français arabe allemand anglais espagnol français hébreu italien japonais néerlandais polonais portugais roumain russe suédois turc ukrainien chinois anglais Synonymes arabe allemand anglais espagnol français hébreu italien japonais néerlandais polonais portugais roumain russe suédois turc ukrainien chinois ukrainien Ces exemples peuvent contenir des mots vulgaires liés à votre recherche Ces exemples peuvent contenir des mots familiers liés à votre recherche Il suffit, pour les fins de l'art. Il suffit, pour ce matin. Il suffit, pour s'en convaincre, de regarder l'industrie pharmaceutique. Il suffit, pour cela, de sélectionner les ordinateurs et l'entité destination. It suffices for this, select the computers and the destination entity. La troisiÚme leçon est qu'il suffit, pour changer le monde, d'une poignée d'individus dévoués et animés par un idéal. The third lesson is that even a handful of committed people with vision have the power to change the world. Il suffit, pour s'en convaincre, de regarder les résultats des élections partielles d'hier. We need only look at the results of yesterday's byelections for confirmation of this. Il suffit, pour s'en convaincre, d'examiner les dossiers de transport du grain vers un grand nombre de terminaux pendant la campagne en cours. For further proof we need only to look at the records or the grain shipments to many terminals in this crop year. Il suffit, pour s'en convaincre, de penser aux huit derniers mois de gestion gouvernementale. One only has to look at the last eight months of government for evidence of such. Il suffit, pour s'en convaincre, de se rappeler le jugement initial rendu le 30 août 2000. I need only give the initial judgment of August 30, 2000 to relay my point. Il suffit, pour l'établir, de regarder une carte. Il suffit, pour s'en persuader, d'examiner l'ordre du jour de la session qui nous est présenté. For evidence, just look at the Order of Business for the Session before us. Il suffit, pour mieux comprendre, de se pencher sur quelques événements marquants de ces derniÚres années. A quick look at some salient events of the last few years offers valuable insight. Il suffit, pour cela qu'elle en ait la volonté. Il suffit, pour s'en rendre compte, de consulter Internet. Il suffit, pour comprendre cela, de comparer la nature du Conseil et celle du Parlement. To see this, one just has to compare the nature of the Council, for instance, with that of Parliament. Il suffit, pour s'en convaincre, de penser au systÚme de soins médicaux gratuits mis en vigueur à l'époque. One good example is the free medical care system enforced in wartime. Dans la pratique, il suffit, pour respecter lesdits principes, de choisir les objectifs avec soin et d'une maniÚre réfléchie. In practice, this adherence to the principles boils down to a careful and considerate selection of targets. Il suffit, pour utiliser le filtre, de s'enregistrer sur. Il suffit, pour ce faire, d'apprendre 15 mots par jour. Il suffit, pour ajouter un contact, d'un simple clic. Aucun résultat pour cette recherche. Résultats 176714. Exacts 192. Temps écoulé 2693 ms. Documents Solutions entreprise Conjugaison Synonymes Correcteur Aide & A propos de Reverso Mots fréquents 1-300, 301-600, 601-900Expressions courtes fréquentes 1-400, 401-800, 801-1200Expressions longues fréquentes 1-400, 401-800, 801-1200
Ăpreuvetant redoutĂ©e, qui lance les Ă©preuves du Bac. Voici les corrigĂ©s de philosophie, premiĂšre Ă©preuve passĂ©e ce jeudi par les candidats des sĂ©ries gĂ©nĂ©rales et technologiques au Bac
