FidĂšlesdes Thermes de Bourbonne-les-Bains, deux curistes de l'Aube dĂ©noncent le fait que lâĂ©tablissement de Haute-Marne nâeffectue pas certains soins pourtant remboursĂ©s par lâAssurance
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DĂšsson retour fin 2018, AndrĂ© NOIROT avait annoncĂ© quâil prĂ©parait un programme de rĂ©novation des thermes. De plus, il avait dĂ©cidĂ© dâ abandonner le projet de centre bien-ĂȘtre
BienFaits pour nous est un magazine créé par trois journalistes Anne Autret, Carine Bruet, Nathalie Giraud. Thalasso, spa, thermalisme, nutrition, beauté, médecines douces, environnement... Faites-vous du bien et partagez les recettes anti-grise mine de ce trio bien intentionné et de leurs experts. Suivez-nous
Le sort des thermes est maintenant dans les mains du mandataire», ajoute le maire de Montrond-les-Bains, Serge Percet, citĂ© par le mĂ©dia public. Le complexe thermal rĂ©alise, en temps normal, un chiffre dâaffaires dâenviron 4,5 millions dâeuros, avec une frĂ©quentation dâenviron 3 600 curistes et 120 000 clients pour les IlĂ©ades.
Salins-les-Bains HĂŽtel de ville, chapelle Notre-Dame-LibĂ©ratrice et dĂ©tail du Monument au gĂ©nĂ©ral Cler 1865 par Jean-Joseph Perraud. Blason Administration Pays France RĂ©gion Bourgogne-Franche-ComtĂ© DĂ©partement Jura Arrondissement Dole IntercommunalitĂ© CommunautĂ© de communes Arbois, Poligny, Salins â CĆur du Jura Maire Mandat Michel CĂȘtre 2020-2026 Code postal 39110 Code commune 39500 DĂ©mographie GentilĂ© Salinois Populationmunicipale 2 551 hab. 2019 DensitĂ© 103 hab./km2 GĂ©ographie CoordonnĂ©es 46° 56âČ 22âł nord, 5° 52âČ 38âł est Altitude Min. 284 mMax. 737 m Superficie 24,68 km2 Type Commune rurale UnitĂ© urbaine Salins-les-Bains ville-centre Aire d'attraction Salins-les-Bains commune-centre Ălections DĂ©partementales Canton d'Arbois LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription Localisation GĂ©olocalisation sur la carte Bourgogne-Franche-ComtĂ© Salins-les-Bains GĂ©olocalisation sur la carte Jura Salins-les-Bains GĂ©olocalisation sur la carte France Salins-les-Bains GĂ©olocalisation sur la carte France Salins-les-Bains Liens Site web mairieoffice de tourisme Salins-les-Bains prononcĂ© [ le bÉÌ] Ăcouter est une commune française du dĂ©partement du Jura en rĂ©gion Franche-ComtĂ©, situĂ©e dans le Revermont jurassien. Elle fait partie de la rĂ©gion culturelle et historique de Franche-ComtĂ©. Elle s'Ă©tend au fond de la vallĂ©e de la Furieuse, un affluent de la Loue, et est dominĂ©e par deux forts, le fort Saint-AndrĂ© Ă l'est et le fort Belin Ă l'ouest. La ville possĂšde une histoire glorieuse due Ă un passĂ© industriel florissant de production du sel, l' or blanc », remontant au Ve millĂ©naire av. Elle est ainsi la deuxiĂšme ville de Franche-ComtĂ© au Moyen Ăge et compte environ 8 500 habitants Ă la veille de la RĂ©volution française[1]. Ă partir du XIXe siĂšcle, son activitĂ© industrielle s'Ă©tend grĂące au dĂ©veloppement de plĂątriĂšres, de scieries, et surtout de faĂŻenceries. La ville s'engage parallĂšlement dans le tertiaire avec la crĂ©ation dâun Ă©tablissement thermal en 1854, alors que la seconde moitiĂ© du XXe siĂšcle voit la disparition progressive des industries la plĂątriĂšre ferme en 1958, la saline en 1962 et les faĂŻenceries en 1995. Salins-les-Bains compte aujourd'hui un peu plus de 2 500 habitants. LabellisĂ©e CitĂ© de CaractĂšre de Bourgogne-Franche-ComtĂ©, elle fonde sa reconversion Ă©conomique sur les services, en particulier Ă travers trois secteurs la santĂ©, le thermalisme et le tourisme. Ce dernier s'appuie notamment sur la restauration et la valorisation dâun patrimoine historique riche et prestigieux marquĂ© par l'inscription de la grande saline de Salins-les-Bains sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco le 27 juin 2009, en extension de la saline royale d'Arc-et-Senans sur la liste depuis 1982. GĂ©ographie Localisation La ville de Salins-les-Bains se trouve dans le Nord-Est du dĂ©partement du Jura, Ă 338,6 kilomĂštres Ă vol d'oiseau de la capitale Paris[2]. Elle jouit d'une situation gĂ©ographique privilĂ©giĂ©e au plan national et europĂ©en de par son appartenance Ă l'axe Rhin-RhĂŽne[3], carrefour des voies de communication entre mer du Nord et MĂ©diterranĂ©e, Europe du Nord et Europe du Sud, ainsi qu'au niveau rĂ©gional, puisqu'elle est Ă quasi-Ă©quidistance de toutes les grandes villes de la rĂ©gion Dole 33,4 km[4], Besançon 35,6 km[5], Pontarlier 36,5 km[6] et Lons-le-Saunier 38,8 km[7]. La commune appartient au massif du Jura dont elle occupe l'un des faisceaux internes. ReprĂ©sentations cartographiques de la communeCarte OpenStreetMapCarte topographique Communes limitrophes GĂ©ologie et relief Salins-les-Bains. Salins-les-Bains se situe au sein du bassin salifĂšre comtois, au cĆur d'une reculĂ©e creusĂ©e par la Furieuse, un affluent de la Loue. Le soubassement de la vallĂ©e est constituĂ© de marnes Ă sel gemme, formĂ©es par l'Ă©vaporation d'une mer chaude et peu profonde lors du Keuper infĂ©rieur et moyen, il y a environ 230 millions d'annĂ©es. La couche d'Ă©vaporites y atteint 100 mĂštres d'Ă©paisseur. Le sel des couches supĂ©rieures, dissous par les eaux d'infiltration, est Ă©puisĂ©. Ce sont les couches infĂ©rieures traversĂ©es par des exsurgences alpines se chargeant en sel au contact de la roche qui alimentent les sources salĂ©es auxquelles la ville doit sa prospĂ©ritĂ©[8],[9]. Salins-les-Bains est dominĂ©e Ă l'est et Ă l'ouest par le plateau oĂč se trouvent deux ensembles fortifiĂ©s, le fort Saint-AndrĂ© 604 m Ă l'ouest, et le fort Belin 584 m Ă l'est, ainsi que par le mont Poupet au nord, qui culmine Ă 851 mĂštres d'altitude. Ces hauteurs sont composĂ©es de marnes Ă gypse du Keuper supĂ©rieur, de marnes du Lias et de calcaires du Bajocien[10]. La superficie de la commune est de 2 468 hectares ; l'altitude varie entre 284 Ă 737 mĂštres[11]. Hydrographie La commune est traversĂ©e selon un axe nord-sud par la riviĂšre, la Furieuse, en grande partie canalisĂ©e. Il s'agit d'une riviĂšre trĂšs abondante, prĂ©sentant de fortes variations saisonniĂšres de dĂ©bit. Ă l'Ă©tiage, le dĂ©bit peut chuter sĂ©vĂšrement jusqu'Ă 43 litres par seconde en pĂ©riode quinquennale sĂšche, la riviĂšre Ă©tant alors rĂ©duite Ă quelques filets d'eau. Ă l'inverse, les crues peuvent ĂȘtre trĂšs importantes et trĂšs rapides, compte tenu de la petite taille du bassin versant de la riviĂšre et de son dĂ©bit moyen, ainsi que de la nature marneuse des sols. La Furieuse et le ruisseau de Gouaille ont ainsi connu de nombreuses crues au cours des siĂšcles, notamment en 1512, 1599, 1608, 1728, 1767, 1840, 1841, 1889, 1935, 1953 et 1980[12]. Le rĂ©gime torrentiel des cours d'eau et les fortes pentes entraĂźnent une Ă©rosion importante, pouvant gĂ©nĂ©rer des glissements de terrain[13],[14]. Un prĂ©cĂ©dent historique existe, avec la destruction de l'ensemble du village de Sarcenne aujourd'hui Cercennes, Ă quelques kilomĂštres au sud de Salins, en janvier 1649[15]. Climat Salins-les-Bains est soumise Ă une double influence climatique, ocĂ©anique dâune part prĂ©cipitations importantes tant en quantitĂ© quâen frĂ©quence et continentale dâautre part, avec des hivers rudes fortes gelĂ©es, neige et des Ă©tĂ©s chauds et secs. Dâune maniĂšre gĂ©nĂ©rale, le climat de Salins-les-Bains se caractĂ©rise par une forte variabilitĂ©, tant au cours dâune saison que dâune annĂ©e sur lâautre. Comme celui de toutes les villes de Franche-ComtĂ©, il est marquĂ© par d'importantes prĂ©cipitations, malgrĂ© un bon ensoleillement. La station mĂ©tĂ©orologique la plus proche est celle de Besançon. Tableau comparatif des donnĂ©es climatiques de Besançon[16] Comparaison des donnĂ©es mĂ©tĂ©orologiques de Besançon avec les donnĂ©es nationales Ville Ensoleillement h/an Pluie mm/an Neige j/an Orage j/an Brouillard j/an MĂ©diane nationale 1 852 835 16 25 50 Besançon 1 797 1 108,5 29 28 22 Paris 1 662 637 12 17 8 Nice 2 724 733 1 27 1 Strasbourg 1 693 665 26 28 51 Brest 1 530 1 210 7 12 76 Bordeaux 2 035 944 3 31 69 RelevĂ© mĂ©tĂ©orologique de Besançon normales 1981-2010 Mois jan. fĂ©v. mars avril mai juin jui. aoĂ»t sep. oct. nov. dĂ©c. annĂ©e TempĂ©rature minimale moyenne °C â0,7 â0,2 2,7 5,2 9,3 12,4 14,5 14,1 10,9 7,6 2,9 0,4 6,6 TempĂ©rature maximale moyenne °C 5,2 7 11,4 15,2 19,5 22,8 25,3 25 20,7 16 9,5 5,7 15,3 Record de froid °Cdate du record â20,79/01/1985 â20,610/02/1956 â14,11/03/2005 â5,22/04/1952 â2,43/05/1909 2,12/06/1936 4,518/07/1970 3,420/08/1885 â0,125/09/1931 â6,128/10/1887 â11,328/11/1915 â19,330/12/1939 Record de chaleur °Cdate du record 16,820/01/1918 21,729/02/1960 24,825/03/1955 29,127/04/1893 32,226/05/1892 35,222/06/2011 40,328/07/1921 38,312/08/2003 34,65/09/1949 30,17/10/2009 232/11/1899 20,816/12/1989 PrĂ©cipitations mm 86,3 79,7 91,9 94,2 114,7 101,5 90 91,9 107,3 115,7 104,4 109,2 1 186,8 Nombre de jours avec prĂ©cipitations 13 12 12 11 13 11 10 10 10 12 13 13 141 Voies de communication et transports SituĂ©e sur la route reliant le Bassin parisien et la Suisse par Dijon et Pontarlier, Salins-les-Bains est historiquement un important lieu de passage. Les transports y sont aujourd'hui dominĂ©s par l'automobile, la ville Ă©tant intĂ©gralement traversĂ©e par la route dĂ©partementale 472, ce qui lui vaut parfois le qualificatif de ville-rue »[17]. Elle est Ă©galement au centre d'un dense rĂ©seau dĂ©partemental, avec les RD 65, 94, 105, 345, 467 et 492[18]. La route nationale la plus proche est la RN 83, Ă 9 km, tandis que l'autoroute A39 est Ă 34 km[19]. L'accĂšs au rĂ©seau ferrĂ© est assurĂ© par huit aller-retour quotidiens en autocar jusqu'Ă la gare de Mouchard, desservie par le TER Franche-ComtĂ© et le TGV Lyria[20]. L'aĂ©roport de Dole-Jura est situĂ© Ă 45 km de Salins-les-Bains[21]. Urbanisme Typologie Salins-les-Bains est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1],[22],[23],[24]. Elle appartient Ă l'unitĂ© urbaine de Salins-les-Bains, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[25] et 2 859 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[26],[27]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Salins-les-Bains, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[28],[29]. Occupation des sols Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 CLC. L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover CLC, est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels 54,5 % en 2018, une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 54,2 %. La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante forĂȘts 51,9 %, prairies 25,8 %, zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes 11,4 %, zones urbanisĂ©es 6 %, milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e 2,6 %, cultures permanentes 2,1 %, terres arables 0,1 %[30]. L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes. Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes la carte de Cassini XVIIIe siĂšcle, la carte d'Ă©tat-major 1820-1866 et la pĂ©riode actuelle 1950 Ă aujourd'hui[31]. Morphologie urbaine LimitĂ©e par le relief, la ville de Salins-les-Bains s'Ă©tend sur plus de 3 kilomĂštres, selon un axe nord-sud, entre les flancs de la vallĂ©e de la Furieuse. Son caractĂšre de ville-rue »[17] est la consĂ©quence des choix d'urbanisme pris Ă la suite du grand incendie de 1825, et notamment de l'Ă©largissement de la Grande-Rue et de la dĂ©molition des portes Oudin, Barbarine et Malpertuis[32], jusqu'Ă la percĂ©e de la rue Gambetta alors route nationale. Le centre-ville de Salins-les-Bains s'organise autour de la rue de la RĂ©publique. On y trouve notamment l'hĂŽtel de ville et le site de la Grande saline. Ă l'extrĂ©mitĂ© nord de la ville se trouve le faubourg Saint-Pierre organisĂ© autour du site des anciennes faĂŻenceries, tandis qu'au sud, le faubourg Pasteur se concentre autour de l'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste. On notera la continuitĂ© du bĂąti avec la commune de Bracon, avec laquelle Salins-les-Bains forme une unitĂ© urbaine, ainsi qu'avec la commune de Marnoz au niveau du hameau de Saint-Michel-le-Bas. 136 odonymes recensĂ©s Ă Salins-les-Bainsau 8 dĂ©cembre 2013 AllĂ©e Avenue Chemin Cour Escalier Impasse Place Quai Rampe Route Rue Ruelle Sentier Villa Autres Total 1[Note 3] 2 [Note 4] 16 1 [Note 5] 10 3 11 1 [Note 6] 1 [Note 7] 10 34 [Note 8] 2 [Note 9] 1 [Note 10] 1 [Note 11] 43 [Note 12] 136 Notes N » â Selon le zonage des communes rurales et urbaines publiĂ© en novembre 2020, en application de la nouvelle dĂ©finition de la ruralitĂ© validĂ©e le 14 novembre 2020 en comitĂ© interministĂ©riel des ruralitĂ©s. â La notion d'aire d'attraction des villes a remplacĂ© en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohĂ©rentes avec les autres pays de l'Union europĂ©enne. â AllĂ©e Marcou. â Avenue Aristide Briand et Avenue du GĂ©nĂ©ral de Gaulle. â Cour des Halles. â Quai Valette le long de la Furieuse. â Rampe Barbarine. â Dont la Rue du 19-Mars-1962 â Ruelle du GuĂ© et Ruelle Paillard. â Sentier du Fort Saint-AndrĂ© â Villa des Roses. â Autres voies non identifiĂ©es en relation avec des Ă©carts, lieux-dits, hameaux, zones industrielles, rĂ©sidences, quartiers, citĂ©s, parcs, etc. Sources & & OpenStreetMap & FNACA-GAJE du Jura Logement La ville comptait en 2013 un total de 1 719 logements, un chiffre quasiment stable par rapport Ă 2008[33]. 1 277 Ă©taient des rĂ©sidences principales, 361 des logements vacants et 81 des logements occasionnels ou des rĂ©sidences secondaires. On notera une forte augmentation du nombre de logements vacants, qui Ă©tait de 260 en 2009[34]. On trouve une large majoritĂ© d'appartements composĂ©s en moyenne de 3,5 piĂšces, qui reprĂ©sentent 60,7 % de l'ensemble du parc de logements, tandis que la part des maisons composĂ©es en moyenne de 5 piĂšces s'Ă©lĂšve Ă 38,9 %. Cependant, entre 1999 et 2013, le nombre de maisons est en augmentation alors que le nombre d'appartements recule[33]. Sur les 1 277 rĂ©sidences principales que compte la ville, 49,5 % sont louĂ©es, dont 21,2 % en tant que logement HLM. 44,6 % des rĂ©sidences principales ont Ă©tĂ© construites avant 1919[33]. La ville souffre du dĂ©part vers les communes rurales, oĂč l'accession Ă la propriĂ©tĂ© est plus facile[35]. En 2014, elle est ainsi retenue pour bĂ©nĂ©ficier de l'appel Ă manifestation d'intĂ©rĂȘt de revitalisation des centres-bourgs ruraux[36]. Projets d'amĂ©nagements Depuis 2014, Salins-les-Bains bĂ©nĂ©ficie de l'appel Ă manifestation d'intĂ©rĂȘt de revitalisation des centres-bourgs ruraux, un dispositif expĂ©rimental lancĂ© par le gouvernement afin de revitaliser une cinquantaine de zones rurales et pĂ©riurbaines en France[36],[37]. Dans ce cadre, la ville a dĂ©fini un programme sur dix ans baptisĂ© Salins 2025 » dont les premiĂšres Ă©tapes sont la mise en place de primes dâaccueil pour les nouveaux habitants et une opĂ©ration de rĂ©novation subventionnĂ©e des façades[38]. Ă la suite de l'ouverture du nouvel Ă©tablissement thermal en fĂ©vrier 2017, le conseil municipal envisage de rĂ©habiliter la rue de la LibertĂ© et d'amĂ©nager un cheminement le long de la Furieuse pour en faciliter l'accĂšs depuis le centre-ville[39]. La restauration de la maison du Grand puits », sur le site de la grande saline a dĂ©butĂ© le 20 septembre 2014. Elle doit Ă terme ĂȘtre intĂ©grĂ©e au musĂ©e du sel et accueillir les collections du musĂ©e Max Claudet fermĂ© depuis 2003[40]. AbandonnĂ©s Ă la vĂ©gĂ©tation depuis une cinquantaine d'annĂ©es, les abords et les remparts du fort Saint-AndrĂ© font l'objet de travaux de dĂ©frichage rĂ©alisĂ©s par une association de bĂ©nĂ©voles. Le projet, initiĂ© en 2015, devrait conduire Ă terme Ă l'amĂ©nagement d'un sentier panoramique faisant le tour de l'ouvrage[41]. La commune prĂ©voit Ă©galement des travaux de rĂ©novation des remparts du fort[42]. Toponymie Salins-les-Bains doit son nom Ă ses sources salĂ©es. D'abord nommĂ©e simplement Salins », elle prend en 1926 son nom actuel Ă la suite du dĂ©veloppement des thermes[43]. Histoire De la PrĂ©histoire au Haut Moyen Ăge Deux facteurs expliquent le peuplement prĂ©coce de Salins-les-Bains sa situation gĂ©ographique et ses ressources minĂ©rales. En effet, la reculĂ©e de la Furieuse permettant le franchissement du massif du Jura, la ville se situe sur deux axes commerciaux Est-Ouest de premiĂšre importance reliant la Bourgogne dâune part Ă la Suisse et Ă l'Italie par Pontarlier, et d'autre part Ă Lyon et GenĂšve par la vallĂ©e de l'Ain. De plus, Salins-les-Bains possĂšde une richesse naturelle de premiĂšre importance le sel. Les recherches menĂ©es par l'archĂ©ologue Pierre PĂ©trequin dans les annĂ©es 1990 ont permis de montrer, avec certaines retenues, la corrĂ©lation entre les phases d'occupation de la rĂ©gion et les pĂ©riodes supposĂ©es de pics dâexploitation du sel. Son Ă©tude ethnoarchĂ©ologique s'appuie sur la mĂ©thode de production du sel en Nouvelle-CalĂ©donie oĂč des cendres salĂ©es sont produites en jetant de la saumure sur un bĂ»cher. Dans le Jura, il rĂ©alise une sĂ©rie de forages et de sondages autour des sources salĂ©es potentielles et dĂ©couvre des couches trĂšs denses en carbone, datĂ©es ensuite au carbone 14. Ses travaux suggĂšrent une premiĂšre exploitation des sources salĂ©es dĂšs le Ve millĂ©naire av. Si les donnĂ©es sur la PrĂ©histoire restent assez lacunaires, elles sont nombreuses pour la Protohistoire. Le site le plus connu est incontestablement le camp du ChĂąteau Ă©tudiĂ© par l'archĂ©ologue Maurice Piroutet dĂšs le dĂ©but du XXe siĂšcle 1906 â 1934, puis par Jean-François Piningre de 2004 Ă 2009. SituĂ© sur un Ă©peron calcaire Ă 620 m d'altitude, il occupe une position stratĂ©gique de contrĂŽle des voies de circulation. Parmi les pĂ©riodes d'occupation identifiĂ©es NĂ©olithique Moyen, Ăąge du bronze entre 1350 et 800 av. premier Ăąge du fer entre le VIe siĂšcle et le Ve siĂšcle av. Haut Moyen Ăge, la plus spectaculaire est sans doute celle de l'Ăąge du fer. La dĂ©couverte de nombreux fragments de cĂ©ramiques attiques, Ă©trusques et provençales atteste d'une activitĂ© Ă©conomique intense Ă travers des Ă©changes avec le bassin mĂ©diterranĂ©en. Deux autres types de sites ont Ă©tĂ© dĂ©couverts et Ă©tudiĂ©s des dĂ©pĂŽts de mĂ©taux et surtout des tumuli dans la forĂȘt des Moidons et le Bois de Parançot avec notamment trois tombes Ă char. L'occupation ancienne sous la ville de Salins-les-Bains elle-mĂȘme est plus difficile Ă Ă©tudier en raison de la densitĂ© du bĂąti ancien et de l'enfouissement des couches archĂ©ologiques sous les rejets de cendres de l'exploitation du sel. L'Ă©poque gallo-romaine reste discrĂšte, mĂȘme si l'on reconnaĂźt une agglomĂ©ration sous la ville actuelle[46]. Au IIIe siĂšcle, l'ermite Anatoile fait ressurgir l'eau salĂ©e des sources taries lors du miracle des eaux salĂ©es », qui lui vaudra le titre de saint patron de la ville[47]. Les donnĂ©es textuelles et archĂ©ologiques sont de nouveau plus abondantes pour le Haut Moyen Ăge. Des premiĂšres fortifications sont attestĂ©es, quelques sĂ©pultures et sarcophages Ă proximitĂ© dâĂ©tablissements religieux ont Ă©tĂ© dĂ©couverts, et une opĂ©ration dâarchĂ©ologie programmĂ©e dirigĂ©e par Philippe Gandel est en cours sur le site du camp du ChĂąteau. Moyen Ăge Sous les comtes de Bourgogne Une charte de 523 Ă©manant de Sigismond, roi de Bourgogne, mentionne la donation de la seigneurie de Bracon et dâune partie des terres salinoises Ă l'abbaye dâAgaune-en Valais. Bien que son authenticitĂ© soit douteuse, ce document comporte la plus ancienne mention du nom de la ville qui nous soit parvenue.