées. D’ailleurs, elles frappent une articulation à la fois. En général, lorsqu’on sent des douleurs aux articulations, un des réflexes, est de faire une petite cure de glucosamine, il n’est pas forcément facile de savoir immédiatement que c’est d’une crise de goutte qu’il s’agit. Généralement les premiers endroits à être touchés sont les orteils et en particulier la base du gros orteil. Parfois, elles s’en prennent aux chevilles, aux talons puis aux genoux. Elles remontent plus tardivement vers les articulations des doigts et des poignets. Lorsque ces crises attaquent, la zone touchée est rouge, toute gonflée et hyper sensible. En plus, on sent une grande chaleur malheureusement douloureuse. La goutte un ennemi fourbe La goutte est vicieuse » parce qu’elle frappe souvent la nuit. La personne atteinte ne peut pas se reposer, ni dormir. Et pour montrer à quel point ça fait mal, le simple effleurement d’un drap sur l’articulation touchée est insupportable. Aucun contact sur l’articulation n’est possible. Voilà pour la courte présentation de cette maladie. Passons maintenant au remède de grand-mère qui a permis à la personne de se soulager de sa crise de goutte. La boisson qui l’a aidé à retrouver un pied normal et faire disparaître la douleur Sujet à des crises de goutte insupportables la nuit et surtout une inflammation du pied, j’ai consulté sur internet les recettes de grand- mères . Bien qu’ étant perplexe , j’ ai essayé récemment le vinaigre de cidre en buvant 2 cuillères à café mélangées avec 20 cl d’ eau ceci 3 fois dans la journée . Quelle surprise au bout de 3 jours de voir mon pied redevenu normal et plus aucune douleur. C’ est formidable ! Si vous aussi vous souffrez de la goutte, si vous avez essayé ce remède de grand-mère, laissez-moi un commentaire pour partager votre expérience. Et voyez aussi comment utiliser le vinaigre de cidre contre certains autres petits » bobos en vous rendant ici

Jean6, 11. La communion est le moment par excellence de la rencontre avec Jésus. Communier, c'est se mettre en marche avec l'Eglise pour vivre nourri de la présence de Jésus. Celui qui donne la communion, présente l'hostie et dit " le corps du Christ ". Celui qui communie répond "Amen", ce qui veut dire "croire" en hébreu.

Tute souviens de la première fois que tu as touché un pénis en érection ? Peut-être n'es-tu jamais passé•e par là ? Voici ce qui peut surprendre quand on commence à

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Ce mois-ci, je vous emmène dans les transports en commun paulistas, notamment le bus qui est le moyen de transport le plus utilisé par les brésiliens 25%.Prendre le bus pour la première fois à São Paulo relève du défi !Avez-vous déjà regardé les numéros figurant sur les bus ? Dans ma ville en France, il y avait 2 chiffres… Ici, juste plein de chiffres et de lettres, de nouveau des chiffres et des lettres !Dialogue en France – Tu prends lequel ? » – Je prends la ligne 12… » Même dialogue à São Paulo – Tu prends lequel ? » – Je prends le 4617-78P , terminal Ipiranga… » – tu es sûre ? »Bref, comment s’y retrouver ? Car il n’existe pas de plans des bus en circulation. Illustration – PaatJ’ai envie de dire que c’est plutôt facile finalement… Il suffit de vous munir de votre adresse de départ, votre adresse d’arrivée et d’utiliser les applis ou tout simplement Google Maps… Vous sélectionnez la fonction itinéraire et il vous propose le symbole du bus. Et là, il vous propose les itinéraires possibles où vous visualisez bien l’endroit de départ, l’endroit d’arrivée, c’est plutôt pas mal fait… Il suffit ensuite de prendre un papier et un crayon pour relever les informations numéro ainsi que le nom du terminal du bus… Sans oublier de faire la même chose pour le retour ! Une fois que vous êtes muni de votre itinéraire, direction le ponto », c’est-à-dire le point où on prend le bus. Si vous vous attendez à un bel abribus comme en France, c’est râpé !!! Heureusement que Google Maps donne l’adresse exacte du point de départ car bien souvent, dans les petites artères, le ponto se résume à un piquet de bois peint !Une fois montée dans le bus, attrapez le plus vite possible une barre pour vous tenir car ils ont tendance à démarrer et à freiner brutalement ! Ensuite, vous avez un contrôleur à bord à qui vous pouvez demander de vous avertir quand vous arrivez à destination. J’ai souvenir d’une des premières fois que j’ai pris le bus et le contrôleur, très gentiment, a commencé à m’avertir 3 arrêts avant – Madame, c’est dans 3 arrêts » – Madame, c’est dans 2 arrêts » etc… Bon je crois que tout le monde dans le bus a compris où je descendais !!! Depuis, j’utilise une appli avec le plan qui apparait avec le bus qui avance pour visualiser le trajet et surtout l’arrêt !!! Juste un petit conseil évitez les heures de pointe car les bus sont blindés mais le reste du temps, c’est plutôt ticket, plusieurs possibilités – payer au contrôleur dans le bus mais parfois, ils n’ont pas de monnaie – acheter un Bilhete Unico » dans les lotericas ou dans les stations de métro, carte rechargeable sur Internet ou dans les stations de métro ou encore dans les 5 applications téléchargeables pour trouver le bon bus !Moovit OnibusSP Onde esta o meu ômnibus Cadê o ônibus Metrô DroidVirginie