"Langage" dĂ©signe en toute rigueur la facultĂ© qu'a l'homme d'exprimer ses pensĂ©es Ă l'aide de signes articulĂ©s. Mais aussi tout systĂšme de signes utilisĂ© Ă cette fin, voire la maniĂšre d'user d'un tel systĂšme comme dans l'expression "langage ordinaire". Le sujet met en jeu ces deux derniers sens du terme "langage". I - Le langage permet la communication et permet donc le rapprochement entre les hommes. Est-ce vrai ? 1. Le langage, un moyen de communication ? Peu de choses nous sont aussi familiĂšres que le langage. Aussi loin que nous nous souvenons, nous parlons. Ne dĂ©finit-on pas l'homme comme homo loquens ? Nous recourons sans cesse au langage ; mais nous ne lui prĂȘtons pas d'attention pour autant. Car ce n'est pas le langage qui importe mais ce que nous avons Ă dire. Le langage est comme un outil plus ou moins efficace. Il se rappelle Ă nous lorsqu'il n'exprime pas correctement notre opinion. En revanche, lorsqu'il l'exprime correctement, nous l'oublions. Le langage est donc un outil de communication. Le langage permet de communiquer. Il permet de transmettre des informations. La chose est Ă©vidente. Et pourtant, conclure que le langage est seulement un moyen de communication est peut-ĂȘtre hĂątif ! N'y a-t-il pas d'autres usages du langage que ceux de la communication ? Qu'en est-il du monologue intĂ©rieur ? Consiste-t-il lui aussi Ă se communiquer une information ? Il y a lĂ un usage du langage qui n'implique pas transmission d'information. D'autre part, on peut aussi communiquer sans langage. Qu'est-ce que communiquer ? Communiquer, c'est transmettre une ou des informations. On a alors transfert d'un message et utilisation de ce message. Le champ de la communication est plus vaste que le champ du langage. La cybernĂ©tique Ă©tudie certaines formes de communication sans langage. La cybernĂ©tique est la thĂ©orie qui Ă©tudie les mĂ©canismes d'autorĂ©gulation d'un systĂšme artificiel machine ou vivant systĂšme de rĂ©trocontrĂŽle ou feed-back. Exemple la machine Ă vapeur ou le thermostat. La transmission de l'information consiste Ă donner un ordre ! Il s'agit d'in-former changer la forme, agir sur,...et faire rĂ©agir. L'informatique ne procĂšde pas autrement. Quand elle a recours au langage binaire 0 et 1. 1 dĂ©clenche une impulsion Ă©lectrique. 0 ne dĂ©clenche pas d'impulsion Ă©lectrique. 2 Langage et communication ne sont pas identiques Etude du texte de Benveniste "Communication animale et langage humain". 1Ăšre diffĂ©rence Ă©noncĂ©e par Benveniste entre langage et communication La communication peut d'abord ĂȘtre caractĂ©risĂ©e par sa limitation. Le message ne suscite pas une rĂ©ponse mais une conduite. Et cette conduite doit ĂȘtre rigoureusement distinguĂ©e de la rĂ©ponse. Pour l'homme, la conduite tient souvent lieu de rĂ©ponse Ne pas rĂ©pondre, c'est exprimer son mĂ©contentement. Mais il arrive aussi que la conduite soit dĂ©pourvue de toute signification ! C'est le cas lorsque le message donne un ordre ex. l'officier s'adressant au soldat. Dans ce cas, le message n'attend pas de rĂ©ponse mais une action. Il y a donc lieu de dissocier conduite et rĂ©ponse. Par conduite, il faut entendre "rĂ©action comportementale" ; Le message de l'abeille en fait agir une autre. Il n'y a donc pas circularitĂ© ou Ă©change rĂ©ciproque. Le message ne transite jamais que dans un sens. Cette absence de dialogue interdit toute Ă©laboration commune d'une information. Il n'y a pas d'enrichissement de l'information par le destinataire. " Le dialogue ... condition du langage humain " Si la communautĂ© animale se caractĂ©rise