[rĂ©f. nĂ©cessaire] Lâabbaye demeure propriĂ©taire jusqu'au Xe siĂšcle. En 942, une charte Ă©manant du prĂ©vĂŽt de lâabbaye infĂ©ode la seigneurie de Bracon et ses dĂ©pendances au comte de MĂącon, AlbĂ©ric. Ă la mort de ce dernier, en 943, son hĂ©ritage est sĂ©parĂ© entre ses deux fils. Cette date marque la sĂ©paration de la ville de Salins en deux bourgs le Bourg-Dessus ou Bourg-le-Sire au Sud, et le Bourg-Dessous ou Bourg-le-Comte au Nord. Chaque bourg possĂšde une saline la Grande saline pour le premier, et la Petite saline pour le deuxiĂšme. MalgrĂ© quelques pĂ©riodes temporaires de rassemblement des deux parties de la ville, il faut attendre 1497 pour voir leur rĂ©union dĂ©finitive. La propriĂ©tĂ© des terres salinoises est assez complexe jusquâĂ l'arrivĂ©e des comtes de Bourgogne au Bourg-Dessus. Le 5 juin 1237 Ă Saint-Jean-de-Losne, par des jeux d'alliances et d'Ă©changes avec le duc Hugues IV de Bourgogne, Jean de Chalon parvient Ă mettre la main sur la baronnie de Salins. Mesurant l'importante richesse du territoire, il s'organise pour le maĂźtriser Ă©conomiquement et politiquement et en faire le centre de son pouvoir[48]. Il assoit son autoritĂ© sur la source principale de revenus la Grande saline. Jusqu'en 1241, la saline est la propriĂ©tĂ© dâune centaine de rentiers possĂ©dant chacun une berne Ă son nom. Jean de Chalon met fin Ă ce systĂšme et prend Ă sa charge toute la production du sel en devenant propriĂ©taire majoritaire. Pour mieux maĂźtriser la commercialisation de cet or blanc », il se rend Ă©galement dĂ©tenteur du pĂ©age de Jougne. Par la suite, au XIVe siĂšcle, ses successeurs mettent en place le monopole progressif de la Grande saline de Salins sur la production du sel franc-comtois. ParallĂšlement, il entreprend la fortification de la ville. Une couronne de sites fortifiĂ©s protĂšge la ville au chĂąteau de Bracon dĂ©jĂ existant, s'ajoutent entre autres les chĂątels Belin et Guyon, ainsi que le fort Saint-AndrĂ© Ă©difiĂ© en 1255[48]. De nombreux autres ouvrages sont bĂątis dans un rayon de vingt Ă trente kilomĂštres autour de la ville pour en garder les accĂšs, dont les chĂąteaux du Pin[49], de Frontenay et de Nozeroy. Enfin, Jean de Chalon accorde une charte de franchises aux habitants du Bourg-Dessus en 1249[50]. La domination religieuse de Salins s'affirme par ailleurs, Jean de Chalon fondant notamment vers 1230 le couvent des Cordeliers, oĂč il sera inhumĂ© en 1267. Le XIIIe siĂšcle voit aussi la reconstruction de la collĂ©giale Saint-Anatoile, puis de celle de Saint-Maurice. AttirĂ©es par le sel et la vigne, les communautĂ©s religieuses sont nombreuses Ă sâinstaller sur le territoire. Sous les ducs de Bourgogne Dans le courant du XIVe siĂšcle, Salins passe progressivement sous la domination des ducs de Bourgogne. La ville entre notamment en possession de Philippe le Hardi lors de l'union des deux Bourgognes, Ă la mort de Louis de Male, le 30 janvier 1384. L'Ă©volution de la citĂ© devient dĂšs lors intimement liĂ©e Ă la politique expansionniste du duchĂ© qui sâaffirme progressivement comme le plus puissant et le plus moderne Ătat dâOccident. Au XVe siĂšcle, Salins joue un rĂŽle de poumon Ă©conomique du duchĂ©, les revenus de la Grande saline reprĂ©sentant environ la moitiĂ© de ce que la ComtĂ© lui rapporte. Ainsi, les ducs affirment leur mainmise sur la Grande saunerie. Le fonctionnement administratif de la saline est renforcĂ© avec la crĂ©ation de diffĂ©rents postes dâofficiers spĂ©cialisĂ©s, avec Ă leur tĂȘte un pardessus. Ă la suite d'un incendie en 1409, Jean sans Peur ordonne la reconstruction en pierre de l'ensemble des bĂątiments. C'est un acte fonctionnel pour Ă©viter les incendies Ă rĂ©pĂ©tition, mais Ă©galement politique la pierre et les matĂ©riaux rares et coĂ»teux employĂ©s expriment la puissance du DuchĂ©. L'aire de vente du sel de Salins est Ă©largie, notamment vers la Suisse. Dans la ville, les fortifications sont remaniĂ©es et complĂ©tĂ©es. La citĂ© devient une forteresse dotĂ©e de plus de 25 tours d'enceinte, signe de son importance stratĂ©gique. L'activitĂ© salifĂšre participe Ă enrichir de puissantes familles qui contribuent Ă l'Ă©volution du paysage urbain. Par exemple, Jean de Montaigu, issu dâune famille dont lâenrichissement est liĂ© Ă lâadministration de la saline et proche de la cour de Philippe le Bon, est Ă lâinitiative de la construction de lâhĂŽpital du Saint-SĂ©pulcre. En 1442, une halle aux blĂ©s, draps, viandes et poissons est Ă©galement construite grĂące Ă des revenus issus de la saline. La situation se ternit Ă la fin du XVe siĂšcle la Franche-ComtĂ© est le théùtre de guerres qui opposent Charles le TĂ©mĂ©raire aux Suisses et aux Autrichiens, puis Marie de Bourgogne aux troupes françaises de Louis XI. Si la politique expansionniste a jusque-lĂ bĂ©nĂ©ficiĂ© au dĂ©veloppement de Salins et de ses salines, la situation se retourne et l'activitĂ© industrielle tend Ă la paralysie. Les Templiers et les Hospitaliers La commanderie de Salins est une commanderie hospitaliĂšre d'origine templiĂšre, Ă©difiĂ©e au Moyen Ăge, Ă Salins-les-Bains. Elle est dĂ©volue aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de JĂ©rusalem Ă la suite de la disparition des Templiers[51]. La commanderie de Salins se composait de la maison de Salins-les-Bains et de ses dĂ©pendances aux Usiers, Ă Vacaz[Note 1], et pendant un temps Ă L'Ătoile, Villette-lĂšs-Arbois et Changin. Elle comprenait Ă©galement les maisons de Saizenay, Amancey et Vuillecin aujourd'hui dans le Doubs[51]. Ăpoque moderne Sous le Saint-Empire romain germanique Salins et les autres terres bourguignonnes Ă la suite du traitĂ© d'Arras. Ă la suite du mariage de Marie de Bourgogne avec Maximilien d'Autriche en 1477, Salins, comme la Franche-ComtĂ©, est rattachĂ© au Saint-Empire romain germanique des Habsbourg d'Espagne. Ă partir de 1497, le Bourg-Dessus et le Bourg-Dessous sont dĂ©finitivement rĂ©unis. Ils sont gouvernĂ©s par huit Ă©chevins, seize conseillers et un maire Ă©lus par les habitants[52]. La ville unifiĂ©e est alors le siĂšge des Ătats gĂ©nĂ©raux de Franche-ComtĂ© jusqu'Ă leur Ă©tablissement dĂ©finitif Ă Dole vers 1530[52]. Ă cette Ă©poque, les souverains de Franche-ComtĂ© exercent toujours leur mainmise sur les affaires de la Grande saline. Nicolas Perrenot de Granvelle, grand chancelier des Flandres, garde des sceaux de Charles Quint, est ainsi nommĂ© pardessus » de la saline en 1534[Note 2]. Signe de la prospĂ©ritĂ© de la ville, une tenture en quatorze piĂšces est commandĂ©e Ă l'atelier de Jean Sauvage Ă Bruges en 1502 par les chanoines de la collĂ©giale Saint-Anatoile afin de dĂ©corer l'Ă©difice[47]. La chapelle Notre-Dame-LibĂ©ratrice, construite entre 1640 et 1662. MĂȘme si elle rĂ©siste aux ravages de l'armĂ©e d'Henri IV lorsque celui-ci tente de conquĂ©rir la Franche-ComtĂ© en 1595[53], la ville va connaĂźtre des heures difficiles tout au long du XVIIe siĂšcle. Ă la Grande saline, en 1601, le mode d'exploitation change avec la mise en location. Le pouvoir central s'Ă©loigne et la saline est moins bien entretenue. Les guerres incessantes fragilisent la citĂ©. La guerre de Dix Ans, qui oppose de nouveau la France Ă l'Espagne des Habsbourg, met Ă mal l'activitĂ© industrielle de la ville qui rĂ©siste nĂ©anmoins aux troupes françaises. La chapelle Notre-Dame-LibĂ©ratrice tĂ©moigne de cet Ă©pisode douloureux. En 1639, sous la houlette du pĂšre Marmet, Salins formule le triple vĆu d'ĂȘtre Ă©pargnĂ© de la guerre, de la peste et de la famine et se place sous la protection de la Vierge. La chapelle est construite de 1640 Ă 1662. Les guerres contre la France reprennent en 1668. Les troupes de Louis XIV envahissent la Franche-ComtĂ© en 1674 et le traitĂ© de NimĂšgue proclame le rattachement dĂ©finitif de la rĂ©gion Ă la Couronne française en 1678. MalgrĂ© les difficultĂ©s, Salins est en plein essor et passe de 3 949 habitants en 1614 Ă 4 988 en 1688[54]. De nombreuses communautĂ©s religieuses s'installent dans la ville les capucins en 1582, les jĂ©suites en 1623, ou encore les carmes dĂ©chaussĂ©es en 1625. En 1593, les capucins fondent la premiĂšre bibliothĂšque publique Ă Salins. Sous le royaume de France L'intĂ©gration de Salins au royaume de France marque un nouveau souffle pour la citĂ©. La Grande saline est intĂ©grĂ©e dans le bail des Fermes et Gabelle et devient manufacture royale. De nouvelles installations favorisent l'accroissement de la production dans les souterrains, Ă partir du milieu du XVIIIe siĂšcle, quatre roues hydrauliques actionnant dix pompes remplacent les norias. En 1773, lâadministration de la Ferme gĂ©nĂ©rale dĂ©cide de construire une nouvelle saline Ă Arc-et-Senans en bordure de la forĂȘt de Chaux pour faire face Ă l'Ă©puisement du bois autour de Salins et rĂ©pondre aux demandes croissantes de sel en direction de la Suisse. Ce nouveau site Ă©tant dĂ©pourvu de sources salĂ©es, la saumure y est acheminĂ©e depuis Salins par un saumoduc long de 21,25 kilomĂštres. La ville poursuit sa croissance elle compte 8 520 habitants en 1790[54]. LâĂ©conomie de Salins se diversifie avec le plein Ă©panouissement de l'orfĂšvrerie marquĂ©e notamment par la production des ThiĂ©baud. La ville s'Ă©quipe et s'embellit. Les fortifications sont renforcĂ©es avec la reconstruction du fort Saint-AndrĂ© selon les indications de Vauban entre 1674 et 1677. Un hĂŽtel de ville est Ă©difiĂ© dĂšs 1718 en englobant la chapelle Notre-Dame LibĂ©ratrice ; la place adjacente est ornĂ©e de la fontaine Truchot en 1756. La prospĂ©ritĂ© de la ville se traduit Ă©galement par l'Ă©dification de nombreux hĂŽtels particuliers par l'Ă©lite locale. Ăpoque contemporaine De 1789 Ă 1962 La fin de l'Ancien RĂ©gime marque le dĂ©but du dĂ©clin de la ville. Sous la RĂ©volution, malgrĂ© ses souhaits, celle-ci n'est pas choisie pour ĂȘtre chef-lieu du nouveau dĂ©partement du Jura. Elle est nĂ©anmoins chef-lieu de district de 1790 Ă 1795. Puis, le 27 juillet 1825, Salins est rattrapĂ© par le sort un incendie ravage une grande partie de la ville. C'est un tournant dans la physionomie du paysage urbain de Salins plus de 300 maisons sont dĂ©truites, pour des dommages chiffrĂ©s alors Ă prĂšs de 7 millions de francs[55]. Peu aprĂšs, la crise du phylloxĂ©ra donne un coup d'arrĂȘt dĂ©finitif Ă la production viticole de Salins, alors la plus importante du Jura. Contrairement Ă ses voisines, la ville choisit de ne pas replanter de vignes sur ses reliefs afin de se consacrer Ă la production de sel. Au XIXe siĂšcle en effet, l'activitĂ© industrielle de Salins est encore Ă son comble. Ă la saline, malgrĂ© les destructions liĂ©es Ă l'incendie de 1825, des changements profonds insufflent une nouvelle dynamique. Dans les annĂ©es 1830, la technique du sondage et du forage est introduite. La saumure Ă©tant dĂ©sormais captĂ©e directement au niveau du banc de sel gemme, elle atteint un niveau de concentration proche de la saturation. Mais l'heure n'est dĂ©jĂ plus au monopole salinois sur la production du sel les forages se multiplient en Franche-ComtĂ© et de nouvelles salines de dĂ©veloppent, comme Ă Miserey ou Montmorot. Ă la suite de la dĂ©nationalisation des salines comtoises, les Ă©tablissements de Salins, Arc-et-Senans et Montmorot sont achetĂ©s en 1843 par l'homme d'affaires Jean-Marie de Grimaldi. L'introduction de capitaux privĂ©s favorise la rĂ©alisation de travaux de modernisation visant Ă augmenter le rendement. Ă Salins, la forme et le fonctionnement des poĂȘles sont amĂ©liorĂ©s. Ainsi, la production de sel est en constante augmentation tout au long du XIXe siĂšcle. Sous lâimpulsion de Grimaldi et du docteur Claude-Marie Germain naissent Ă©galement les premiers thermes, en 1854, dans un Second Empire oĂč l'engouement pour le thermalisme est