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Nous y sommes. C’est aujourd’hui que tout finit. C’est aujourd’hui que tout commence. Je finis d’étaler le beurre sur la tartine de ma fille. Ce matin, elle rentre en CM1. Je suis sereine. Elle en a déjà fait un paquet des rentrées et elle se réjouit de retrouver ses amies. Cette année, je vais lui tenir la main, peut être pour la dernière fois. La pudeur saisit nos enfants bien trop tôt. Puis, je vais prendre des nouvelles des uns et des autres. Je pourrais même aller boire un café une fois qu’elle aura regagné sa classe. Cette année, je serai aussi là à 16 h 30 pour recueillir ses premières impressions. Elle me mettra sans doute la pression pour aller au square. Je ne le refuserai même pas. Désormais, je décide de ma vie, du sens que je souhaite lui donner, des valeurs que je souhaite prôner. Depuis le 1re septembre, je suis en disponibilité de la fonction publique. J’ai quitté mon job de directrice de crèche pour être coach à mon compte! Je suis officiellement, mon propre patron. Finis les 7 h 48 de travail quotidien, les injonctions paradoxales, le poids de la hiérarchie, le management par la peur, les aberrations… Désormais, je décide de ma vie, du sens que je souhaite lui donner, des valeurs que je souhaite prôner. La route a été longue et semée d’embûches. En 2013 à l’orée de la quarantaine, j’ai tout remis en question, le job, la famille, le sens de la vie. Je me couchais chaque soir déprimée en imaginant que tous les jours seraient les mêmes jusqu’à ma mort. Cette fameuse crise est passée par moi. Il s’en est ensuivi un divorce et une furieuse envie de reconversion. Le métier de coach s’est alors imposé. Les épreuves se sont succédé au travail l’acceptation du budget de formation, les remises en questions fréquentes à chaque changement de supérieur hiérarchique, le report de la rentrée universitaire pour raisons obscures, les études et la rédaction d’un mémoire. Tout ceci en continuant d’’exercer mes fonctions. Mais j’y suis arrivée, j’ai obtenu mon diplôme de coach. Après avoir essayé d’exercer au sein-même de mon administration sans réussite, j’ai décidé que mon avenir était ailleurs et que j’allais tout donner pour lancer mon activité. J’ai obtenu un temps partiel qui m’a permis de cumuler les deux métiers pendant une année. J’ai travaillé 6 jours sur 7 pour gagner la confiance de mes premiers clients tout en gérant une équipe de 20 personnes. La chance incroyable de la fonction publique, c’est d’avoir un métier à vie, c’est précieux par les temps qui courent. La difficulté, c’est cette même idée, comment oser quitter le bateau? J’aspirais à plus de liberté. Moi aussi je me suis envolée. Envisager une reconversion en dehors de l’administration, c’est se battre contre les peurs de tout le monde. J’ai résisté à bon nombre de phrases du type “On ne quitte pas la fonction publique”, “On ne vit pas du coaching”, “Le coaching de vie ça fonctionne pas, les gens ne sont pas prêts pour ça”. J’ai mis de l’argent de côté car aucune aide n’existe. Pas de chômage, pas d’indemnité pour départ volontaire pour les aventuriers. Juste moi. Et mon envie d’y arriver. De casser les barrières, une par une. De me battre contre mes propres émotions, ma propre histoire, mes propres croyances. En mai dernier, mon corps ne tenait plus de toutes ces luttes intérieures. C’est chez mon ostéo que j’ai pris conscience que j’étais arrivée au bout de ce que je pouvais faire. Le temps du choix et des grandes décisions était venu. Je suis partie seule quelques jours pour faire le point. J’ai beaucoup pleuré en haut de la dune du Pyla. Et puis je les ai vus, ces parapentes qui prenaient leur envol juste devant mes yeux au soleil couchant. J’aspirais à plus de liberté. Moi aussi je me suis envolée. À mon retour, j’ai de suite fait un mail demandant ma disponibilité à la fin de l’été. Je ne pouvais plus vivre à moitié. J’ai décidé de profiter de chaque jour sur cette Terre. Nous y sommes. C’est aujourd’hui que tout finit. C’est aujourd’hui que tout commence. Je vais pouvoir profiter de mes enfants, participer aux sorties scolaires. Je vais pouvoir faire mes courses en semaine, prendre le temps de cuisiner. Je vais même pouvoir faire du sport, déjeuner avec mes amis et boire des apéros le dimanche soir sans mal au ventre! Je vais travailler à l’heure qui me convient, organiser mon agenda comme je l’entends. Ecrire, photographier, voyager, partager. Je sais que tout ne sera plus aussi linéaire qu’avant. Le salaire ne tombera plus le 25 du mois. Il y aura des périodes de doute et d’autres de grande certitude. Mais depuis quelques années, j’ai confiance. En 2015, les attentats ont ravivé des peurs immenses en moi. Mes enfants étaient dans les écoles confinées proches de l’Hypercasher en janvier. J’ai perdu deux amis au Bataclan en novembre. Je ne pouvais plus vivre à moitié. J’ai décidé de profiter de chaque jour sur cette Terre. C’est le message que je veux faire passer dans mon métier de coach, que ça soit dans mes accompagnements personnels, professionnels ou lors de conférences. Tout est possible. Vous pouvez construire la vie qui vous ressemble. Cela ne se fera pas en un claquement de doigt, même peut être pas en deux. Mais si cela est juste pour vous, aligné avec vos valeurs, les choses se mettront tout naturellement en place. Aujourd’hui, je suis coach et indépendante. Je fais ma rentrée, forte de mon histoire, de ma volonté et de mon humanité. Vous pouvez retrouver Emmanuelle sur ses comptes Facebook et Instagram, ainsi que sur son site professionnel. À voir également sur Le HuffPost

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