par son "unilatĂ©ralitĂ©" l'absence de rĂ©ponse, c'est donc faute d'une telle circularitĂ© qu'il est inapte Ă revendiquer le statut de langage. La caractĂ©ristique essentielle est cependant ailleurs " Nous parlons Ă d'autres qui parlent, telle est la rĂ©alitĂ© humaine " Dans le langage humain, il s'agit sans doute moins de faire agir autrui que de s'adresser Ă lui et de trouver chez lui un certain "rĂ©pondant", "rĂ©sonnance" ou "Ă©cho" un autre Moi. Autant de raisons qui font qu'il ne me viendrait pas Ă l'esprit de m'adresser Ă mon ordinateur. DiffĂ©rence suivante limitation du contenu des messages. Le message ne peut concerner qu'un seul type d'objet. Ceci l'oppose aux contenus illimitĂ©s du langage humain. On peut parler de tout et de rien. L'absence de limitation du contenu est la condition de la crĂ©ativitĂ©. En outre, le symbolisme chez l'abeille " consiste en un dĂ©calque de la situation objective. "Autrement dit, le symbole est une reproduction stricto sens de la rĂ©alitĂ©. Le symbole colle Ă la rĂ©alitĂ©. Ceci explique le caractĂšre limitĂ© du contenu des messages. A l'inverse, dans le langage humain, le symbole ne colle pas Ă la rĂ©alitĂ© signifiĂ©e. En effet, il suffit de se souvenir que des symboles diffĂ©rents peuvent signifier la mĂȘme chose la ville lumiĂšre, la capitale de la France, la capitale de la mode, Paris. Pas de rapport nĂ©cessaire entre ce que l'on veut dire et la façon de le dire ! Pour dire quelque chose, il n'y a pas qu'une seule maniĂšre de le dire ! Seul le langage humain comporte une indĂ©pendance du symbole par rapport Ă son rĂ©fĂ©rent du mot par rapport Ă la chose. On peut supposer que cette indĂ©pendance relative du symbole explique la possibilitĂ© de parler pour parler sans que l'on soit automatiquement renvoyĂ© Ă la rĂ©alitĂ© concrĂšte d'une chose dĂ©terminĂ©e. Autrement dit, cela explique la possibilitĂ© de discourir sur des gĂ©nĂ©ralitĂ©s et du dialogue compris comme circularitĂ© du langage. " Le message des abeilles ne se laisse pas analyser " On ne peut le dĂ©composer en Ă©lĂ©ments signifiants. C'est l'entitĂ© le message en son entier qui a un sens. Alors que dans le langage humain, les messages sont eux-mĂȘmes composĂ©s d'Ă©lĂ©ments morphĂšmes mots qui ont eux-mĂȘmes une signification. Ces mots peuvent ĂȘtre rĂ©agencĂ©s autrement pour signifier autre chose. On procĂšde ainsi par combinaison. Si le nombre des combinaisons est illimitĂ©, elles obĂ©issent tout de mĂȘme Ă des rĂšgles. Ce sont les rĂšgles de syntaxe. On ne combine pas n'importe comment les mots entre eux. Ex "couleur vraie rouge" ne constitue pas une phrase. Les morphĂšmes sont eux composĂ©s d'un nombre limitĂ© d'Ă©lĂ©ments les phonĂšmes. D'une langue Ă l'autre ce ne sont pas les mĂȘmes. Ne pas les respecter c'est s'exposer Ă ĂȘtre incompris. En français les sons "p" et "b" sont diffĂ©rents. Ce n'est pas le cas en chinois. Ils sont affaire de convention. Conclusion Le langage diffĂšre de la communication en qu'il procĂšde par symbole et non par signaux. L'animal ne comprend n'interprĂšte pas des symboles ; Il dĂ©code des signaux et rĂ©agit par un comportement conforme. Dans un cas, il y a une part d'initiative personnelle, une marge de libertĂ©, d'innovation. Et dans l'autre cas, il y a l'instinct et de l'automatisme. Analyse de " Le chimpanzĂ© peut Ă©mettre certains sons, il pousse des cris de plaisir ou de peine. Mais ces gestes vocaux demeurent chez lui soudĂ©s Ă l'Ă©motion. Il ne sait pas en faire un usage indĂ©pendant de la situation dans laquelle ils surviennent. " L'animal est capable d'expression. Mais