exceptionnel. On cherche Ă faire de la ville une Ă©lĂ©gante station thermale le premier casino est ouvert en 1890 pour rĂ©pondre aux dĂ©sirs de curistes aisĂ©s et Salins devient Salins-les-Bains » en 1926. Une ligne ferroviaire de 7,5 km est ouverte en 1857 afin de la relier Ă Dole par Mouchard[56]. L'espoir est alors de mise pour l'avenir de la citĂ©, comme l'affirme le maire de l'Ă©poque lors de lâinauguration des bains le 6 juin 1858 deux fois dans ce demi-siĂšcle, Salins a Ă©tĂ© rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©. En 1825, aprĂšs un dĂ©sastre qui est encore dans tous les souvenirs, ce fut lâĆuvre de la France entiĂšre. Aujourd'hui, c'est lâĆuvre d'un seul homme [âŠ]. GrĂąces soient donc rendues Ă M. de Grimaldi, car c'est un sauveur. Sans lui, notre ville Ă©tait morte, par lui, elle reprend une vie nouvelle, et entrevoit une prospĂ©ritĂ© inespĂ©rĂ©e »[57]. Le long de la Furieuse, les usines hydrauliques sont nombreuses meuneries, gypseries, scieries et tanneries utilisent la force de l'eau pour exploiter les ressources naturelles locales. Ces industries se concentrent au faubourg Saint-Pierre. Elles sont rejointes en 1857 par la faĂŻencerie des capucins. Apparue au XVIIIe siĂšcle, l'activitĂ© faĂŻenciĂšre est en plein dĂ©veloppement au XIXe siĂšcle. Avec le rachat en 1912 par Ădouard Charbonnier, la faĂŻence salinoise vit un Ăąge d'or sa production est saluĂ©e par une mĂ©daille dâor en 1925 Ă l'Exposition internationale des Arts dĂ©coratifs et industriels modernes de Paris. De la fermeture de la saline Ă nos jours Progressivement, le XXe siĂšcle met un terme Ă l'activitĂ© industrielle de la ville. Face Ă la concurrence du sel de MĂ©diterranĂ©e importĂ© Ă moindre coĂ»t et face Ă l'absence de mĂ©canisation des installations, les salines comtoises ferment les unes aprĂšs les autres Ă partir de 1920. Les sauniers de Salins-les-Bains tirent le sel une derniĂšre fois en 1962 ; ceux de Montmorot ferment le bal en 1966. Vers le milieu du siĂšcle, l'activitĂ© des diffĂ©rentes usines hydrauliques Ă©tablies le long de la Furieuse s'Ă©teint Ă©galement. La fermeture dĂ©finitive des faĂŻenceries en 1995, puis de la fabrique de meubles Sanijura en 2005[58] marquent un coup d'arrĂȘt dans l'Ă©conomie de la ville. La ligne ferroviaire ferme au trafic voyageurs en 1952 et au fret en 1975[56]. La fermeture de la maternitĂ© et des urgences, du centre de SĂ©curitĂ© sociale, de la recette des impĂŽts et de la subdivision de l'Ă©quipement[59] sont autant de signes du dĂ©clin de Salins-les-Bains. En mai 2005, c'est au tour du tribunal de commerce de fermer ses portes, consĂ©quence du dĂ©cret no 2005â624. Il s'agit Ă©galement d'une grande page de l'histoire de la ville qui se tourne, puisqu'elle abritait historiquement un prĂ©sidial trĂšs influent, qui avait des compĂ©tences sur les bailliages de Salins, Quingey, Arbois, Poligny et Pontarlier. En 1785 par exemple, 24 avocats Ă©taient ainsi inscrits au barreau de Salins. Enfin, Ă la suite du redĂ©coupage cantonal de 2014 et de la loi NOTRe, la ville perd le titre de chef-lieu de canton et le siĂšge de sa communautĂ© de communes. Le nouvel Ă©tablissement thermal inaugurĂ© en 2017. ConfrontĂ©e Ă un dĂ©clin dĂ©mographique autant qu'Ă©conomique, Salins-les-Bains se tourne dĂ©sormais vers le tertiaire. Le thermalisme et le patrimoine sont deux piliers de lâactivitĂ© de la ville aujourd'hui. PropriĂ©taire des thermes depuis 1955, la commune inaugure un nouvel Ă©tablissement, plus moderne et performant, en fĂ©vrier 2017[60]. En 1966, la ville rachĂšte Ă©galement les bĂątiments de la Grande saline. De premiĂšres visites y sont organisĂ©es en 1968. Elle attire aujourd'hui environ 70 000 visiteurs chaque annĂ©e[61],[62], notamment Ă la suite de son inscription sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco le 27 juin 2009, en extension de la Saline royale d'Arc-et-Senans[63]. Politique et administration DĂ©coupage territorial Le terme commune », au sens de lâadministration territoriale actuelle, est imposĂ© par le dĂ©cret de la Convention nationale du 10 brumaire an II 31 octobre 1793[64]. Ainsi la ville de Salins devient formellement une commune en 1793. Elle prendra le nom de Salins-les-Bains » en 1926. Aucun Ă©vĂ©nement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou rĂ©ception de territoire, n'a affectĂ© la commune depuis sa crĂ©ation[43]. En 1790, lors de la crĂ©ation des cantons, districts et dĂ©partements, la ville n'est pas choisie pour ĂȘtre le chef-lieu du nouveau dĂ©partement du Jura malgrĂ© ses souhaits. Elle sera nĂ©anmoins chef-lieu de canton jusqu'au redĂ©coupage cantonal de 2014[43]. Elle intĂšgre alors le nouveau canton d'Arbois. La ville appartient au district d'Arbois de 1790 jusqu'Ă la suppression de ces rouages administratifs liĂ©s Ă la Terreur par la Constitution du 5 fructidor an III, appliquĂ©e Ă partir de vendĂ©miaire an IV 1795[65]. Ce district est Ă©galement parfois dĂ©signĂ© sous le nom de district de Salins »[66]. Dans le cadre de la rĂ©forme territoriale de 2014, actĂ©e le 17 dĂ©cembre 2014 et effective le 1er janvier 2016, elle est rattachĂ©e Ă la nouvelle rĂ©gion Bourgogne-Franche-ComtĂ©. Salins-les-Bains accueille le siĂšge de la communautĂ© de communes du pays de Salins-les-Bains et appartient au pays du Revermont avec Arbois et Poligny jusqu'Ă la crĂ©ation de la communautĂ© de communes Arbois, Poligny, Salins â CĆur du Jura en janvier 2017. Administration municipale La ville de Salins-les-Bains est administrĂ©e par un conseil municipal composĂ© de 23 membres, Ă©lu au scrutin proportionnel plurinominal direct avec prime majoritaire depuis la loi du 17 mai 2013. Depuis les Ă©lections municipales de 2020, le maire est Michel CETRE SE. Il est assistĂ© par six adjoints et trois conseillers dĂ©lĂ©guĂ©s. Liste des maires Liste des Mayeurs maires d'Ancien RĂ©gime [67],[68] successifs PĂ©riode IdentitĂ© Ătiquette QualitĂ© Les donnĂ©es manquantes sont Ă complĂ©ter.} 1562 Guyon Mouchet de Sauvigney 1568 Philippe Marchand Receveur gĂ©nĂ©ral de Bourgogne 1574 Claude Gilley d'Aillepierre 1585 Alexandre de la Tour 1606 Jean-Baptiste de la Chastellaine 1624 François de Pontailler de Vaugrenant 1628 Philippe Marchand de la Chastellaine 1637 Antoine Duprel d'Arloz Militaire Denis-François Bourrelier de Malpas 1668 Hugues Billard de Rye 1668 1668 Guillaume de Pontamougeard Militaire 1668 1673 Louis de Vers 1673 1674 JĂ©rĂŽme de Boutechoux-Chavannes Vers 1700 Ferdinand Deschard Notaire 1789 Claude-Ignace-Joachim Clermont Liste des maires successifs depuis 1983 PĂ©riode IdentitĂ© Ătiquette QualitĂ© Les donnĂ©es manquantes sont Ă complĂ©ter. 1983 1989 Pierre Lombard DVD IngĂ©nieur agronome 1989 1995 Jacques Parmantier[69] DVD MĂ©decin 1995 2001 Jean-Pierre Bach DVD-RPR VĂ©tĂ©rinaire, conseiller gĂ©nĂ©ral 1976-2001 2001 2014 Claude Jourdant DVD MĂ©treur, maire honoraire 2014 2020 Gilles Beder DVD OstĂ©opathe 2020 En cours Michel CĂȘtre SE Ăleveur laitier retraitĂ© Tendances politiques et rĂ©sultats Le vote des Salinois est gĂ©nĂ©ralement assez proche des rĂ©sultats nationaux, pouvant ainsi se porter tantĂŽt Ă gauche, tantĂŽt Ă droite, voire Ă l'extrĂȘme-droite, Ă l'image du vote au premier tour des Ă©lections prĂ©sidentielles de 2007 et de 2012, ainsi qu'aux Ă©lections europĂ©ennes de 2009 et 2014. Sur le plan local, la ville se situe plutĂŽt Ă droite. En effet, tous les maires Ă©lus depuis 1983 Ă©taient divers droite, et les candidats de l'UMP ont rĂ©alisĂ© de trĂšs bons scores aux Ă©lections lĂ©gislatives de 2002 et 2007, ainsi qu'aux Ă©lections cantonales de 2008. On observe cependant ces derniĂšres annĂ©es une tendance Ă des rĂ©sultats trĂšs serrĂ©s, avec seulement 4 voix d'Ă©cart au second tour des Ă©lections lĂ©gislatives de 2012, 8 voix d'Ă©cart aux Ă©lections municipales de 2014 et, dans une plus faible mesure, 46 voix d'Ă©cart soit 3,9 % des suffrages exprimĂ©s aux Ă©lections municipales de 2020. RĂ©sultats dĂ©taillĂ©s 2014 â Ălections municipales Le maire sortant ne se reprĂ©sentant pas, c'est son premier adjoint, Jacques Girod DVD, qui se prĂ©sente aux suffrages des Salinois. Sa liste rĂ©unit une part importante des conseillers municipaux sortants, dont l'unique conseiller d'opposition, BenoĂźt BichlĂ©, rejoint par certains de ses colistiers DVG de 2008. Une liste dissidente est menĂ©e par Gilles Beder et Marie-ThĂ© Brocard DVD, conseillers sortants qui avaient dĂ©jĂ marquĂ© leurs distances avec la majoritĂ© municipale en fin de mandat. L'unique tour de l'Ă©lection voit la victoire de la liste de Gilles Beder, avec seulement huit voix d'avance 50,33 %. Ce dernier est Ă©lu maire lors du conseil municipal du 30 mars 2014. Cependant, le 3 juin, le tribunal administratif de Besançon annule l'Ă©lection, finalement confirmĂ©e par le Conseil d'Ătat le 22 octobre 2014. 2012 â Ălections prĂ©sidentielles Les Salinois soutiennent largement François Hollande PS dĂšs le premier tour 27,90 % contre 25,19 pour Nicolas Sarkozy et confirment leur choix au second tour, en accordant 54,31 % des suffrages exprimĂ©s au futur PrĂ©sident de la RĂ©publique. La participation moyenne sur les deux tours de scrutin est de 77,11 % en baisse de 5 points par rapport Ă 2007. 2009 â Ălections europĂ©ennes Salins-les-Bains vote pour la liste de la majoritĂ© de Joseph Daul 30,34 % puis pour celle de Catherine Trautmann PS 17,42 % et celle Ă©cologiste de Sandrine BĂ©lier 14,04 %. Ă noter la faible participation pour ce scrutin, avec 36,48 %. 2008 â Ălections cantonales Salins-les-Bains vote majoritairement pour la conseillĂšre sortante Marie-Christine Chauvin UMP dĂšs le premier tour 47,81 %. Arrivent ensuite Gilles Gresset DVD avec 24,02 %, Marc Borneck Verts-PS avec 14,35 %, Robert Millet DVG avec 10,51 % des suffrages et Fabrice Girardet MoDem avec 3,30 %. Au second tour, Marie-Christine Chauvin UMP est réélue avec 72,57 % des bulletins exprimĂ©s, face Ă Marc Borneck Verts-PS 27,43 %. 2008 â Ălections municipales Deux listes sont en lice une situĂ©e plutĂŽt Ă droite conduite par le maire sortant Claude Jourdant DVD et une situĂ©e plutĂŽt Ă gauche conduite par Benjamin Gaillard DVG, conseiller rĂ©gional ex-PS, soutenu par la fĂ©dĂ©ration PS salinoise. 22 siĂšges sur 23 sont gagnĂ©s par la liste Jourdant dĂšs le premier tour. BenoĂźt BichlĂ©, en tĂȘte de la liste Gaillard au premier tour, est Ă©lu au second tour. Lors du premier conseil municipal du 21 mars 2008, Claude Jourdant est réélu maire de la ville. 