les signes ne sont pas indĂ©pendants de ce qui est exprimĂ©. Les signes sont le "dĂ©calque" de la rĂ©alitĂ©. Benveniste. Gusdorf lui dit qu'ils sont "soudĂ©s". Le signe et son rĂ©fĂ©rent sont indissociables. Donc l'animal peut recourir le signe seulement sous l'impulsion de l'Ă©motion. L'expression doit ĂȘtre provoquĂ©e par l'Ă©motion. L'initiative de l'expression ne dĂ©pend pas de l'animal. Alors que l'homme peut parler librement du monde. D'autre part, si le signe et son rĂ©fĂ©rent sont indissociables et donc dĂ©pendants dĂšs lors, l'animal ne peut pas choisir la maniĂšre de l'exprimer. Telle Ă©motion provoque automatiquement un signal spĂ©cifique. " L'animal ne connaĂźt pas le signe, mais le signal seulement, c'est-Ă -dire la rĂ©action conditionnelle Ă une situation reconnue dans sa forme globale, mais non analysĂ©e dans son dĂ©tail. Sa conduite vise l'adaptation Ă une prĂ©sence concrĂšte Ă laquelle il adhĂšre par ses besoins, ses tendances en Ă©veil, seuls chiffres pour lui, seuls Ă©lĂ©ments d'intelligibilitĂ© offerts par un Ă©vĂ©nement qu'il ne domine pas, mais auquel il participe. Le mot humain intervient comme un abstrait de la situation. Il permet de la dĂ©composer et de la perpĂ©tuer, c'est-Ă -dire d'Ă©chapper Ă la contrainte de l'actualitĂ© pour prendre position dans la sĂ©curitĂ© de la distance et de l'absence. " L'animal a affaire Ă un signal. Ex. le cri d'alarme sĂšme automatiquement la panique au sein du groupe et provoque la fuite. De quelle maniĂšre, ce cri rend-il compte de la situation ? Il ne dĂ©crit pas la situation la prĂ©sence d'un prĂ©dateur dissimulĂ©. Ce cri est tout d'abord une rĂ©action instinctive, impensĂ©e. Ensuite, ce cri ne rend pas compte du dĂ©tail de la situation. Il ne dĂ©crit ni la nature du danger qui est le prĂ©dateur, son nombre combien, sa distance, etc. L'animal a un rapport au monde qui est de l'ordre du vĂ©cu, de l'Ă©prouvĂ© ; Ă ce titre, il le subit. Le cri de surprise est purement rĂ©actif ; il n'exprime rien sur le monde. L'absence de distance entre le signe et le rĂ©fĂ©rent est source de fusion. L'animal vit dans la "fusion avec" les choses confusion. Il lui manque le filtre des mots qui lui permettrait de tenir le monde Ă distance. Le signe langage permet de dire la chose absente. Et le signe gĂ©nĂ©rique confĂšre une certaine maĂźtrise du monde. A travers les signes, l'homme se donne un doublet du monde. Parler de sa reprĂ©sentation du monde permet ensuite d'y agir. La communication ne donne pas Ă l'animal la maĂźtrise du monde. Elle ne lui donne pas un substitut, un symbole abstrait du monde. Le langage abstrait arrache Ă l'immanence du monde. Nous ne sommes pas immergĂ©s dans le monde. Nous ne nous contentons pas de vivre ; nous existons. Exister, c'est "ĂȘtre hors de". Se tenir en dehors des choses. Pour cela, il faut un point de vue qui surplombe, qui domine les choses. Cette position, c'est le langage qui nous le donne. 3 Le langage est plus riche que la communication Le langage diffĂšre de la communication par le libre jeu de la pensĂ©e. La communication animale les symboles est figĂ©e, soudĂ©e Ă la chose. Alors que, dans le langage, il y a du jeu, de l'indĂ©terminĂ© lâĂ©quivocitĂ© du symbole fait qu'il ne dĂ©signe pas 1 seule chose. On peut mĂȘme assigner un nouveau sens Ă un symbole mĂ©taphore. Le langage offre ainsi des possibilitĂ©s ou virtualitĂ©s de sens. Le sens existe en puissance et la pensĂ©e l'actualise. Câest-Ă -dire qu'il achĂšve cette dĂ©termination. Un sens est alors choisi. A ce titre, toute comprĂ©hension est interprĂ©tation. La condition