2007 â Ălection prĂ©sidentielle Salins-les-Bains vote en faveur de Nicolas Sarkozy UMP 30,13 % arrivĂ© devant SĂ©golĂšne Royal PS 24,45 % et François Bayrou UDF 19,52 %. Au second tour, SĂ©golĂšne Royal PS arrive en tĂȘte avec 50,27 %. 2007 â Ălections lĂ©gislatives Au premier tour, Salins-les-Bains vote en faveur de Jean-Marie Sermier UMP 50,25 % arrivĂ© devant Partick Viverge PS 33,36 % et Fabrice Girardet MoDem 10,69 %. Jean-Marie Sermier UMP remporte le second tour avec 56,13 % des suffrages. 2005 â RĂ©fĂ©rendum sur la Constitution europĂ©enne Le non » lâemporte avec 55,09 % des suffrages. 2004 â Ălections europĂ©ennes Salins-les-Bains porte son choix sur Pierre Moscovici 32,12 %, candidat prĂ©sentĂ© par le PS, arrivĂ© devant Joseph Daul 16,88 %, candidat UMP, et Bruno Gollnisch 9,73 %, FN. 2004 â Ălections rĂ©gionales Salins-les-Bains vote en faveur de la liste divers gauche de Raymond Forni 36,1 %, de la liste divers droite de Jean-François Humbert 24,7 % et de celle de Sophie Montel FN 13,67 %. Ces trois listes sont prĂ©sentes au second tour, remportĂ© par Raymond Forni 50,58 %. La participation est de 63,27 %. 2002 â Ălections lĂ©gislatives Lors du premier tour, Salins-les-Bains vote en faveur de Jean-Marie Sermier UMP 43,72 % arrivĂ© devant Dominique Voynet Les Verts 25,76 % et Maurice Batail FN 10,69 %. Jean-Marie Sermier UMP remporte le second tour avec 53,61 % des suffrages. Instances judiciaires et administratives Depuis 2005, Salins-les-Bains n'hĂ©berge plus d'instance judiciaire. La ville dĂ©pend donc dĂ©sormais de ses voisines, notamment Dole pour le tribunal d'instance et le conseil de prud'hommes, Lons-le-Saunier pour le tribunal de commerce, le tribunal pour enfants, la cour d'assises et le tribunal de grande instance, ainsi que de Besançon pour la cour d'appel et le tribunal administratif. La ville accueille un centre des finances publiques, une brigade territoriale de proximitĂ© de la gendarmerie nationale et un centre d'incendie et de secours. Finances locales Depuis les annĂ©es 2000, la capacitĂ© d'autofinancement[Note 3] reste largement supĂ©rieure Ă la moyenne de la strate communes de 2 000 Ă 3 500 habitants appartenant Ă un groupement fiscalisĂ©[71] CapacitĂ© d'autofinancement par habitant en euros 2015 2014 2013 2012 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 Salins-les-Bains 298 236 329 208 243 227 210 268 232 240 208 178 Moyenne de la strate 167 166 173 187 189 172 166 158 161 165 158 152 Deux des trois taux d'imposition locale sont infĂ©rieurs aux moyennes des strates, le taux du foncier bĂąti est par contre largement supĂ©rieur[71] Taux d'imposition taxe d'habitation 2015 2014 2013 2012 2011 2010 2009 Salins-les-Bains 10,66 10,66 10,66 10,66 10,66 10,66 10,66 Moyenne de la strate 13,03 12,88 12,79 12,65 12,54 12,47 12,35 Taux d'imposition foncier bĂąti 2015 2014 2013 2012 2011 2010 2009 Salins-les-Bains 26,97 26,97 26,97 26,97 26,97 26,97 26,97 Moyenne de la strate 17,79 17,64 17,73 17,75 17,74 17,65 17,53 Taux d'imposition foncier non bĂąti 2015 2014 2013 2012 2011 2010 2009 Salins-les-Bains 39,56 39,56 39,56 39,56 39,56 39,56 39,56 Moyenne de la strate 50,93 50,92 51,18 51,49 51,50 51,32 51,02 Jumelages Population et sociĂ©tĂ© DĂ©mographie Salins-les-Bains est la 11e ville du dĂ©partement en nombre d'habitants. Elle connaĂźt une baisse chronique de sa population depuis la RĂ©volution, oĂč elle comptait environ 8 500 habitants. L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Ă partir de 2006, les populations lĂ©gales des communes sont publiĂ©es annuellement par l'Insee. Le recensement repose dĂ©sormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une pĂ©riode de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[73]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[74]. En 2019, la commune comptait 2 551 habitants[Note 4], en diminution de 8,76 % par rapport Ă 2013 Jura â0,5 %, France hors Mayotte +2,17 %. Ăvolution de la population [ modifier ] 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 8 1748 1258 3747 2716 5546 7007 4817 1787 112 Ăvolution de la population [ modifier ], suite 1 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 6 4707 3616 3086 0456 2716 4195 8336 0685 607 Ăvolution de la population [ modifier ], suite 2 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 5 5255 2905 2724 4714 7214 6074 5634 3634 930 Ăvolution de la population [ modifier ], suite 3 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 4 4514 2594 1773 9233 6293 3333 0823 0452 801 Ăvolution de la population [ modifier ], suite 4 2017 2019 - - - - - - - 2 5862 551- Histogramme de l'Ă©volution dĂ©mographique La commune se caractĂ©rise par une population ĂągĂ©e, avec une part prĂ©pondĂ©rante et en augmentation des plus de 60 ans de 38,6 % en 2013[76]. Les retraitĂ©s sont ainsi la catĂ©gorie socioprofessionnelle majoritaire 42,3 %, en hausse par rapport Ă 2008. La part des personnes vivant seules est par consĂ©quent assez importante 47,7 % des mĂ©nages ne comprennent qu'une personne[77]. Enseignement Enseignement primaire Ă la rentrĂ©e scolaire 2012, on comptait Ă Salins-les-Bains 3 Ă©coles maternelles, dont une privĂ©e l'Ă©cole maternelle Voltaire, avec 55 Ă©lĂšves ; l'Ă©cole maternelle Chantemerle, avec 44 Ă©lĂšves l'Ă©cole maternelle privĂ©e Saint-Anatoile, avec 12 Ă©lĂšves. On comptait de plus 3 Ă©coles primaires, dont une privĂ©e l'Ă©cole primaire Voltaire, avec 81 Ă©lĂšves ; l'Ă©cole primaire Olivet, avec 109 Ă©lĂšves ; l'Ă©cole primaire privĂ©e Saint-Anatoile, avec 23 Ă©lĂšves. Enseignement secondaire La ville compte une citĂ© scolaire publique, un collĂšge privĂ© et un Ă©tablissement de statut associatif la citĂ© scolaire Victor-Considerant, construite en 1966 sur prĂšs de 4 hectares en tant que lycĂ©e climatique », qui comprend un lycĂ©e gĂ©nĂ©ral et un collĂšge, frĂ©quentĂ©s Ă la rentrĂ©e 2015 par 430 collĂ©giens et 336 lycĂ©ens[78] ; le collĂšge privĂ© Saint-Anatoile, qui accueillait 97 Ă©lĂšves Ă la rentrĂ©e 2012 ; la maison familiale et rurale de BlĂ©gny. Manifestations culturelles et festivitĂ©s La plus importante manifestation organisĂ©e Ă Salins-les-Bains a lieu traditionnellement lors du week-end de l'Ascension. D'abord intitulĂ©e FĂȘte du Sel » pendant 16 Ă©ditions[79], elle est supprimĂ©e en 2010 avant de revenir en 2012, sous le nom de Folies Furieuses »[80]. Cette nouvelle manifestation, qui se voulait en rupture avec les prĂ©cĂ©dentes, a suscitĂ© la polĂ©mique et a Ă©tĂ© remplacĂ©e l'annĂ©e suivante par Saline en FĂȘte »[81],[82]. Depuis 2014, ce sont finalement les 4 jours de Salins » organisĂ©s par l'Union commerciale de la ville qui ont lieu Ă cette date. Mai Chansons en fĂȘte », festival de musique[83]. Juillet Dionysies » et Salines en musique ». AoĂ»t La tĂȘte dans les Ă©toiles ! », Ă©vĂ©nement autour de la science et de l'astronomie pour les Nuits des Ă©toiles[84]. Septembre les JournĂ©es du Patrimoine et les JournĂ©es du Livre. Octobre le Jour de la Nuit, manifestation autour de l'astronomie et sensibilisation Ă la pollution lumineuse[85]. SantĂ© Le secteur de la santĂ© est trĂšs prĂ©sent Ă Salins-les-Bains. Câest un des pĂŽles de lâĂ©conomie de la ville avec le thermalisme et le tourisme. On compte ainsi 404 lits, rĂ©partis sur quatre Ă©tablissements la Maison dâenfants la Beline, chargĂ©e de l'accueil dâadolescents Ă l'annĂ©e pour le traitement de lâobĂ©sitĂ© 40 lits ; la Maison dâaccueil spĂ©cialisĂ©e de la tour de Flore, chargĂ©e de l'accueil dâadultes handicapĂ©s en situation de grande dĂ©pendance 36 lits ; les Jardins dâAsclĂ©pios, chargĂ©s de l'accueil de rĂ©sidents malades dâAlzheimer ou assimilĂ©s 54 lits ; le Centre hospitalier de Salins-les-Bains et ses deux pĂŽles le pĂŽle de soins de suite et de rĂ©adaptation Centre de RĂ©adaptation Fonctionnelle 115 lits ; le pĂŽle EHPAD comprenant la RĂ©sidence du docteur Germain, maison de retraite 75 lits ; le Pavillon Jacquet, prise en charge au long cours 84 lits. La ville possĂšde aussi un Ă©tablissement et service d'aide par le travail ESAT, ouvert depuis 1987, accueillant 49 personnes reconnues travailleurs handicapĂ©s. Elle a Ă©galement accueilli jusque rĂ©cemment l'entreprise Cryonic Medical, leader mondial de la cryothĂ©rapie gazeuse hyperbare. Sports Clubs Salins-les-Bains est le site phare pour la pratique du vol libre en Franche-ComtĂ©, avec trois sites de dĂ©collage environnants, dont le plus important est le mont Poupet. Le club Poupet Vol Libre y a Ă©tĂ© créé en 1978, ainsi qu'une Ă©cole professionnelle en 1986. Il comptait 125 adhĂ©rents en 2012, parmi lesquels 17 femmes, 35 biplaceurs et 11 compĂ©titeurs, dont Maxime Pinot qui a terminĂ© la saison 2012 Ă la 15e place du classement national et s'est illustrĂ© dans plusieurs manches de Coupe du monde. La ville a Ă©galement longtemps Ă©tĂ© renommĂ©e dans le domaine du basket-ball. Créé lui aussi en 1978, le Salins Basket Club accĂšde dĂšs la saison 1979-1980 Ă la promotion dâexcellence, ce qui est un Ă©vĂ©nement pour une petite ville comme Salins-les-Bains[86]. Dix ans plus tard, l'Ă©quipe seniors rĂ©alise un grand chelem en remportant 16 rencontres sur 16 disputĂ©es. Elle accĂšde Ă la Nationale 4 la saison suivante, puis Ă la Nationale 3 en 1992-1993, qui devient Ă partir de 1999 la Nationale 2 quatriĂšme division. En 2007, aprĂšs dix saisons en N2 et malgrĂ© de bons rĂ©sultats, le club demande sa rĂ©trogradation financiĂšre[87], en partie Ă la suite de l'incendie du casino, son principal sponsor. En 2011, le club refuse la montĂ©e en Nationale 3, toujours pour des raisons financiĂšres. En 2017, le club revient en Nationale 3. ĂvĂšnements sportifs Mai la MontĂ©e internationale du Poupet, course Ă pied de 17,5 kilomĂštres rĂ©unissant environ un millier de participants[89]. Juillet le National de PĂ©tanque, compĂ©tition de pĂ©tanque en doublettes mixtes rĂ©unissant plus de 250 Ă©quipes. AoĂ»t le Rallye du Sel, compĂ©tition de sport automobile. MĂ©dias La presse locale est reprĂ©sentĂ©e par les grands titres rĂ©gionaux, Le ProgrĂšs, Voix du Jura et marginalement L'Est rĂ©publicain. En plus des stations de radiophonie nationales, la ville est couverte par les antennes locales France Bleu Besançon, RCF Jura, FrĂ©quence Plus et Villages FM. France 3 Franche-ComtĂ© assure enfin la couverture tĂ©lĂ©visĂ©e de la ville. Historiquement, le journal local Le Salinois » a marquĂ© la vie de la commune de 1839 Ă 1944[90],[91], constituant une source historique importante de la vie locale sur plus d'un siĂšcle. Cultes Pour ce qui concerne le culte catholique, la commune est rattachĂ©e au diocĂšse de Saint-Claude. Le doyennĂ© de Salins-les-Bains regroupe six paroisses[92]. Trois lieux de culte sont encore actifs aujourd'hui, la chapelle Notre-Dame-LibĂ©ratrice, la collĂ©giale Saint-Anatoile et l'Ă©glise Saint-Maurice. Ăconomie Revenus de la population DominĂ©e par les retraitĂ©s et les employĂ©s, la population de Salins-les-Bains se caractĂ©rise par des revenus faibles. Le salaire horaire moyen des salariĂ©s Ă temps complet et le revenu net dĂ©clarĂ© moyen des foyers fiscaux de la ville sont trĂšs infĂ©rieurs Ă ceux de la zone de comparaison Ă©tablie par l'Insee, et en baisse. La part des foyers fiscaux imposables est de 41,7 % en 2012, contre 64,5 % au niveau national. Le canton de Salins-les-Bains est ainsi un des plus pauvres du dĂ©partement du Jura. Emploi Parmi les actifs, la catĂ©gorie socioprofessionnelle dominante est celle des employĂ©s 39,7 %. Entreprises et commerces Secteur primaire Lors du recensement agricole de 2010, Salins-les-Bains compte 20 exploitations agricoles, un chiffre Ă©levĂ© du fait de la grande superficie de la commune, bien qu'en net recul il y en avait 24 en 2000 et 30 en 1988. Ces exploitations sont principalement tournĂ©es vers la production laitiĂšre organisĂ©e autour des fruitiĂšres Ă comtĂ© notamment, une orientation nouvelle puisque la polyculture et le polyĂ©levage arrivaient en tĂȘte du prĂ©cĂ©dent recensement agricole de 2000. La fruitiĂšre de Salins-les-Bains transforme ainsi chaque annĂ©e 5 millions de litres de lait en comtĂ©[94]. 319 hectares de terres agricoles sont cultivĂ©es par les exploitations de la commune, qui Ă©lĂšvent un cheptel Ă©quivalent Ă 266 unitĂ©s de gros bĂ©tail UGB. Ces chiffres sont Ă©galement en forte baisse 943 UGB en 2000 par exemple. Le secteur primaire reprĂ©sente 10 emplois Ă temps plein sur la commune contre 32 en 1988[95]. Secteur secondaire Au cours du XXe siĂšcle, toutes les activitĂ©s industrielles Ă Salins-les-Bains ont fermĂ© leurs portes. Secteur tertiaire Salins-les-Bains compte entre 80 et 90 commerces, principalement rĂ©partis le long de la route dĂ©partementale 472. Ce chiffre est trĂšs supĂ©rieur Ă la moyenne des communes de mĂȘme taille, du fait de l'importante frĂ©quentation de la vallĂ©e, Ă la fois site touristique et passage obligĂ© de la plaine au plateau jurassien. NĂ©anmoins, en 2011 et 2012, de nombreuses fermetures ont lieu, consĂ©quence de la baisse dĂ©mographique et de la crise Ă©conomique. Les deux supermarchĂ©s situĂ©s aux extrĂ©mitĂ©s de la ville, le secteur mĂ©dical, le casino, la plomberie Nouveau mise en redressement judiciaire le 29 juin 2018, la sociĂ©tĂ© de transports Bully ainsi que la concession automobile Vurpillot sont les principaux employeurs de la commune[58],[96]. Culture locale et patrimoine Salins-les-Bains est classĂ©e Pays d'art et d'histoire depuis le 4 juin 2009[97] et possĂšde une saline inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco depuis le 27 juin 2009. Avec 21 Ă©difices protĂ©gĂ©s au titre des monuments historiques en 2011, elle appartient aux communes comptant le plus de monuments classĂ©s de France. Le siĂšge de l'association Engrenages, rĂ©seau de musĂ©es et de sites patrimoniaux et industriels anciennement musĂ©es des techniques et cultures comtoises y est Ă©tabli depuis 1977. Au concours des villes et villages fleuris, la commune dĂ©tient le niveau trois fleurs »[98]; elle est Ă©galement une CitĂ© de CaractĂšre de Bourgogne-Franche-ComtĂ© »[99]. Monuments et lieux touristiques Patrimoine industriel La Grande saline de Salins-les-Bains. La Grande saline de Salins-les-Bains est un rare exemple de site industriel antĂ©rieur au XIXe siĂšcle. Elle occupe une superficie de 15 500 mĂštres carrĂ©s au cĆur de la ville. Seuls 20 % des bĂątiments existent encore aujourd'hui la porterie du XIXe siĂšcle dĂ©sormais occupĂ©e par l'office de tourisme, la galerie souterraine, deux tours de fortifications, et l'un des anciens bĂątiments d'exploitation. En lieu et place des bĂątiments disparus, des espaces urbains se sont dĂ©veloppĂ©s parkings, espaces verts, place du marchĂ©, promenade. Avant mĂȘme la fermeture de la Grande saline en 1962, le site a fait l'objet de protections successives au titre des monuments historiques diffĂ©rents lieux remarquables tour de Flore, maison dite du Pardessus », une partie de la galerie souterraine sont inscrits ou classĂ©s de maniĂšre isolĂ©e entre 1932 et 1971. Depuis 2009, Ă la suite de l'inscription sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco, le site est intĂ©gralement classĂ© au titre des monuments historiques[100] bĂątiments de surface et galerie souterraine, ainsi que le sol et les vestiges archĂ©ologiques qu'il contient. De plus, le puits Ă muyre, ancien puits de la petite saline, situĂ© sous l'actuel Ă©tablissement thermal, a Ă©tĂ© intĂ©grĂ© Ă l'arrĂȘtĂ©. En 2012, l'ancienne ZPPAUP est transformĂ©e en AVAP et assure la protection des abords de la Grande saline. Le pĂ©rimĂštre considĂ©rĂ© est celui de la vieille ville fortifiĂ©e, avec les deux forts dominant Salins-les-Bains. Aujourd'hui, ce site industriel se dĂ©couvre en visite guidĂ©e. Le parcours permet de comprendre le processus de production du sel ignigĂšne le rassemblement et le pompage des eaux salĂ©es dans les souterrains, leur Ă©lĂ©vation Ă la surface, leur Ă©vaporation pour obtenir du sel dans la salle des poĂȘles, et enfin leur stockage dans les magasins des sels. Patrimoine militaire Riche d'une ressource prĂ©cieuse, l'or blanc », et situĂ©e sur un axe commercial stratĂ©gique, la ville de Salins-les-Bains a besoin de se protĂ©ger efficacement. De l'ensemble des forteresses construites dans ce but, seuls deux forts subsistent aujourd'hui, encadrant la vallĂ©e. Ă l'ouest, le fort Saint-AndrĂ© est reconstruit par Vauban entre 1674 et 1677 sur les bases d'un fort plus ancien. Il se caractĂ©rise par la façade de sa chapelle d'influence baroque. Ă l'est, le fort Belin est rebĂąti au XIXe siĂšcle Ă la place d'un ancien chĂąteau avec une structure en casemates. La premiĂšre enceinte de la ville est construite au XIIIe siĂšcle et complĂ©tĂ©e au XVe siĂšcle. Il en reste aujourd'hui quelques vestiges. La porte Oudin, au sud, rĂ©pondant Ă l'ancienne porte de Malpertuis au nord, est en partie conservĂ©e. Ă partir de cette porte, le rempart est encore lisible sur environ 200 mĂštres avec les bases des tours. Quelques tours sont d'ailleurs conservĂ©es la tour dorĂ©e et la tour de Chambenoz Ă l'ouest, et la tour d'Andelot au nord. Sur la partie commune avec les remparts de la Grande saline, il reste la tour de Flore et la tour de Reculoz. Par ailleurs, des fouilles prĂ©ventives rĂ©alisĂ©es en 2011 sur la place de la Barbarine ont mis au jour une partie de l'ancien fossĂ© sur une largeur de 6 mĂštres[101]. La tour d'Andelot. La tour de Flore. Cliquez sur une vignette pour lâagrandir. Patrimoine religieux La ville de Salins-les-Bains possĂšde un important patrimoine religieux, dĂ» Ă l'importance passĂ©e de la citĂ© et aux revenus des salines. Bien que de nombreux Ă©tablissements y soient aujourd'hui dĂ©saffectĂ©s, deux Ă©glises et une chapelle sont encore des lieux de culte catholiques. Reconstruite au XIIIe siĂšcle, l'Ă©glise collĂ©giale Saint-Anatoile est un tĂ©moin remarquable de l'architecture gothique en Franche-ComtĂ©. Elle est classĂ©e au titre des monuments historiques dĂšs 1843 par Prosper MĂ©rimĂ©e. Ă lâintĂ©rieur, les stalles attribuĂ©es Ă lâatelier de Jean PĂ©cheur sont sans doute les plus anciennes de la rĂ©gion XIIIe siĂšcle. InstallĂ©es dans un buffet du XVIIIe siĂšcle, les grandes orgues de Merklin du XIXe siĂšcle ont Ă©tĂ© restaurĂ©es de 1997 Ă 2012. Actuelle Ă©glise paroissiale, Saint-Maurice est reconstruite juste aprĂšs Saint-Anatoile au XIIIe siĂšcle. Elle est victime de plusieurs modifications et incendies au XIXe siĂšcle. Le mobilier sculptural y est remarquable. Quelques centaines de mĂštres plus au sud, lâĂ©glise Notre-Dame, inaugurĂ©e en 1705, est dĂ©saffectĂ©e et transformĂ©e en salle culturelle depuis 1975. Les travaux d'amĂ©nagement ont Ă©tĂ© lâoccasion de restaurer lâimpressionnant retable baroque dont la toile centrale est attribuĂ©e Ă Daniel Sarrabat. Dominant la ville par son dĂŽme en tuiles vernissĂ©es rĂ©novĂ© en 2007, la chapelle Notre-Dame LibĂ©ratrice est construite sur un Ă©tonnant plan ovale de 1640 Ă 1662 par lâarchitecte suisse Jean-François Reyff. Ce culte se dĂ©veloppe au XVIIe siĂšcle pendant la guerre de Dix Ans. Pour Ă©chapper Ă la guerre, Ă la famine et Ă la peste, le pĂšre Marmet place la ville sous la protection de la Vierge. Ce triple vĆu est formulĂ© par les Salinois le 20 fĂ©vrier 1639. En 1839 et 1939, de grandes processions de plusieurs dizaines de milliers de personnes ont traversĂ© la ville en commĂ©moration de cette date. Dans un dĂ©cor champĂštre, la chapelle Saint-Joseph avec son toit couvert de laves, se trouve bien sur le territoire de la commune mĂȘme si elle est juste Ă cotĂ© du hameau de la Chaux-sur-Clucy. Les orgues Merklin de la collĂ©giale Saint-Anatoile. L'Ă©glise Saint-Maurice. La chapelle Saint-Joseph. Cliquez sur une vignette pour lâagrandir. AttirĂ©es par la vigne et la fortune liĂ©e au sel, de nombreuses congrĂ©gations se sont installĂ©es Ă Salins-les-Bains, comme les jĂ©suites, les oratoriens, les capucins, carmes dĂ©chaux ou encore les Templiers qui y Ă©tablirent une commanderie. Au XVIIe siĂšcle, on compte ainsi une douzaine de maisons religieuses dans la citĂ©. Certains de ces Ă©tablissements sont encore en place et ont Ă©tĂ© convertis Ă des fins civiles comme lâancien bĂątiment des clarisses, qui abrite le fonds ancien de la mĂ©diathĂšque, ou le collĂšge des jĂ©suites, qui accueille en partie des logements HLM.