du langage en acte, c'est la pensĂ©e ! Comment s'exerce le choix de la pensĂ©e ? Parler, c'est ĂȘtre en mesure de comprendre la relation entre le concept et le rĂ©fĂ©rent. Pour avoir un libre usage du langage, il faut la pensĂ©e. La pensĂ©e est la condition du langage. II- Mais les imperfections du langage sĂ©parent les hommes 1 - Dans quelle mesure le langage semble t-il entachĂ© d'imperfections insurmontables ? Il serait aisĂ© d'allĂ©guer quelques exemples d'ambiguĂŻtĂ© qui rendent alĂ©atoire la communication. Mon voisin qui m'entretient du "sens de l'histoire" veut-il dire que l'histoire progresse dans une certaine direction ? Ou qu'elle a une signification ? Le professeur de philosophie qui fait cours sur l'irrĂ©versibilitĂ© du temps dĂ©plore-t-il, ce faisant, la perte de sa jeunesse, ou la stagnation des nuages ? De mĂȘme j'ai souvent l'impression que les "mots de la tribu" MALLARME sont inaptes Ă rendre accessible Ă autrui mon expĂ©rience privĂ©e. Comme si je pouvais seul comprendre exactement ce que je veux dire en geignant "j'ai mal aux dents". Inversement, on peut craindre que l'expression d'un contenu de pensĂ©e scientifique soit rendue impossible par le flou et l'absence de rigueur des rĂšgles grammaticales. Un Ă©noncĂ© comme "tous les carrĂ©s ronds ont cinq angles", en dĂ©pit de son caractĂšre d'aberration logique, est grammaticalement correct. 2 - Comment peut-on y remĂ©dier ? Une deuxiĂšme partie pourrait s'interroger sur les moyens de remĂ©dier Ă ces imperfections. Peut-ĂȘtre en effet ne sont-elles pas absolument inĂ©vitables ! On pourrait ainsi faire allusion aux efforts de FREGE pour "rationaliser la langue en fonction des exigences de la logique". Cependant, SAUSSURE avait dĂ©jĂ remarquĂ© que la langue est la moins rĂ©formable des institutions sociales "l'inertie de la masse parlante" opposant un obstacle insurmontable aux initiatives rĂ©formatrices. D'oĂč la tentation d'une solution radicale l'invention d'une langue parfaite dans laquelle chaque terme serait dotĂ© d'un sens fixe et univoque. Cependant, bien des annĂ©es avant que LEIBNIZ ne consume une grande partie de sa vie Ă la tentative infructueuse de construction d'une langue parfaite, DESCARTES avait montrĂ© dans une lettre Ă MERSENNE que ce projet Ă©tait utopique, et "bon Ă proposer au pays des romans". 3 - Comment repenser le statut des imperfections du langage ? Il resterait possible, dans une troisiĂšme et derniĂšre partie, de reconsidĂ©rer la valeur Ă accorder aux imperfections logiques du langage. Peut-ĂȘtre le "laxisme" des rĂšgles grammaticales est-il le revers d'une mĂ©daille dont l'avers, plus sĂ©duisant, serait la souplesse et la plasticitĂ© de langues permettant Ă tout locuteur d'engendrer une infinitĂ© d'Ă©noncĂ©s. Quant aux ambiguĂŻtĂ©s, il n'est pas exclu qu'elles puissent donner Ă penser. Aux yeux de HEGEL, par exemple, le double sens du mot histoire l'aventure humaine et la science qui la prend pour objet est un prĂ©cieux indice de l'existence d'un "commun fondement interne" de la capacitĂ© d'un peuple Ă agir dans le monde et de la conscience rĂ©flexive qu'il en prend. Quant au poĂšte, il fait son miel des libertĂ©s offertes par la syntaxe et de l'entrechoquement des diffĂ©rentes acceptations des vocables. III- Le langage, un point commun, caractĂ©ristique de l'humanitĂ© cf SpĂ©cificitĂ© du langage humain. Cf. R. Ruyer, L'homme, l'animal, la fonction symbolique Toute la diffĂ©rence entre le langage animal et le langage humain se situe dans le passage de l'usage de stimuli-signaux Ă celui de signes-symboles. Alors