[rĂ©f. nĂ©cessaire] Patrimoine civil La richesse passĂ©e de la ville explique la prĂ©sence assez importante de monuments civils remarquables. Il subsiste aujourd'hui un Ă©difice ancien du XIIIe siĂšcle la maison des Lombards. L'hĂŽtel Moreau 1725, l'hĂŽtel de SiffrĂ©dy ou encore l'hĂŽtel de Reculot deuxiĂšme moitiĂ© XVIIIe siĂšcle constituent de riches exemples d'hĂŽtels particuliers du XVIIIe siĂšcle. En 1825, un incendie cause la destruction d'une grande partie de la ville. Il faudra alors attendre 1833 pour que les riches notables de la citĂ© fassent Ă©difier de nouveau de prestigieuses demeures hĂŽtel GuĂ©rillot, hĂŽtel Patouillet de DĂ©servillers, hĂŽtel Lurion de LĂ©goutail. La vie municipale est marquĂ©e au XVIIIe siĂšcle par la construction de l'hĂŽtel de ville. ĂdifiĂ© entre 1718 et 1739 autour de la chapelle Notre-Dame LibĂ©ratrice, il pourrait avoir Ă©tĂ© construit par l'architecte bisontin Jean-Pierre Galezot. Il porte les armoiries de la ville sur le fronton triangulaire central. En outre, la ville de Salins-les-Bains possĂšde dix-sept fontaines alimentĂ©es par des sources locales. Certaines sont l'Ćuvre de sculpteurs de la ville, comme la fontaine du Vigneron de Max Claudet. Le nouveau casino. Ă cĂŽtĂ© des notables et des riches propriĂ©taires, vivent Ă Salins-les-Bains de nombreux agriculteurs et vignerons. Cela explique en partie la crĂ©ation, Ă Salins, de la premiĂšre caisse du CrĂ©dit mutuel agricole en 1885, dont le premier siĂšge social subsiste encore aujourd'hui. Le dĂ©veloppement de l'activitĂ© thermale conduit Ă l'ouverture d'un casino en 1890 pour la distraction des curistes. InstallĂ© dans les annĂ©es 1950 dans un des bĂątiments de la Grande saline, il est ravagĂ© par un incendie en 2007. Un nouvel Ă©tablissement est alors construit Ă proximitĂ© dans un style moderne utilisant l'acier Corten. La restauration de l'ancien bĂątiment, dĂ©sormais renommĂ© maison du Grand puits », a dĂ©butĂ© le 20 septembre 2014[40]. Il doit Ă terme ĂȘtre intĂ©grĂ© au musĂ©e du sel et accueillir les collections du musĂ©e Max Claudet[40]. Patrimoine naturel L'unitĂ© urbaine de Salins-les-Bains est entourĂ©e par un vaste territoire rural qui limite l'intĂ©rĂȘt d'y amĂ©nager des espaces verts. La citĂ© possĂšde nĂ©anmoins un parc amĂ©nagĂ© en 1880 pour l'agrĂ©ment des curistes de l'Ă©tablissement thermal, le parc des Cordeliers, qui accueille un kiosque Ă musique et une grotte artificielle. Une Ă©tude ayant pour objet le rĂ©amĂ©nagement du parc a Ă©tĂ© lancĂ©e en fĂ©vrier 2016[102]. Salins-les-Bains est Ă©galement une ville fleurie » avec trois fleurs au concours des villes et villages fleuris[98]. Plusieurs sites naturels d'intĂ©rĂȘt entourent la commune. Sur le flanc de la reculĂ©e, Ă proximitĂ© du fort Belin, la Roche pourrie » est l'une des failles les plus visibles du Jura. Au niveau de cet affleurement, deux calcaires d'Ă©poques diffĂ©rentes sont en contact les calcaires blancs du Bathonien et les calcaires roux de l'AalĂ©nien qui expliquent le nom de Roche pourrie ». Ce site est cĂ©lĂšbre pour avoir Ă©tĂ© peint par Gustave Courbet sur la commande du gĂ©ologue Jules Marcou. Au nord, dominant la ville de ses 851 mĂštres d'altitude, le mont Poupet est connu pour la pratique du parapente. C'est Ă©galement un lieu d'expĂ©rimentation historique visitĂ© par Louis Pasteur en 1860, dans le cadre de ses expĂ©riences sur la gĂ©nĂ©ration spontanĂ©e. La commune possĂšde enfin 1 282 hectares de forĂȘt qui, grĂące aux coupes et ventes de bois, reprĂ©sentent une part importante des recettes municipales environ 300 000 âŹ[103]. Patrimoine culturel Ă Salins-les-Bains, comme partout en Franche-ComtĂ©, la gastronomie est riche de nombreux produits du terroir, notamment les fromages fruitiĂšre Ă comtĂ©, les charcuteries salaisons du Jura et les vins vignoble de Chamoz. Plus spĂ©cifiquement, la ville possĂšde deux spĂ©cialitĂ©s le TĂ©mĂ©raire, un gĂąteau Ă base de fruits secs, de pommes et de noisettes, et les caramels Ă l'eau salĂ©e commercialisĂ©s par Klaus. Salins-les-Bains abrite Ă©galement une confrĂ©rie chargĂ©e de promouvoir la ville et ses salines, la ConfrĂ©rie de l'or blanc. Patrimoine linguistique Salins-les-Bains fait partie du domaine linguistique francoprovençal arpitan. Le plus ancien texte conservĂ© dans cette langue concernant la ville est Lot garot de Saulins du 26 juillet 1668[104]. Les anciennes salines possĂ©daient leur propre vocabulaire. Ainsi, les ouvriĂšres des salines Ă©taient dĂ©signĂ©es sous les termes mettari, fassari, sechari, portarri, estagnarri, eteignari et tirari. Le travail de la vigne faisait Ă©galement Ă©talage d'un riche vocabulaire francoprovençal. Les connaissances actuelles concernant les parlers et langues rĂ©gionales de Franche-ComtĂ© trouvent leurs origines dans les ouvrages de Max Buchon, tel que NoĂ«ls et chants populaires de Franche-ComtĂ© 1863. Le francoprovençal n'est plus parlĂ© en ville depuis les annĂ©es 1960. NĂ©anmoins, en 2013, Salins-les-Bains a vu une revendication militante en faveur de la reconnaissance des langues rĂ©gionales[105]. Ăquipements culturels MusĂ©es EntrĂ©e du musĂ©e du Sel. Depuis les annĂ©es 2000, le site industriel de la Grande saline est complĂ©tĂ© par le musĂ©e du Sel qui bĂ©nĂ©ficie de l'appellation musĂ©e de France ». Ă la fois site industriel, urbain et musĂ©al, son histoire commence avec l'organisation des premiĂšres visites guidĂ©es lorsque la municipalitĂ© rachĂšte les bĂątiments de la Grande saline en 1966. Assez rapidement Ă©merge l'idĂ©e de complĂ©ter la visite des bĂątiments par l'amĂ©nagement d'espaces musĂ©ographiques. En 2002, le rĂ©seau des musĂ©es des techniques et cultures comtoises MTCC rĂ©dige un premier projet scientifique et culturel et valide ainsi officiellement auprĂšs du ministĂšre de la Culture la crĂ©ation du musĂ©e du Sel. Une premiĂšre tranche de travaux est inaugurĂ©e au printemps 2009 il sâagit de la boĂźte » en acier Corten de lâarchitecte Michel Malcotti. Cette premiĂšre Ă©tape a permis dâamĂ©nager un accueil, deux espaces dâinterprĂ©tation du site, ainsi quâun espace pĂ©dagogique. Si quelques piĂšces majeures sont exposĂ©es, les collections du musĂ©e du Sel ne sont que partiellement prĂ©sentĂ©es. Elles comprennent 600 piĂšces en ligne sur la base Joconde, dont des objets techniques provenant de la saline, des objets liĂ©s aux divers usages du sel conservation des aliments, agriculture, thermalismeâŠ, des objets publicitaires et des documents anciens cartes postales, dossiers administratifs de lâancienne salineâŠ. Le musĂ©e Max Claudet est un ancien musĂ©e local de beaux-arts. FermĂ© au public depuis 2003, ses collections[106] se rĂ©partissent en trois catĂ©gories principales une collection dâart religieux dont la majoritĂ© des Ćuvres provient des Ă©tablissements religieux de la ville, une collection de faĂŻences de Salins-les-Bains acquises en 1997 et une collection dâartistes locaux dont les piĂšces majeures sont La Roche pourrie » de Gustave Courbet en dĂ©pĂŽt au musĂ©e des beaux-arts de Dole et les faĂŻences du sculpteur Max Claudet 1840-1893. Le musĂ©e conserve Ă©galement un fonds d'Ćuvres du peintre LĂ©once Cordier. MĂ©diathĂšque et cinĂ©ma La bibliothĂšque municipale de Salins-les-Bains est installĂ©e depuis 1980 dans le bĂątiment de l'ancien théùtre, permettant ainsi la sauvegarde du bĂątiment. On retrouve les vestiges de ce théùtre grĂące aux anciens dĂ©cors disposĂ©s dans la mĂ©diathĂšque, lui confĂ©rant ainsi un cadre unique. Une salle de cinĂ©ma gĂ©rĂ©e par la Ligue de l'enseignement est intĂ©grĂ©e Ă l'ensemble. En 2008, aprĂšs deux ans de travail informatisation et acquisitions, la bibliothĂšque devient mĂ©diathĂšque. On compte aujourd'hui 900 CD, 850 DVD adultes et 640 DVD jeunesse ainsi que 8 420 livres adultes et 6 560 livres livres jeunesse. Ce fonds est complĂ©tĂ© par toute une collection de pĂ©riodiques 26 titres au total. En plus du fonds contemporain, la mĂ©diathĂšque possĂšde un fonds ancien, installĂ© dans l'ancien couvent des Clarisses, riche de 14 491 ouvrages tous prĂ©cieux dont 442 manuscrits et 80 incunables consultables sur rendez-vous et sur place. La plupart de ces livres proviennent de collections de maisons religieuses telles que le couvent des capucins mais aussi de donateurs salinois comme Charles David, Charles Magnin, Victor Considerant ou encore ThĂ©odore Babey. De grandes actions ont Ă©tĂ© mises en place comme le projet de numĂ©risation qui a permis la mise en ligne de documents du fonds permettant leur consultation depuis le site de la mĂ©diathĂšque ainsi que l'informatisation et le catalogage du fonds rendu possible grĂące Ă l'intervention d'Ă©lĂšves de l'Ăcole des chartes. Salle culturelle La salle culturelle Notre-Dame. L'Ă©glise Notre-Dame a Ă©tĂ© dĂ©saffectĂ©e puis rĂ©habilitĂ©e en salle culturelle. Inscrite aux monuments historiques depuis 1970, son retable baroque a Ă©tĂ© conservĂ© et est visible en fond de scĂšne. Elle accueille des reprĂ©sentations théùtrales, des concerts, des confĂ©rences ou encore des projections cinĂ©matographiques. Salins-les-Bains dans les arts Salins-les-Bains dans la littĂ©rature La saga romanesque Les Colonnes du ciel de Bernard Clavel dĂ©bute dans le Salins des annĂ©es 1630, en pleine guerre de Dix Ans. Salins-les-Bains au cinĂ©ma Le fort Belin a servi de dĂ©cor au film Trop peu d'amour rĂ©alisĂ© par Jacques Doillon en 1998[107]. Le film Radio Corbeau rĂ©alisĂ© par Yves Boisset en 1989 a Ă©galement Ă©tĂ© en partie tournĂ© Ă Salins-les-Bains. PersonnalitĂ©s liĂ©es Ă Salins-les-Bains MalgrĂ© son actuelle petite taille, la ville de Salins-les-Bains a Ă©tĂ© frĂ©quentĂ©e par de nombreuses personnalitĂ©s, comme Victor Considerant, Louis Pasteur, Jules Marcou ou encore Gustave Courbet. Son importance au Moyen Ăge a donnĂ© une longue lignĂ©e de seigneurs et de dames de Salins, parmi lesquels Jean de Chalon, mais aussi Guigone de Salins, femme de Nicolas Rolin, issue de la famille des seigneurs de Salins-la-Tour du Jura branche de la seigneurie de Salins. Ce couple est connu pour avoir commanditĂ© en 1443 la construction des Hospices de Beaune. Les comtes de Bourgogne, dont notamment Jeanne II de Bourgogne, reine de France, ont Ă©galement rĂ©gnĂ© sur la citĂ©, tirant profit des revenus liĂ©s Ă l'exploitation du sel. HĂ©raldique, logotype et devise D'or Ă la bande de gueules. »Les armoiries de la ville ont Ă©tĂ© obtenues de Jean sans Peur en 1417, puis confirmĂ©es par Louis XVIII en 1817[54]. Actuel logo de la ville. Logo de la ville jusqu'en 2016. La ville semble ne pas possĂ©der de devise historique. Durant la quasi-totalitĂ© du XXe siĂšcle, le slogan de la ville, La mer Ă la montagne », rappelle l'importance du thermalisme Ă Salins-les-Bains. Au dĂ©but des annĂ©es 2000, une nouvelle identitĂ© graphique ainsi qu'un nouveau slogan SEL Ă vie » traduisent un recentrage de la communication municipale autour du sel en gĂ©nĂ©ral, et non pas seulement du thermalisme.[rĂ©f. nĂ©cessaire] Voir aussi Bibliographie Jean-François Belhoste et Christiane Roussel, Une manufacture princiĂšre au XVe siĂšcle la Grande Saline de Salins-les-Bains, Besançon, ASPRODIC, 2006 ISBN 978-2-9507436-6-4. David Billoin, Salins-les-Bains Jura, la Barbarine, le fossĂ© de l'enceinte mĂ©diĂ©vale, Inrap, 2011. Michel Campy et Vincent Bichet, Montagnes du Jura gĂ©ologie et paysages, Besançon, NĂ©o Ăditions, 2008, 303 p. ISBN 978-2-914741-61-3. Ivan Grassias, Philippe Markarian, Pierre PĂ©trequin et Olivier Weller, De Pierre et de sel, les salines de Salins-les-Bains, Salins-les-Bains, MusĂ©es des techniques et cultures comtoises, 2006, 143 p. ISBN 2-911484-12-6. Philippe Mairot, Salins-les-Bains, Arc-et-Senans, Fortunes du sel comtois, Lyon, Le ProgrĂšs, coll. Les Patrimoines », 2010, 51 p. ISBN 978-2-918756-03-3. Ludovic Mercier, Introduction Ă une histoire de Salins, Montmorot, Archives dĂ©partementales du Jura, 2007. Marie-Jeanne RouliĂšre-Lambert et François Schifferdecker dir., Salins-les-Bains, franche et libre, Besançon, MĂȘta Jura, coll. Franche-ComtĂ©. ItinĂ©raires jurassiens », 2011, 64 p. ISBN 978-2-9535125-3-3. Maxime Ferroli, L'amĂ©nagement urbain Ă Salins, 1825-1914, Salins-les-Bains, Association scientifique et historique du pays de Salins, Ville de Salins-les-Bains, 2014, 40 p. ISBN 979-10-94270-00-4. Claude Motte, Isabelle SĂ©guy & Christine ThĂ©rĂ©, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes dâhier, communes dâaujourdâhui Les communes de la France mĂ©tropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire dâhistoire administrative, Paris, Institut National dâĂtudes DĂ©mographiques,, 2003, 408 p. ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne. Articles connexes Liste des communes du Jura Anciennes communes du Jura Liens externes Salins-les-Bains sur le site de l'Insee Site officiel Site de l'office de tourisme Site du musĂ©e des techniques Notes et rĂ©fĂ©rences Notes â Localisation indĂ©terminĂ©e. â Le pardessus » Ă©tait le nom donnĂ© au directeur de la saline. â La capacitĂ© d'autofinancement » CAF est lâexcĂ©dent dĂ©gagĂ© en fonctionnement. Cet excĂ©dent permet de payer les remboursements de dettes. Le surplus CAF - remboursements de dettes sâajoute aux recettes dâinvestissement dotations, subventions, plus-values de cession pour financer les dĂ©penses dâĂ©quipement. Ce montant reprĂ©sente le financement disponible de la commune[70]. â Population municipale lĂ©gale en vigueur au 1er janvier 2022, millĂ©simĂ©e 2019, dĂ©finie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de rĂ©fĂ©rence statistique 1er janvier 2019. RĂ©fĂ©rences â pdelsalle, Salins », sur Dictionnaire de la Ferme gĂ©nĂ©rale 1640-1794 consultĂ© le 27 juillet 2020. â Orthodromie entre Salins-les-Bains et Paris », sur le site de Lionel Delvarre consultĂ© le 21 fĂ©vrier 2017. â Jean-Louis Fousseret, Rapport d'information dĂ©posĂ© en application de l'article 145 du rĂšglement par la mission d'information commune sur les perspectives Ă©conomiques et sociales de l'amĂ©nagement de l'axe europĂ©en Rhin-RhĂŽne », sur le site de l'AssemblĂ©e nationale, 15 novembre 1999 consultĂ© le 21 fĂ©vrier 2017. â Orthodromie entre Salins-les-Bains et Dole », sur le site de Lionel Delvarre consultĂ© le 21 fĂ©vrier 2017. â Orthodromie entre Salins-les-Bains et Besançon », sur le site de Lionel Delvarre consultĂ© le 21 fĂ©vrier 2017. â Orthodromie entre Salins-les-Bains et Pontarlier », sur le site de Lionel Delvarre consultĂ© le 21 fĂ©vrier 2017. â Orthodromie entre Salins-les-Bains et Lons-le-Saunier », sur le site de Lionel Delvarre consultĂ© le 21 fĂ©vrier 2017. â Bichet et Campy 2008. â Salins-les-Bains, franche et libre, p. 4. â Bichet et Campy 2008, p. 76-77. â RĂ©pertoire gĂ©ographique des communes, Institut national de l'information gĂ©ographique et forestiĂšre, [lire en ligne]. â [DDe du Jura, Commune de Salins-les-Bains Cartographie du risque inondation » PPRn de la Furieuse et du ruisseau de Gouaille, dĂ©cembre 2008, [PPR Crues lire en ligne], consultĂ© le 21 fĂ©vrier 2017. â PPR Glissements de terrain, sur le site de la DDT du Jura. ConsultĂ© le 6 mai 2013. â Deux glissements de terrain que la commune va devoir rĂ©parer » consultĂ© le 20 fĂ©vrier 2017, sur le site du ProgrĂšs. â Sarcenne, village disparu en 1649, sur ConsultĂ© le 6 mai 2013. â Le climat de Besançon », sur L'encyclopĂ©die des villes de France consultĂ© le 4 novembre 2010. â a et b Revitalisation des bourgs-centre Salins-les-Bains veut redorer son blason » consultĂ© le 26 fĂ©vrier 2017, sur le site de l'Est rĂ©publicain. â GĂ©oportail. ConsultĂ© le 6 mai 2013. â MesurĂ© sur Google Maps. â AccĂšs, sur le site de l'office de tourisme. ConsultĂ© le 6 mai 2013. â MesurĂ© sur â Typologie urbain / rural », sur consultĂ© le 28 mars 2021. â Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee consultĂ© le 28 mars 2021. â Comprendre la grille de densitĂ© », sur consultĂ© le 28 mars 2021. â UnitĂ© urbaine 2020 de Salins-les-Bains », sur consultĂ© le 28 mars 2021. â Base des unitĂ©s urbaines 2020 », sur 21 octobre 2020 consultĂ© le 28 mars 2021. â Vianney Costemalle, Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », sur 21 octobre 2020 consultĂ© le 28 mars 2021. â Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur 21 octobre 2020 consultĂ© le 28 mars 2021. â Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod Insee, En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur 21 octobre 2020 consultĂ© le 28 mars 2021. â CORINE Land Cover CLC - RĂ©partition des superficies en 15 postes d'occupation des sols mĂ©tropole. », sur le site des donnĂ©es et Ă©tudes statistiques du ministĂšre de la Transition Ă©cologique. consultĂ© le 14 mai 2021 â IGN, Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur consultĂ© le 14 mai 2021. Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran. â Ferroli 2014, p. 9. â a b et c Logement en 2013 » consultĂ© le 7 mars 2017 sur le site de l'Insee. â Dossier local INSEE sur le site de l'INSEE. ConsultĂ© le 23 aoĂ»t 2013. â Plan dĂ©partemental de l'habitat du Jura, dĂ©cembre 2009. â a et b Salins les Bains AMI Centre Bourg, c'est parti ! sur le site de Hebdo 39. ConsultĂ© le 15 avril 2015. â Revitaliser les centres-bourgs un enjeu majeur pour lâĂ©galitĂ© des territoires » consultĂ© le 24 aoĂ»t 2017 sur le site du MinistĂšre de la CohĂ©sion des territoires. â Salins 2025 un projet de revitalisation pour Salins et son territoire » consultĂ© le 24 aoĂ»t 2017, sur le site de la mairie de Salins-les-Bains. â Les nouveaux thermes de Salins les Bains » consultĂ© le 7 mars 2017 sur le site de France 3 Franche-ComtĂ©. â a b et c La grande Saline dĂ©voile ses collections au public » consultĂ© le 27 janvier 2016, dans Le ProgrĂšs du 17 janvier 2016. â Site de l'association PREPS, consultĂ© le 6 aoĂ»t 2017. â Compte-rendu du conseil municipal du 19 octobre 2016 » consultĂ© le 18 aoĂ»t 2017 sur le site de la mairie de Salins-les-Bains. â a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales. â Gilbert Cousin, Description de la Franche-ComtĂ©, 1550. Consultable sur Gallica. â Pierre PĂ©trequin et Olivier Weller, Les sources salĂ©es du Jura 6000 ans d'exploitation », ArchĂ©ologie de la France â Informations AdlFI,â 1er mars 2001 lire en ligne, consultĂ© le 21 fĂ©vrier 2017. â Salins-les-Bains, franche et libre, p. 10. â a et b Tenture de La Vie de saint Anatoile de Salins le Miracle de l'eau » consultĂ© le 7 mars 2017 sur le site du musĂ©e du Louvre. â a et b Laurence Delobette, Une forme de territorialisation du pouvoir les chĂąteaux de Jean de Chalon au XIIIe siĂšcle, Images de Franche-ComtĂ© no 32, 2005 [lire en ligne]. â Le chĂąteau du Pin, une vigie sur la route du sel » consultĂ© le 20 fĂ©vrier 2017, sur le site du ProgrĂšs. â Salins-les-Bains, franche et libre, p. 11. â a et b Niepce 1883, p. 250, 332 â a et b Paul Delsalle, La Franche-ComtĂ© au temps de Charles Quint, Presses Universitaires de Franche-ComtĂ©, 2001 â Paul Delsalle, 1595 quand Henri IV ravageait la Franche-ComtĂ©âŠ, Images de Franche-ComtĂ© no 40, 2009 [lire en ligne]. â a b et c Salins-les-Bains, franche et libre, p. 17. â Recherches historiques sur la ville de Salins, tome 2. â a et b Ligne de Mouchard Ă Salins-les-Bains sur ConsultĂ© le 23 aoĂ»t 2013. â Le Salinois, 13 juin 1858. â a et b TrĂ©sor des rĂ©gions â Ville en colĂšre », Salins-les-Bains se battra jusqu'au bout » pour ses urgences sur ConsultĂ© le 23 aoĂ»t 2013. â Salins-les-Bains ouverture des thermes, flambant neufs » consultĂ© le 13 fĂ©vrier 2017 sur le site de France 3 Franche-ComtĂ©. â Avec 78 000 visiteurs en 2011, un record est battu Ă la grande Saline », Le ProgrĂšs du 1er janvier 2012, [lire en ligne], consultĂ© le 8 avril 2012. â 67 500 visiteurs pour la Grande Saline en 2015 », sur [lire en ligne], consultĂ© le 27 janvier 2016. â Inscription du Pont-canal et canal de Pontcysyllte Royaume-Uni sur la Liste du patrimoine mondial de lâUNESCO et extension dâune saline française, sur le site de l'Unesco. 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Jacques Parmantier, ancien maire de Salins-les-Bains, n'est plus », Voix du Jura,â 18 novembre 2020 lire en ligne. â MĂ©mento financier et fiscal du maire, ministĂšre du Budget, avril 2008, p. 34, [lire en ligne]. â a et b Comptes de la commune de Salins-les-Bains », sur la base de donnĂ©es alize2 du ministĂšre des Finances consultĂ© le 28 fĂ©vrier 2017. â Salins â FĂȘte du Sel une 12e Ă©dition prometteuse sur le site de Voix du Jura. ConsultĂ© le 15 avril 2015. â L'organisation du recensement, sur â Calendrier dĂ©partemental des recensements, sur â Fiches Insee - Populations lĂ©gales de la commune pour les annĂ©es 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019. â Ăvolution et structure de la population en 2013 » consultĂ© le 7 mars 2017 sur le site de l'Insee. â Couples - Familles - MĂ©nages en 2013 » consultĂ© le 7 mars 2017 sur le site de l'Insee. â consultĂ© le 7 mars 2017. â FĂȘte du Sel Ă Salins-les-Bains en Franche-ComtĂ© sur le site Le Sentier du Sel. ConsultĂ© le 15 avril 2015. â Salins-les-Bains lance ses premiĂšres Folies Furieuses sur le site de Voix du Jura. ConsultĂ© le 15 avril 2014. â Salins-les-Bains Les Folies furieuses » un goĂ»t amer pour certains Salinois sur le site du ProgrĂšs. ConsultĂ© le 15 avril 2015. â Saline en FĂȘte, sur le site de l'Office de tourisme de Salins-les-Bains. 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