qu'un signal fait rĂ©agir, un signe fait penser. Le signal est en effet quelque chose qui dĂ©signe quelque chose d'autre qu'il indique ou demande. C'est un stimulus, cĂ d quelque chose de sensible qui a pour fonction de provoquer une rĂ©action, de faire faire et non de donner Ă penser. En prĂ©sence d'un feu rouge, l'automobiliste s'arrĂȘte il ne sa met pas Ă Ă©voquer je ne sais quelle considĂ©ration que lui suggĂ©rerait la rougeur du feu de signalisation routiĂšre! Comme le dit Ruyer, les stimuli-signaux et, avec eux le "langage" animal, sont des "instruments d'action immĂ©diate ", ce qu'avait perçu Descartes, qui Ă©voquait les automates pour en parler. Le signe-symbole est "un instrument de pensĂ©e et non seulement d'action immĂ©diate ". Il permet l'Ă©vocation inactuelle! C'est prĂ©cisĂ©ment le jour oĂč Helen Keller cesse de rĂ©agir aux stimuli-signaux, auxquels sa gouvernante l'a conditionnĂ©e, qu'elle comprend que les mots ont un sens et qu'elle devient capable de "parler"avec le langage tactile des sourds-muets. Ainsi, jusque-lĂ elle n'avait fait que rĂ©agir au mot eau. A prĂ©sent ce mot Ă©voquait pour elle l'eau elle-mĂȘme, "ce quelque chose de merveilleux qui Ă©tait en train de couler sur sa main.". Le passage du langage animal au langage humain , qui passage de l'usage de signaux Ă celui de signes, est d'un enjeu considĂ©rable. Avec lui se fait le passage de l'animalitĂ© Ă l'humanitĂ©! On comprend dĂšs lors que le langage puisse servir de discriminant ontologique fondamental. Comment le passage de l'usage du signal Ă celui du signe se fait-il ? Ce passage, dit Ruyer, se fait "par un changement fonctionnel d'apparence insignifiante, par une mutation mentale qui n'impliquait pas la moindre mutation organique, ou qui ne demandait aucune animation nouvelle et miraculeuse ". Cette mutation, c'est la distanciation psychique Ă l'Ă©gard des sollicitations adaptatives immĂ©diates, une sorte d'inhibition fonctionnelle de l'arc rĂ©flexe qui associe mĂ©caniquement un stimulus Ă une rĂ©ponse. Au lieu de rĂ©agir, le cerveau se met alors Ă Ă©voquer, Ă former des reprĂ©sentations, en un mot Ă penser. Or pour penser, pour Ă©voquer, pour se reprĂ©senter quelque chose, il faut manier cĂ©rĂ©bralement des signes-symboles, reprĂ©sentants mentaux de ce qui est Ă©voquĂ© ! Par oĂč m'on voit l'indissociabilitĂ© de la pensĂ©e et du langage. En temps que bien commun de l'humanitĂ©, le langage se doit donc de rapprocher les hommes. Quelques rĂ©fĂ©rences utiles On pouvait prendre appui, notamment, sur la lettre de DESCARTES Ă MERSENNE du 20 novembre 1629 Ă propos de la langue parfaite. Est instructif, Ă©galement, le chapitre consacrĂ© Ă LEIBNIZ par le livre d'UMBERTO ECO sur "La recherche de la langue parfaite". On se reportera utilement, en outre, Ă l'Ă©tude de FREGE sur "Sens et dĂ©notation", dans les Ecrits logiques et philosophiques traduit au Seuil par CLAUDE IMBERT. ** Citations Cf. Oracle de Delphes "il ne dit ni ne cache mais il signifie". "Le nom n'est qu'une expression pour soi dĂ©pourvue de sens, qui ne prend signification qu'en qualitĂ© de signe". Hegel, EncyclopĂ©die philosophique, &459 R.
ilsuffit de pas grand chose, pour rallumer la flamme, et que les rĂȘves d'osmose, Ă nouveau nous dĂ©sarment, il suffit d'un retour, pour un nouvel aller, et qu'Ă nouveau le jour, on recommence Ă aimer, il suffit d'une audace, pour mettre fin Ă la peur, de briser quelques glaces, pour un battement de cĆur, il suffit d'un seul rĂȘve, pour
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il suffit d un mot pour qu elles se séparent